Parfois, la rétro-informatique, ça tourne mal…

On m’avait fait don d’une tour assez ancienne (datant de 2004-2005 ?) avant que je déménage, en me disant qu’il n’y avait aucune garantie. Plusieurs mois sont passés depuis mon déménagement, et ce n’est qu’en ce vendredi de juillet que j’ai décidé de voir ce que je pouvais faire avec cette vieille tour.

Sur le plan technique ? Une chaudière… pardon, je voulais dire un Pentium 4 à 2,8 Ghz, 768 Mo de mémoire vive, un graveur de DVD, un lecteur de DVD, une carte ATI Rage Pro et un disque dur de 160 Go.

Mon but ? Me faire une mini station de jeu avec un double-démarrage Windows 98Se (pour les jeux MS-DOS) et MS-Windows XP pour des titres plus récents.

Autant l’installation de MS-Windows 98 se passait bien – si on virait la barette de 512 Mo – cf la photo ci-après, autant la mise en place de MS-Windows XP tourna au cauchemar.

À la quasi fin de la première étape, le couperet tomba : IRQL_NOT_LESS_OR_EQUAL…

L’écran bleu de la mort classique qui signifie – sauf erreur de ma part – que quelque chose au niveau matériel sent le moisi. Quand j’ai voulu lancer par curiosité un live DVD d’Ubuntu 14.04 et que j’ai eu droit à un kernel panic de toute laideur, j’ai tout de suite compris que la RAM était cuite…

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Vieux Geek, épisode 216 : Sam Coupé, l’ordinateur 8 bits arrivé trop tard.

Les ordinateurs 8 bits ont été les premiers à vouloir démocratiser l’informatique personnelle dans les années 1980. Il y a eu Commodore (Vic 20, C64/128/Plus 16, etc…), Thomson (TO et MO), Amstrad (CPC 464/664/6128 et les Plus), Sinclair (ZX80/81 et Spectrum),  Tangerine (Oric), Atari (modèles 400  et 800), etc…

Ajout à 9 h 30 : Ludovic Hurliman m’a fait remarqué que j’ai oublié le « big three » de 1977, à savoir l’Apple II, le Commodore Pet et le TRS 80.

Je pense ne pas avoir oublié de grands noms dans la liste. Mais lancer une machine 8 bits en 1989, alors qu’Atari avec ses ST et Commodore avec son Amiga 500 taillent des croupières dans la génération précédente, c’est un peu ballot.

C’est cependant le pari fou dans lequel va se lancer MGT (Miles Gordon Technology). Pour s’assurer une bonne logithèque de départ, les fondateurs décident de proposer une compatibilité avec le ZX Spectrum (qui est un succès monstrueux au Royaume-Uni) tout en proposant un ordinateur 8 bits piqué aux hormones.

Entre autres choses, on a un Z80 à 6 Mhz, 256 Ko de mémoire vive (avec l’option de monter à 512 Ko), des modes graphiques digne d’un ST ou d’un Amiga, un circuit son Philips digne de Paula, le circuit son de l’Amiga.

Cependant, son arrivée tardive ne l’aidera pas à se faire sa place au Soleil. Si on va sur le site Sam World, on voit qu’il doit y avoir quelque chose comme 250 ou 300 logiciels disponibles. Pas si mal pour une machine qui n’a existé que de 1989 à 1992.

Ajout à 9 h 30 : Quazar m’a fait remonter deux coquilles dans un commentaire.

La vente s’est arrêtée en 1999. Et la logithèque est un plus importante que je le pensais. Je vous renvoie à son site : http://www.samcoupe.com/

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Chronique de la bêtise humaine, épisode 2 : le matériel informatique hors de prix.

Je suis un passionné d’informatique comme vous le savez sûrement. Je suis tombé tout jeune dans la marmite de potion magique… euh, je voulais dire d’informatique. Même si j’ai d’abord jeté mon dévolu sur le ZX80 de Sinclair, avant que ce ne soit le ZX81 qui devienne ma machine de rêve. Finalement, ce fut avec l’Amstrad CPC 6128 que j’ai commencé à tater du clavier.

Je me souviens qu’au fil des années, le matériel était tellement onéreux que je ne pouvais pas me permettre de changer de base à moins d’attendre une bonne demi-douzaine d’années.

Quand je suis arrivé dans le monde PC, en 1995, le rythme de changement devint infernal au point qu’en l’espace de 24 mois, j’étais passé du Pentium 75 au Pentium 200MMX.

Même si le matériel est devenu de plus en plus abordable au fil des années, il a toujours gardé un certain coût. Évidemment, si on entre dans la secte… euh, je voulais dire le monde d’Apple, le ticket d’entrée est franchement salé pour du matériel qui dans le monde du PC revient à peu près moitié moins cher à référence équivalente. Le mac mini n’est qu’à 899€ après tout…
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La convergence des écrans, nouvelle « marotte » de l’informatique ?

J’aurais bien employé le terme de mode à la place de celui de marotte. Depuis plusieurs années, après avoir voulu appliqué le principe généreux du « écrire une fois du code, pouvoir le lancer partout », on est passé à la volonté, tout aussi généreuse de vouloir faire du code et des interfaces utilisateurs qui soient utilisables sur les principaux écrans de la vie quotidienne.

En clair, vouloir proposer une interface identique pour les téléphones intelligents, les tablettes tactiles, les ordinateurs classiques, et pour les téléviseurs connectés. Une interface commune pour des écrans allant de 4 à 60 pouces, soit de 10,24 cm à 153,6 cm de diagonale.

Il y a trois acteurs principaux dans ce domaine. Un ancien, Apple, qui depuis la sortie de son iPhone premier du nom en 2007 propose un iOS qui fonctionne aussi bien sur téléphone que sur sa tablette iPad, mais pas sur ordinateur (quoique MacOS-X se « iOS »ise de plus en plus).

Un plus jeune, Microsoft. En 2012, il sort MS-Windows 8 et son interface « Modern UI » qui est clairement pensée pour les tablettes tactiles. Continuation de l’ergonomie introduite avec son OS pour téléphone Windows Phone. D’ailleurs sa tablette tactile maison, avec un clavier qui fait penser à celui du zx80 de Sinclair, n’est pas ce qu’on peut appeler un franc succès.

Vu la réaction à la sortie de l’interface ModernUI, on peut se dire qu’il reste du pain sur la planche.

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