La qualité d’un logiciel se mesure-t-il en nombre de lignes de code ?

J’ai lu quelque part que Microsoft Windows Tou…Vista serait constitué d’environ 75 millions de lignes de code. Un article sur Wikipedia qui cite Andrew « Linux is obsolete » Tanembaum, estime le nombre de lignes de code des différents Windows NT (dont Windows Vista est la version 6.0), que Windows XP comptait environ 40 millions de lignes de code. Soit en gros, le doublement de la base écrite qui constitue le code de Windows Vista.

Non, je ne lancerais pas de troll sur la gourmandise de Vista, son coté sécuritaire ou autres points déjà abordé dans un précédent article.

Je me suis souvenu d’un article qui parlait de la génèse du Lisa d’Apple, l’ancêtre malheureux du premier mac sorti en 1984, et qui justement se moque un peu des lignes de code. Bill Atkinson, inventeur de la technologie QuickDraw considérait que le nombre de lignes de code n’était pas une bonne mesure et qu’un code plus long rendait l’ensemble plus lourd, plus bogué et donc moins facile à maintenir.

Devant faire son rapport hebdomadaire qui demandait le nombre de lignes de code rédigé, il inscrivit  » -2000″. En effet, il avait retravaillé une portion du code qui lui était attribué. Et étrangement, les instances dirigeantes d’Apple ne lui demandèrent plus jamais d’indiquer le nombre de lignes de code ajoutée dans la semaine.