Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 41 : Les petits génies.

C’est une série qui m’a marqué étant mome. Comme je l’avais déjà dit dans un article que j’ai écrit il y a environ 10 ans (que le temps passe vite) :

Ce ne sont pas les séries les plus longues qui marquent forcément le plus. Voici celles qui m’ont laissés de sacrés souvenirs.
[…]
« Whiz Kids » alias « Les petits génies » , la série qui m’a branché à l’informatique et m’a donné cette passion dévorante depuis. 18 épisodes

On devrait parfois ne pas revoir les séries marquantes de notre jeunesse, car elle passent très mal l’épreuve du temps et font leur âge.

« Whiz Kids » en fait partie.

Outre le fait qu’il est marrant de revoir les ordinateurs de l’époque, soit de 1983-1984, c’est aussi intéressant de constater que dans la liste des acteurs et actrices de la série, il n’y a que trois noms qui ressortent vraiment.

  1. Matthew Laborteaux dont le rôle le plus connu a été celui d’Albert Ingalls dans la série « La petite maison dans la prairie »
  2. A. Martinez qui sera Cruz Castillo dans le soap opera « Santa Barbara »
  3. Andrea Elson qui aura un rôle majeur dans une sitcom, « Alf » dans le rôle de la fille ainée des Tanner

Après avoir revu le pilote, je n’ai pas réussi à aller plus loin dans le visionnage. Tout est trop daté, les limites techniques des ordinateurs de l’époque – contemporains du krach du jeu vidéo de 1983 – sont largement dépassées et les scénarios sont irréalistes.

La série dura à peine une saison. Il est vrai que l’évolution de la micro-informatique dans les années 1980 – on commença avec des ordinateurs comme le Commodore PET/Vic20 et on termina avec des ordinateurs comme la série des ST/TT d’Atari et les Commodore Amiga 500/2000. Autant dire que c’était un superbe grand écart facial technique.

Maintenant, si vous n’avez jamais vu la série, le seul intérêt sera de voir l’informatique personnelle en 1983-1984. Sinon, passez votre chemin.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 34 : Les maitres de l’Univers.

Vous êtes un éditeur de jouet au début des années 1980 et vous voulez les vendre facilement votre dernière création ? Pourquoi ne pas faire un dessin animé ? C’est le raisonnement de Mattel avec « Les maitres de l’Univers ».

La gamme est sortie en 1981 et c’est un studio créé pour l’occasion, « Filmation » qui produira les 130 épisodes des deux saisons des « Maitres de l’Univers » entre 1983 et 1984.

Voici donc le générique français :

Et la version originale :

On est loin de la qualité d’une série comme « Ulysse 31 ». Les animations sont raides, les réutilisations de scènes fréquentes. On est plus dans la production à la chaine qu’autre chose. Faut bien vendre des jouets après tout, non ?

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 24 : les mini-séries des années 1980.

Il y a toujours eu des mini-séries ou des séries bouche-trou pour compléter une grille des programmes suite à une création qui s’est lamentablement viandée auparavant.

Il y a deux séries qui sont restées dans ma mémoire, Manimal (1983) et Tonnerre Mécanique (alias « Street Hawk » en VO – 1985).

La première nous raconte les aventures du docteur Jonathan Chase, incarné par Simon McCorkindale (1952-2010), qui a un don particulier : pouvoir se métamorphoser en animal (panthère, aigle entre autres) pour aider la policière Brooke, incarnée par Melody Anderson à résoudre des énigmes policières.

Si la série est restée dans ma mémoire, malgré le fait qu’elle n’a eu que 8 épisodes (en comptant le pilote), c’était pour les scènes de transformation de Jonathan.


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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 20 : Quand Daniel Prevost devint animateur de jeu télé… Pour le meilleur ou pour le rire ?

