Vieux Geek, épisode 317 : Real Player ou la grande époque des vidéos au format « timbre poste »…

C’est un article qui était sur ma liste de sujets à traiter depuis… plusieurs années ! C’est en écoutant l’excellent « The Devil You Know » (2009) qu’il m’est venu l’idée de parler du symbole de la vidéo en ligne des années 1998-2004. Ensuite, ce sera Flash qui prendra le relais jusqu’au début de sa mise à mort entamée, entre autres choses – en janvier 2015 par le passage de Youtube en HTML5.

Mais revenons à RealPlayer. Sa première version date de 1996 et ce format s’impose rapidement pour les flux vidéos avec une résolution… 160×120 voire 320×240 pour les connexions les plus rapides. Il faut se souvenir qu’entre 1998 et 2002, avoir une connexion ADSL, c’était le luxe monstrueux.

Lors de la sortie de MS-Windows 98 (seulement ?), il était proposé à l’installation, comme le montre la capture d’écran ci-dessous. Il fallait choisir l’installation personnalisée et Real Audio Player apparait dans la liste. Même s’il propose aussi la vidéo, comme quoi… 🙂

En fouillant un peu sur la toile, j’ai pu mettre la souris sur la version 5.0 de Real Player. Mais trève de bavardages, une petite vidéo s’impose.

Étant donné l’âge de la version utilisée et le fait que Macromedia puis Adobe Flash ont régné durant une grosse décennie (2004 à 2015 pour donner une idée), il m’était impossible de montrer le lecteur en action.

Mais sa vidéo slogan, un peu à l’image du « It Really Whips the Llama’s Ass » d’un WinAmp v2.x, cela a marqué son époque… Et donne un coup de vieux aux personnes qui ont connu la préhistoire de l’internet actuel.

Vieux Geek, épisode 219 : Hypercam, un des premiers outils d’enregistreur d’écran en vidéopour MS-Windows

S’il y a bien un domaine qui est assez ennuyeux, c’est celui des enregistreurs d’écran en mode vidéo. Ce qu’on appelle des vidéographes. Il n’y a jamais eu autant de logiciels que dans celui des archiveurs. C’est autrement plus compliqué de faire un logiciel qui enregistre ce qui se passe à l’écran avec un nombre d’images par secondes élevé sans se retrouver à faire du diaporama.

Dans le monde de MS-Windows, il y a un logiciel qui s’est imposé petit à petit comme le roi dans son genre, c’est Hypercam. Il est arrivé en 1997 et dès le départ, il a su se démarquer de la concurrence. Il permettait de faire en quelques clics de souris des captures de section d’écran pour par exemple, ajouter des explications vidéos à un texte qui pourrait être un peu aride.

À compter de la version 2.22, la génération 2.xx de l’outil devient un outil librement téléchargeable (un gratuiciel), les versions 3.0 et supérieures restant commerciales.

Cependant, quand j’ai voulu faire fonctionner la dernière version 2.xx de l’outil, j’ai eu droit à un message que mon MS-Windows 95 était trop ancien. Je me suis donc replié sur une version 1.11.x pour faire la petite vidéo ci-après.

Vous l’avez vu, cet outil est très simple et va à l’essentiel. Pour tout dire, je n’ai pas testé de versions plus récentes de l’outil, et j’ignore par conséquent si lui aussi est devenu ou pas une usine à flatulence. Mais pour la plupart des personnes, une version gratuicielle de la branche 2.xx sera largement suffisante.

Quoi de neuf sur peertube ? Deuxième !

Il y a une quinzaine de jours, je faisais un premier article consacré à quelques nouveautés peertubesque.

Faisons donc un article pour parler de quelques vidéos arrivées plus ou moins récemment sur le réseau alternatif à Youtube.

Vous le savez sûrement, Youtube a décidé de faire la chasse aux contenus de piètre qualité, spécialement ceux qualifiés de conspirationnistes en les rendant moins visibles.

