C’est officiel : je n’ai plus envie de vivre dans le monde du libre…

Il y a plus d’un an, je poussais une gueulante contre les puristes du libre. Je pensais tout avoir vu, mais on n’est jamais sûr et certain de tomber sur pire. J’aurais dû m’en douter…

Distrowatch dans sa gazette du 5 juin 2017 a décidé de faire une « spéciale » Devuan GNU+Linux. Je me suis dit que les commentaires n’allaient pas voler très haut. Mais je ne pensais pas que l’on tomberait dans le reductio ad hitlerum dans les commentaires.

Il faut descendre au 82e commentaire, et même si on ne parle pas anglais, on sent que l’on est tombé très bas dans l’ignoble… Tout cela pour un système d’initialisation !

Je dois dire que j’ai été pris d’une nausée immédiate devant l’assimilation entre le régime mis en place par le NSDAP entre 1933 et 1945 et un logiciel libre sous LGPL 2.1 et suivante, dixit la page officielle sur le site FreeDesktop.

Si je devais récrire l’article ou refaire la vidéo de l’article de mai 2016, je ne changerai rien, mis à part que je garderai un peu plus mon calme en vidéo devant l’intégrisme presque religieux d’une partie du monde du libre.

Pour paraphraser le professeur Hubert Farnsworth de la série animée « Futurama » : je ne veux plus vivre sur cette planète !

Les commentaires seront ouverts jusqu’au 20 juin 2017 à minuit, et comme pour l’article de mai 2016, je n’interviendrai pas, sauf pour sucrer les commentaires qui tournent purement à l’insulte.

En vrac’ plus ou moins libre

Un petit florilège de liens pour ce jeudi, à la fois dans le domaine du libre et de la vie réelle..

C’est tout pour aujourd’hui. Bonne fin de journée.

Ubuntu : quand l’extrémisme libriste se rue sur un simple texte légal.

A croire que certains extrémistes libristes continue à faire des émules. La cause ? Un texte légal qui s’affiche au premier démarrage de Mozilla Firefox 3.0. Un « cluf » en plus léger et en plus lisible. Et voici qu’un tsunami de propos plus irresponsables et déconnecté de la réalité pleuvent sur l’un des logiciels libre parmi les plus connus.

Le bogue ouvert sur Launchpad vaut son pesant de cacahuètes coté extrémisme. Parmis les solutions proposées :

  1. Virer Mozilla Firefox de l’installation par défaut et le remplacer par IceWeasel, la version débianisée de Mozilla Firefox.
  2. Enlever carrément Mozilla Firefox et le remplacer par un « aBrowser ».
  3. Utiliser par défaut Epiphany (qui utilise le même moteur que Mozilla Firefox, mais sans le texte voué aux gémonies)

Stemp a pondu un billet sur son blog qui résume bien l’ambiance. J’ai envoyé le commentaire suivant, ignorant si Stemp l’effacera ou pas :

Désolé de le dire aussi cruement, mais cette histoire, c’est de la sodomie de mouche.

Passer à IceWeasel serait une erreur qui ferait perdre nombre d’utilisateurs à Ubuntu, car nombre de personnes qui utilisent pour la première fois Ubuntu ne reconnaissent souvent qu’une seule icone : celle de Firefox.

Le bug sur launchpad est gavée de haine, de crachats sur la fondation qui fait tout pour pondre un navigateur respectueux des utilisateurs et des normes.

La réponse risque d’être pour beaucoup : allez vous faire voir ubuntu, et ils resteront sur Windows, ou utiliseront une autre distribution.

Pour moi, ce bogue, c’est la signature de l’arrêt de mort d’ubuntu pour une frange non négligeable de ses utilisateurs, à cause de personnes trop plongées dans leur extrémismes libristes.

S’il y a une histoire à la « Abrowser », ma réponse sera : format et install fedora.

Triste à dire, mais je pense que je le ferais après près de 4 ans d’ubuntu (ma première ubuntu ayant été la dapper).

Cordialement,

Quelques liens pour compléter cette histoire, désolé, mais ils sont tous en anglais :

Le bogue 439604 qui reprend les arguments du bogue sur Launchpad. Le bogue 443918 qui a corrigé le problème sur les versions de développement et potentiellement sur les versions stables à venir.

L’argumentaire de Mitchell Baker, membre de la Fondation Mozilla.

Maintenant à chacun de se faire sa propre idée. Pour moi, si Intrepid Ibex suit une idée « extrémiste », mais réponse sera simple : même si je n’aime pas outre mesure la Fedora, elle m’accueillera à bras ouvert.