S’il y a un genre d’émissions aussi vieux que la petite lucarne, c’est le jeu télévisé. Si des horreurs hystériques comme « Le Juste Prix » ou des émissions de jeux plus sérieuses comme « Motus » ou « Des Chiffres et des Lettres » ont marqué les esprits, une émission diffusée par ce qui deviendra TV Bouygues en 1987 subit les frasques de l’ancien pensionnaire du Petit Rapporteur. C’est un jeu du nom d’Anagram diffusé en 1985.

Même si la prestation de Daniel Prevost ne dura qu’un trimestre, il rendit le jeu mémorable à cause de ses frasques de présentation. Que ce soit avec des poissons rouges en pendentif ou encore avec un casque de chantier, sans oublier des jeux de mots parfois tirés par la perruque, il savait dynamiser ce qui aurait été autrement d’un ennui mortel. Sans oublier les polémiques que cela engendrait à l’époque.


ANAGRAM – TF1 avec Daniel Prevost

Autant dire qu’il a fallu attendre ensuite des présentateurs comme Nagui et des émissions déjantées comme « N’oubliez pas votre brosse à dents » pour se marrer en regardant un jeu télévisé.

PS : je ne suis pas responsable pour la publicité qui pourrait s’afficher avant le début de la lecture de la vidéo de l’article.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 17 : « Love Is All  » de Roger Glover.

En me promenant sur le fil de mon compte sur la framasphere*, j’ai constaté la publication d’une de mes madeleines (au sens où l’entendait Marcel Proust) : « un élément de la vie quotidienne, un objet ou un geste par exemple, qui ne manquent pas de faire revenir un souvenir à la mémoire de quelqu’un »

Ce court dessin animé était le petit train de l’interlude (célèbre dans les années 1960) pour la génération des années 1970. Dès qu’un ennui technique se produisait, sur la chaine Antenne 2, le titre produit par Roger Glover en novembre 1974 servait de bouche-trou bien pratique.

C’est sûrement l’un des premiers dessins animés que j’ai pu voir. Même si je ne comprenais rien, la musique était porté par le dessin, de cette grenouille chanteuse et de sa mandoline magique.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 14 : 12 avril 1992, quand meurt une chaine de télévision.

Pour nombre d’enfants des années 1970, le cinquième canal de télévision, ce n’est pas France 5. Du moins, pas à son origine. Pour nous (je fais parti de ces enfants là), c’est surtout « La 5 » lancée par Berlusconi (1986), reprise par Robert Hersant (1987-1990) et disparaissant sous la direction de Hachette (1991-1992)

Sur certains plans, c’était une télévision en avance sur son époque. Même si les jeux à fric faisait scandale à l’époque – ce qui ne choque plus trop de nos jours – ce fut aussi une chaine révélatrice de talents. Ne serait-ce qu’avec Nagui qui anima l’adaptation d’un jeu célèbre : « Que le meilleur gagne ».

C’était aussi la chaine qui a permis de diffuser des séries en exclusivité – avant qu’elles ne soient reprises par les autres chaines, comme « K2000 », « Tonnerre Mécanique », « Twin Peaks » ou encore « supercopter ».

C’est pour moi aussi les souvenirs d’une chaine qu’on avait du mal à capter, car à l’époque on passait par une bonne vieille antenne rateau. Avec une qualité d’image pas franchement « tip top » 🙁

Plombée par ses finances, elle déposera le bilan et fermera en 1992. C’est avec TV6 (1986-1987) la seule chaine française hertzienne à avoir mis la clé sous la porte. La Cinquième qui deviendra France 5 verra le jour en septembre 1994.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 10 : Discopuce.

S’il y a une émission qui a bercé mes jeunes années, c’est bien Discopuce, sur Antenne 2. Séquence de la mythique émission Récré-A2 (1978-1988), elle permettait de (re)découvrir les classiques de la chanson traditionnelle française.