Cela n’empêche pas les producteurs de certains de ces contenus de faire pression en utilisant des réclamations abusives en terme de droits d’auteurs pour faire censurer voire disparaître les vidéos d’analyses critique.

En réaction, Skeptikon a lancé son instance peertube. Voici donc une première série sur les pyramides et les soi-disant secrets cachés et leur démystification.

La vidéo de GollumIlluminati :

Ou encore les deux parties de l’analyse critique de TempsMort :

Pour finir, une vidéo qui m’a fait rire et qui montre que l’ingéniérie sociale fonctionnera toujours, peu importe que l’on utilise MS-Windows, une distribution GNU/Linux ou encore MacOS.

Sur ce, bon week-end !

Larros, un des sept ports de Gujan-Mestras.

J’écris cet article le 22 janvier 2019, à un peu moins de trois semaines de mon quarante-cinquième anniversaire.

Je suis un enfant du Bassin d’Arcachon, même si ma mère et mon géniteur se sont connus à… Brest ! Bref, j’ai toujours vécu dans cette partie du sud Gironde. Même si j’ai quitté la ville au sept ports qu’est Gujan Mestras en 2002, j’y ai laissé une partie de mon coeur… Même si les modifications urbaines intervenues depuis sont franchement nulles à se vider les intestins… Il suffit de voir les constructions « mussoliniennes » de la place de la Claire pour comprendre.

Je n’ai pas envie de parler du mauvais goût de la mairie en question, mais d’un des ports que je préfère. La ville au barbot – le patois local pour parler de la coccinelle – propose sept ports de l’ouest à l’est de la ville : on a droit au port de La Hume (plutôt orienté plaisance), celui de Meyran (l’un de ceux orienté ostréiculture), celui de Gujan (ostréiculture principalement), celui de Larros (ostréiculture, restauration et construction nautique), celui du Canal, celui de la Barbotière (qui m’a servi de plage à baignade quand j’étais petit) et enfin celui de la Mole.

Le port le plus facile à repérer est celui de Larros. Pour une simple et bonne raison : il est juste en face de la gare SNCF ! C’est aussi celui que j’aime visiter quand je suis de passage.

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Rester sur Youtube, oui, mais pour combien de temps encore ?

Je suis inscrit sur Youtube depuis juin 2008. Autant dire que j’ai connu le site d’hébergement de vidéo avant l’explosion des PewDiePie, Squeezie, Cyprien ou encore Norman et EnjoyPhoenix.

Avant que le réseau ne devienne une télévision numéro 2, avec ses chaines cancers digne des productions de Cyril H. avec des chaines à la Studio Bubble Tea ou Swan The Voice pour ne citer que les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.

Au moment où j’écris cet article, je suis arrivé à un peu moins de 4600 abonné(e)s.

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Youtube, ce n’est pas que Cyprien et Squeezie, partie 2.

En novembre 2016, j’avais listé une partie des chaînes Youtube que je suis plus ou moins assidument. Voici une partie deux, un peu tardive dans sa publication.

Comme pour la première partie, c’est pas désordre plus ou moins flagrant. Mais je vais commencer par deux chaînes anglophones que je suis et qui me parlent.

  • Good Game ArrrCee – GGRC est une chaîne consacré au jeu, et spécialement à du rétrogaming. J’adore sa série « The Quake Grave » où l’on retrouve des niveaux pour le FPS de 1996. Évidemment, la chaîne ne peut s’apprécier que si l’on comprend l’anglais assez bien.
  • Toujours dans la nostalgie, la chaîne « The 8-bit guy » est présenté par un passionné des technologies des années 1980-1990. Rien que le générique avec un Commodore C64 en action vaut le détour. Encore une fois, un bon niveau d’anglais est conseillé.

Revenons aux chaînes francophones que je n’ai pas cité dans le précédent article. Il y en a un petit paquet et dans tous les domaines 🙂

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Cassons les idées reçues : installer une distribution basée sur la LFS, ce n’est pas si difficile.

