Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 49 : La classe

Dans cet article, je vais parler d’une émission qui donnait la part belle à l’humour plus ou moins recherché, j’ai nommé « La classe » produite par Guy Lux et animé par Fabrice.

L’émission remonte à 1987 et sera diffusée jusqu’en 1994. Elle passait tous les jours à 20 h 00 sur FR3 qui devint France 3 en 1992. Dans l’émission, des humoristes plus ou moins connus rivalisaient pour faire rire les élèves bien perturbateurs de la classe. Parmi eux, le fayot de la classe, Olivier Lejeune. Le maître des calembours plus que tirés par la perruque, Pompon. La preuve en vidéo 🙂

Le chanteur de charme, El Chato qui faisait une imitation très spéciale de Julio Iglesias qui entrainait un rire aux larmes pour Fabrice et les élèves. Ce sera aussi l’émission qui fera découvrir un certain… Lagaffe ! Sans oublier un certain… Jean Marie Bigard, preuve vidéo à l’appui.

Mais l’émission est resté célèbre pour son générique chanté par Bézu avec son inamovible béret.

Je pense qu’on manque d’émissions de ce style de nos jours… En tout cas, je la regrette par moment. Au moins, l’humour était sans filtre et certains sketchs ne passeraient plus dans notre époque de serrés du fion qui veulent tout régenter.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 47 : la purge des sitcoms AB production (1989-1997)

Dans l’épisode 46 de la série des « mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970 », je parlais de la première sitcom française, « Maguy ».

5 ans plus tard, dans les années 1990-1991, les premières sitcom d’AB Productions – qui produisait aussi sauf erreur de ma part le Club Dorothée – arrivent. Que ce soit « Salut les Musclés » (1989-1994) ou « Premiers Baisers » (1991-1995), ou encore le cultissime « Hélène et les garçons » (1992-1994), les sitcoms AB pullulent.

Liste non exaustive ?

  • « Le miel et les abeilles » avec Désiré Bastaraud (Giant Coocoo) qui a été un acteur de films pour adultes
  • « Les (nouvelles) filles d’à côté »
  • « La croisière Foll’Amour »
  • « La philo selon Philippe »
  • « Pour être libre » avec les « 2Be3 », groupe iconique de l’époque des boys band.

Il doit en manquer pas mal, vu que les séries en question étaient produites à la chaîne. Cependant se dire que la série la plus connue n’a connue que 3 saisons, ça fait bizarre. Et soyez honnêtes… Pour les personnes ayant connu cette période, cela ne vous est jamais arrivé de tomber sur un épisode par hasard ?

J’ai bien ma petite réponse, mais je la garde par devers moi 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 47 : De la récupération des séries japonaises, l’exemple de Gatchaman.

Nous sommes en 1978. Dans le but de surfer sur le succès du premier film de la saga de la Guerre des étoiles, une série japonaise diffusée entre 1972 et 1974 est récupérée, censurée et aseptisée pour devenir « La Bataille des Planètes ». Sa première diffusion se fera en France dans le cadre des « Visiteurs du Mercredi » en 1979.

Voici le générique en VF :

Et le générique original de « Kagaku Ninjatai Gatchaman » alias « L’Équipe des ninjas scientifiques Gatchaman » :

On voit tout de suite que la version japonaise est plus crue et mature que la version retravaillée.

D’ailleurs, les influences du film de Georges Lucas sont assez visibles. Le robot 7-Zark-7 ressemble étrangement à un certain R2D2 🙂

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 46 : Tonnerre de feu, prédécesseur de Supercopter.

Nous sommes en 1984. La mode est aux séries qui utilisent des moyens de transport gonflés à grand coup d’amphétamines et autres produits dopants.

K2000 (de son vrai nom Knight Rider) en est à sa troisième saison, ayant débuté à l’automne 1982. Tonnerre Mécanique (alias Street Hawk) ne sera diffusé qu’en 1985.

Mais dans le domaine des hélicoptères, deux séries se concurrencent : Tonnerre de feu (Blue Thunder) et SuperCopter (Airwolf).

Si la deuxième série durant 4 ans, malgré les maquettes franchement visibles dans certaines scènes, Tonnerre de Feu ne dura qu’une demi-saison.

Le scénario tient sur un ticket de métro : Une brigade de la police de Los Angeles utilise un hélicoptère gazelle sur-armé pour faire régner la loi.

Dans les roles principaux, on trouve James Farentino, Dana Carvey, Bubba Smith l’inoubliable Moses Hightower de la série des Police Academy et Dick Butkus.

Le générique envoyait du bois, et pas qu’un peu.

Nombre de personnes ont dû au moins voir un extrait, peut-être même un épisode. Mais c’est une série qui est aussi vite apparue qu’elle a disparu.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 42 : Les génériques en dessins animés.

S’il y a une caractéristique bien distinctive des émissions télévisées des années 1970, c’est l’utilisation des dessins animés pour leurs génériques.

Il y a eu dans les années 1980 quelques émissions, comme l’excellentissime « Aventure des plantes » dont j’ai parlé en 2014.

