Dématérialisation, piège à… ?

En mars 2010, j’annonçais que je revenais aux supports physiques pour la musique. Deux ans sont passés, et ce que je disais au milieu de l’article est encore plus vrai de nos jours :

Même si j’ai moi même voué aux gémonies à une certaine époque ce bon vieux CD, j’avoue que j’y reviens, car c’est malgré tout un format ouvert.

Quand j’achète un CD qui correspond aux normes définies par le Red Book et non les pseudo CD dits « Copy Controlled » – je peux l’encoder dans le format que je veux : flac (non destructif), mp3, wav, ogg, ou au pire en wma.

Evidemment, cela demande de la place, car il faut stocker les galettes.

J’ai maintenant près de 400 disques soit 380 albums et des bananes (en comptant les albums double ou triple). Ca prend de la place. Ca pollue, c’est encombrant. Soit, mais au moins, je peux les écouter quand je veux, sans avoir besoin d’allumer mon ordinateur avec une connexion à l’internet. Un simple lecteur de CD suffit. 🙂

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Baisse de la TVA dans la restauration ? Un attrappe-couillon !

Car il faut dire les choses comme elles sont. Jamais une baisse de la TVA ne se répercutera sur une baisse des notes de restaurants, surtout vu le coût croissant des denrées alimentaires, et les personnes qui travaillent dans la restauration savent très bien qu’ils ne verront surement pas la moindre augmentation de salaire.

Seul des gros restaurateurs tireront leurs épingles du jeu. Les petits, soit en gros 95% du marché des restaurants se feront avoir. Car jamais une baisse de TVA n’a été profitable au consommateur.

En 1987, la TVA sur les disques passe de 33% à 18,6%. Un CD coute à l’époque dans les 130 francs (pas loin de 20 euros). Et 21 ans plus tard ? Un CD coûte dans les 18 à 20 euros…

Baisse de la TVA ? Un piège, et rien d’autres. Les salaires n’augmenteront pas et la main d’oeuvre ne sera pas plus recrutée qu’auparavant.

Bref, une mesure inutile.