La LFS alias Linux From Scratch est à la fois un guide de fabrication et une distribution GNU/Linux. J’ai déjà parlé de la NuTyX par le passé, la dernière fois en octobre 2014. J’ai aussi parlé d’une autre distribution plus récente, qui reprend le principe de la LFS en scriptant le tout, AryaLinux.

Mais revenons à la NuTyX qui prend comme base la LFS tout en proposant des paquets binaires complémentaires. Une nouvelle ISO de la NuTyX Saravanne est sortie le 15 mars 2015, aussi bien en version 32 que 64 bits.

L’image ISO étant énorme (227 à 230 Mo en fonction de l’architecture), j’ai voulu la tester. Dans l’annonce de publication de la dite iso, on apprend que le noyau proposé est un linux 3.19.1, avec gcc 4.9.2, une nouvelle version de gestionnaire de paquet cards, et plein d’autres bonnes choses.

On pourrait me dire : installer une distribution basée sur la Linux From Scratch, ça doit être un sacré laxatif. Et bien, non, pas tant que cela. Je vais donc vous en apporter la preuve, en installant en vidéo une NuTyX, avec Xfce au dessus (au moment où je rédige cet article, à savoir le 16 mars 2015) en version 4.10.2, LibreOffice, Mozilla Firefox, et quelques outils complémentaires. Le tout ? En moins d’une vingtaine de minutes.

Vous ne me croyez pas ? Très bien, je vous prends au mot. J’ai donc décidé de partir avec un partitionnement simplifié : partition racine (/) de 124 Go, les 4 Go restant étant dédié au swap.

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Peut-on installer une Archlinux en moins de 30 à 35 minutes ?

J’ai voulu me livrer à ce petit exercice pour savoir si en partant d’une ISO d’installation avec les scripts, on pouvait installer une Archlinux avec Xfce en une grosse demi-heure.

C’est possible, mais il faut avoir une bonne connexion et un dépot qui dépote 🙂

J’ai donc enregistrer deux vidéos qui montrent l’installation d’une Archlinux avec une machine BIOS et une avec une machine UEFI.

Les deux vidéos se sont basées sur le tutoriel que j’ai rédigé, même si je ne l’ai pas suivi 100% à la lettre. Au moins, cette vidéo démystifie le côté « imbuvable » des scripts d’installation d’une Archlinux.

Voici donc les deux vidéos, même si pour la version BIOS, j’ai oublié d’installer l’applet de NetworkManager, et pour celle de la version UEFI, j’ai oublié d’installer QuodLibet. Mais voir démarrer Xfce à chaque fois, quel plaisir 🙂

Et la version avec UEFI :

Bon visionnage, vous allez sûrement apprécier les aléas du direct qui rendent tout de suite plus « vivantes » les vidéos 🙂

En vrac’ rapide et culturel

Un petit billet en passant consacré à la culture 🙂

C’est tout, désolé, mais j’ai pas grand chose à mettre en ce moment 🙁

ArteFetcher, un programme qui roxxe les mamans ours ;)

Dans un billet du 18 mai dernier, Christophe, blogueur invité par Cyrille Borne, parlait d’un outil qui permet d’utiliser la TV de rattrapage d’Arte, même si on n’a pas accès à une offre idoine dans son forfait internet. Il s’agit de ArteFetcher.

Outil développé par un utilisateur de la OpenSuSE, il permet en quelques clics de pouvoir récupérer les vidéos qu’on veut voir tranquillement.

L’auteur de l’outil en question, via Gerinald de Terre-des-tux appelle à des retours, voir à de l’aide. Pour le moment, le code source n’est pas encore publié.. Des paquets sont disponibles pour OpenSuSE. Pour les autres, Il faut récupérer le logiciel compilé, uniquement en 64 bits pour le moment, puis lui donner des droits d’execution avec un petit chmod +x arteFetcher

Ce n’est pas propre, mais tant que le code source ne sera pas disponible, ce sera difficile de faire mieux.

Voici une petite vidéo de la version 0.1.1 d’ArteFetcher en action.

Maintenant, à vous de voir si vous pouvez aider son auteur, car c’est vraiment un programme très sympathique !