Que devient la Paldo GNU/Linux, distribution au syndrome YAPF ?

En février 2010, je parlais de la première fois de la distribution Paldo GNU/Linux qui souffre du syndrome YAPF, car il propose un outil de gestion de paquets basé sur Mono, upkg.

Et en decembre 2011, je faisais un bilan de la distribution qui continuait tranquillement son chemin.

Le courrier électronique d’un lecteur, que je remercie au passage, m’annonce que QuebecOS a parlé de cette distribution qui a choisi de devenir une rolling release.

J’ai donc récupéré la dernière ISO stable de la Paldo GNU/Linux, et fait chauffer wget par la suite.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://www.paldo.org/paldo-live-cd-x86_64-stable.iso
–2012-11-03 09:18:58– http://www.paldo.org/paldo-live-cd-x86_64-stable.iso
Résolution de www.paldo.org (www.paldo.org)… 176.9.46.218
Connexion vers www.paldo.org (www.paldo.org)|176.9.46.218|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 736598016 (702M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «paldo-live-cd-x86_64-stable.iso»

100%[======================================>] 736 598 016 1,70MB/s ds 8m 7s

2012-11-03 09:27:06 (1,44 MB/s) – «paldo-live-cd-x86_64-stable.iso» sauvegardé [736598016/736598016]


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom paldo-live-cd-x86_64-stable.iso -no-frame --boot order=cd &

Une fois démarré, un environnement Gnome 3.6.x nous accueille. L’ensemble est très rapide au démarrage. Il faut cependant penser à modifier l’agencement clavier qui est en qwerty par défaut.

Pour l’installation, un outil est fourni. Le gros point noir, c’est que soit je ne sais pas très bien utilisé l’outil des gestion de disque, soit il faut passer par un partitionneur tiers.

J’ai donc pris l’option de lancer cfdisk en tant que root en terminal. Un peu rustique, mais cela m’a permis d’avancer tranquillement par la suite.

Continuer la lecture de « Que devient la Paldo GNU/Linux, distribution au syndrome YAPF ? »

Paldo, 22 mois après… Où en est le syndrome YAPF ?

En février 2010, je m’interessais au phénonème YAPF, « Yet Another Package Format » pour « Encore un format d’empaquetage ». J’avais fait alors mumuse avec la Paldo GNU/Linux, une distribution assez minimaliste d’origine helvétique qui emploie un outil en C#, upkg pour gérer les paquets.

J’ai eu envie de voir ce qu’elle devenait, car les distributions « grand public », ça finit par lasser un peu 😀

J’ai donc récupérer la dernière version image stable, et j’ai lancé mon environnement de test habituel :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom paldo-live-cd-x86_64-stable.iso -boot order=cd &

Et je dois dire que la version live nous propose directement un Gnome 3.2 (en mode « fallback »). L’installateur est assez sobre, et propose les principales langues pour que l’utilisateur soit à l’aise.

Continuer la lecture de « Paldo, 22 mois après… Où en est le syndrome YAPF ? »

Quand le syndrome YAPF frappe : Paldo GNU/Linux.

YAPF ? « Yet Another Package Format » = « Encore un format d’empaquetage ».

Dans le « petit monde » des distributions GNU / Linux, il existe une poignée de formats assez répandus :

Et des formats plus exotiques :

Et enfin le format upkg utilisé par la Paldo Gnu/Linux.

C’est une distribution qui existe à la fois en 32 et 64 bits pour processeurs AMD et Intel. C’est une distribution qui se veut légère, suivant les recommandations de la LSB.

Au démarrage, elle propose de se lancer dans une demi-douzaine de langues différentes :

L’environnement d’utilisation est un Gnome à jour, très léger, avec juste ce qu’il faut d’applications.

L’installateur est très simple, même si un truc m’a fait tiqué : la partition swap serait donc optionnelle ?

Une fois l’utilisateur créé, l’installation dure deux à trois minutes. C’est vraiment super rapide.

C’est une distribution très rapide à installer, mais qui souffre d’une grande pauvreté en terme de logiciels disponibles. Un autre point qui pourrait faire tiquer certains puristes, c’est que l’outil de gestion de paquets, upkg est un logiciel écrit en C#, donc qui demande mono pour fonctionner.

Upkg is a package management and build system using Mono. It builds, installs and keeps track of packages using XML specifications in Upkg repositories.

Ce qui donne traduit :

Upkg est un système de gestion de paquets et de compilation qui utilise Mono. Il compile, installe et surveille des paquets suivant des cahiers de charges XML dans des dépots Upkg.

C’est donc une distribution assez spéciale, qui se destine aux personnes qui aiment à mettre les mains dans la cambouis et qui ne sont pas franchement regardant sur le niveau de liberté de leurs logiciels.

Maintenant, à chacun de se faire son idée sur cette distribution.