Toute l’équipe de Dorothée à l’époque, que ce soit Jacky, Ariane, François Corbier, William Leymergie, Elfie Astier (connue pour son générique de Tom Sawyer), poussait la chansonnette avec des costumes d’époque. Evidemment, c’est très daté, mais je me dis que c’était quand même un minimum de qualité, non ?

Comment ne pas se dire que ce genre d’émissions télévisuelles était d’un autre niveau que ce que propose les chaines commerciales et leur télé-réalité qui ferait passer le premier loft pour un film digne d’être oscarisé, ou presque…

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 9 : les dessins animés un peu bizarre…

Je n’ai plus fait d’article dans cette série depuis août 2013, et pour la reprendre, je vais parler des dessins animés un peu bizarre qu’ont connu les enfants des années 1970.

On va commencer par du lourd, avec une série sûrement est plus connue pour son clip que pour son contenu, j’ai nommé le dessin animé PacMan.

Inspiré du jeu vidéo du même nom, cette série n’a durée qu’une quarantaine d’épisode. Elle nous montre la dure vie de PacMan et sa famille poursuivi par les fantômes… Et puisqu’on parle du clip, voici le chef d’oeuvre chanté par William Leymergie…

Désolé – ou pas – si vous avez la musique en tête pour le reste de la journée 🙂

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 7 : Les génériques les plus étranges de la télévision française.

Mon enfance a été bercée par les génériques les plus étranges et parfois vraiment clichés et stéréotypés qu’ils soient possible d’imaginer.

Préparer le pop-corn, y a du lourd. L’un des premiers génériques, c’est celui d’une émission produite par Christophe Izard. Non, ce n’est pas « L’Ile aux Enfants », mais « Les visiteurs de Noël » qui a été diffusé entre 1976 et 1982.

Générique entièrement animé, les clichés sont nombreux. Je vous laisse les découvrir. J’ai pris la version chantée par Marie Myriam.

Deuxième générique qui m’a marqué car long, et assez étrange (pour ne pas dire pire), c’est celui de la série « Les 400 coups de Virginie ».

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 6 : Les adaptations des génériques des séries américaines entre 1975 à 1985.

Dans le précédent épisode, j’évoquais le massacre de certains génériques de séries japonaises et autres sentai produit entre 1975 et 1985 et diffusé sur les « trois chaines en couleurs » pour reprendre une partie des paroles de l’adaption de « No particular place to go » de Chuck Berry par Claude Moine alias Eddy Mitchell.

J’avoue qu’à l’époque, le nombre de séries américaines que je regardais proposait soit le générique d’origine, souvent instrumental soit en langue anglaise.

Cependant, il m’est resté en mémoire quelques séries dont parfois la traduction du titre d’origine est un massacre pur et dur. Commençons par la série maudite, « Diff’rent Strokes » (1978-1986), plus connu en France sous le nom de « Arnold et Willy ».

Cette série parle de l’adoption par un riche homme d’affaire de deux enfants noirs ceux de sa gouvernante mourante, joués par Gary Coleman et Todd Bridges. Cette sitcom est très célèbre. Mais le destin des acteurs et actrices est assez morbide.

Gary Coleman (Arnold) : ruiné par ses parents qui avait siphonné ses cachets, il sera condamné pour coups et blessures. Ne trouvant plus de rôle, il deviendra gardien de parking et décède en 2010 à l’age de 42 ans.

Todd Bridges (Willy en VF, Willis en version originale) : est tombé dans le duo drogue et alcool, puis a connu la prison.

Dana Plato (Virginia en VF, Kimberly en version originale) : arrêtée pour vol à main armée, a posé pour Playboy et a tourné dans un film érotique. Suicide par overdose de médicaments en 1999. Elle avait 34 ans.

Voici le générique original, avec la chanson anglaise. Au moins, la musique d’origine a été conservée pour la VF.

Passons ensuite à une des plus célèbres séries policières américaines, multi-rediffusée et encore de nos jours. Oui, je parle bien de « Starsky et Hutch », en version originale « Starsky and Hutch » (1975-1979).

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