Il y avait aussi le générique du journal de 13 heures ou de 20 heures sur la toute jeune TF1, inséparable de Roger Gicquel et d’Yves Mourousi. Et oui, y a du lourd 🙂

Il y a eu de nombreuses émissions qui ont eu droit à leurs génériques en dessin animé. Par exemple :

Ou pour les amateurs de sport :

Sans oublier une émission mythique des années 1970, présentée par Danielle Gilbert, j’ai nommé Midi Première. Je n’ai pas trouvé le générique seul, mais une émission de juillet 1976. Ça pique côté présentation 🙂

Il y en a d’autres, qui sont sûrement inclus dans cette compilation de l’INA. J’avoue ne pas l’avoir regardé en entier, pour éviter de me prendre un trop gros coup de vieux…

Je vous laisse (re)découvrir les génériques d’émissions parfois oubliées. Allez, bon courage 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 40 : La petite merveille.

Il y a des séries qui vous marquent et d’autres moins. Cependant, il arrive parfois qu’une compilation de génériques d’une période donnée ravive votre mémoire, et ce fut mon cas.

Je vais donc parler rapidement d’une série qui a duré 4 saisons dans les années 1980, « Small Wonder » alias « La petite merveille ». On y vit les aventures d’une famille classique, les Lawson. Le père, Ted est ingénieur pour une entreprise du nom de United Robotronics. Dans le but de créer un robot gynoïde pour aider des personnes handicapées, Ted ramène Vicky – le robot en question – pour lui permettre de se perfectionner.

Avec sa femme Joan et leur fils Jamie, Vicky devient partie intégrante de la famille. Bien entendu, il y a la fillette de la maison d’à côté qui joue le rôle de la trouble fête. les situations lié à une interprétation au pied de la lettre de certaines expressions idiomatiques, les supers pouvoirs de Vicky sont des sources de gags sans fin.

Le générique est mièvre à souhait.

La série fut tournée et diffusée entre 1985 et 1989. Je ne me souviens pas que la série ait été rediffusée après son passage sur Canal + en 1985, puis sur Antenne 2 entre 1989 et 1991. Rien que pour le côté kitsch de l’ensemble, ça devrait le faire 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 39 : La Princesse insensible.

Nous sommes en 1983. Sur ce qui s’appellait encore Antenne 2, une courte série d’animation de 13 épisodes de 4 minutes est diffusée – si mes souvenirs sont bons – dans le cadre de l’émission Récré A2.

C’est une série qui mélange l’animation classique et le papier découpé. L’histoire est simple :

« La fille du roi est indifférente à tout. Le roi promet de donner sa main au prince qui saura l’émerveiller. Treize prétendants défilent devant la princesse, installée dans un théâtre, et tentent de l’étonner par toutes sortes de tours. »

Une série assez spéciale qui m’est surtout resté en mémoire pour l’introduction chantée par une fillette de 8 ou 9 ans – qui doit donc avoir maintenant une bonne quarantaine bien tassée – avec une voix qui irrite vraiment les oreilles.

Durant les 13 épisodes, on voit en ombre chinoise le chambellan du roi qui annonce quel prince va tenter sa chance pour faire enfin réagir cette princesse que rien ne déride.

Voici donc le premier épisode. Et oui, la mini-chansonnette de début tape rapidement sur les nerfs.

Le réalisateur de la série, Michel Ocelot, est aussi la voix du narrateur. Une série que j’avais oubliée jusqu’à récemment par une association d’idées.

Si vous ne connaissez pas cette série qui fait quand même son âge, n’hésitez pas à la découvrir, en passant en accélérer l’insupportable générique.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 36 : Candy (1978)

Il y a deux dessins animés d’origine nippone qui ont marqué l’année 1978 : UFO Robot Grendizer (alias Goldorak) et Candy Candy (alias Candy). Les deux ont été produits par la TOEI Animation. D’un côté des robots géants qui se tapent sur la tronche durant 74 épisodes, de l’autre une romance historique de 115 ou 116 épisodes.

Tiré du manga de Kyoko Mizuki, nom de plume de Keiko Nagita, publié en 1975, la série sort en 1976 au Japon. On y suit les aventures d’une orpheline Candy recueilli par les directrices de la Maison Pony. Durant une centaine d’épisodes, on suit ses mésaventures : elle manque de se noyer et est sauvé par un personnage important, Monsieur Albert. Elle part ensuite en Angleterre, revient aux États Unis pour devenir infirmière et s’occuper de Monsieur Albert blessé durant le premier conflit mondial en Italie dans un accident de train.

Il y a d’autres personnes comme les trois frères (ou cousins, je ne suis plus trop sûr) Anthony, Archibald et Alistair, Neils et Eliza qu’on a envie de baffer à chaque apparition. Et surtout le mystérieux Grand Oncle William qui gère le destinée de Candy selon ses propres volontés.

Il faut attendre l’ultime épisode pour avoir de nombreuses révélérations, et on peut dire que pour une fois, une série ne se termine pas en queue de poisson. Même si c’est un Shojo Manga, donc à destination des jeunes adolescentes, il est emprunt de cruauté.

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