« Qu4rtus », le retour d’In Limbo.

In Limbo, c’est un groupe de rock progressig français qui existe depuis 2002, avec son premier album « Somnebuleux » en 2008. Vous pouvez écouter l’album en question sur Altermusique.org.

La dernière fois que j’avais parlé du groupe, c’était en février 2016, avec « Allegories ».

Depuis plus rien. Le groupe semblait avoir disparu. C’est ainsi que j’ai été surpris d’apprendre la sortie de « Qu4rtus » via une alerte de Bandcamp.

Comme son nom peut le laisser penser, c’est le quatrième album du groupe. Comme les autres albums et EP du groupe, on est sur du « copieux » : près de 48 minutes pour 6 pistes. Toutes les pistes font entre 4 et 5 minutes, mis à part deux plus longues de 12 et 13 minutes respectivement.

Le groupe ne se renie pas et nous propose un rock progressif qui aurait pu trouver sa place aisément à cette époque bénie de la musique où l’auto-tune tenait de la science fiction.

Le mixage est propre, on peut dire même meilleur que sur l’album précédent. La deuxième piste « Chaos » me fait penser à la première période de King Crimson dans sa composition et son ressenti. L’influence crimsonniene se fait aussi entendre sur la piste « L’entrave [The Hindrance] ».

Comme pour l’album précédent, les pistes s’enchaînent les unes après les autres sans trop de difficulté. On a au final l’impression d’avoir une seule piste de 48 minutes, découpée en sous-pistes. Cela me fait un peu penser à l’album « Tales from Topographic Oceans » de Yes avec une piste par face de disque vinyle.

Quant à la piste la plus longue de l’album, « K.O. », je ressens des influences floydiennes dans sa mélodie.

L’album aura pris son temps à arriver, mais il en vaut largement l’écoute. De plus, il est en téléchargement à prix libre sur Bandcamp, autant se faire plaisir !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier vendredi du mois d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la série des BSDs libres, je demande OpenBSD qui vient de sortir en version 7.5. Plus d’information dans les copieuses notes de publication.
  • Gee qui est déjà à l’origine de l’excellent « Superflu Riteurnz » a annoncé la sortie à venir d’un petit jeu sous le nom de « Little Brats ». Il faut – sans être attrapé par la maitresse – faire un maximum de bétises…
  • Prenez une dose de PipeMania, une dose de chemin à construire, un Amstrad CPC 6128. Secouez bien le tout et vous aurez « Auto Amy », un casse-tête assez intéressant.

Côté culture ?

In Limbo renait de ses cendres pour proposer un nouvel album à prix libre, « Qu4rtus ». Si vous aimez le rock progressif franchement inspiré des années 1970, cet album vous parlera.

Pour finir, un aperçu de « Auto Amy » joué avec l’émulateur RetroVirtualMachine.

Sur ce, bon week-end

Confession d’un amateur de musique, épisode 4 : ma découverte de la musique libre avec Tryad…

Quatrième épisode de cette série, il sera plus fourre-tout que les précédents, car il ne concerne pas un genre en particulier. Mais une méthode de publication, la musique libre.

C’est vers 2006 ou 2007 que je découvre Jamendo, ainsi que des sites comme Altermusique ou dogmazic. Je ne sais plus par quel moyen j’entends parler d’un mouvement que je trouve bizarre : la musique sous licences libres. De la musique qu’on pouvait récupérer gratuitement et légalement, comme je l’avais fait pour mon système d’exploitation.

Un des albums qui cartonnait à l’époque, c’était « Listen » de Tryad. Je sortais d’une époque où je récupérais illicitement un peu de musique commerciale sur des réseaux comme Kazam ou encore sur Limewire… Toute une époque 🙂

J’étais déjà utilisateur de logiciels libres, mais de la musique sous licence libre, je me suis dit « Quoiiiiiiii ? »

J’ai donc lancé la lecture de l’album, m’attendant au pire, et une fois passé la première piste, je tombe sur « Breathe ». Et c’est le coup de coeur.

Je me suis alors mis à fouiller frénétiquement les sites de musique libre, et comme pour la musique commerciale, j’ai trouvé à boire et à manger.

Mais surtout des artistes que j’ai continué de suivre par la suite : Ehma, Roger Subirana (dont je reparlerai dans un futur billet), Zero Project, Strange Zero, In Limbo, Marker Beacon ou plus récemment Lily Anne Jutton. J’ai dû en oublier une tripotée ou deux, mais cela m’a permis de m’ouvrir à des univers musicaux que j’aurais boudé autrement…

« Allegories » d’In Limbo : un LP concept et savoureux.

Quand une semaine devient musicale, il n’y a rien à faire, sinon s’en mettre plein les oreilles. In Limbo, groupe de rock progressif instrumental normand, a sorti le 3 février à prix libre son troisième LP, « Allegories », après « Interstice » en 2013 et « Somnebuleux » en 2008.

Pour ce nouveau LP, le groupe a développé le concept déjà titillé dans son précédent oups, « Impression in D », dont j’ai parlé en juin 2014.

En gros chaque piste met une note du solfège à l’honneur, avec un petit jeu de mots à la clé.

Même s’il y a une note qu’on peut qualifiée de « chouchoute » étant donné qu’elle a deux pistes qui lui sont dédiées, on retrouve ici la patte du groupe qui sent bon le rock progressif des années 1970. On ne peut pas nier le côté progressif de l’ensemble, chaque piste faisant entre 4 et 9 minutes pièce.

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Pour le logiciel libre, monde gangréné par les idéologues enfermés dans leurs tours d’ivoire…

Côté musique ?

  • Vous aimez le metal progressif bien technique à chant clair ? Alors, le deuxième album des Dissona « Paleopneumatic » sera pour vous.
  • Le rock plus classique teinté de stoner à votre préférence ? Alors le premier EP de Savahah, « Deep Shades » sera pour vous.
  • Vous aimez le Power Metal assez inspiré Iron Maiden ? Essayez l’album d’Altair, « Lost Eden »

En vrac’ musical du mercredi.

Quelques liens en vrac’ consacré à la musique. Les deux ou trois premiers ont été trouvés via le réseau à l’oiseau bleu.

Bon mercredi !

Bilan musical 2014 : où comment je me suis cultivé légalement sans verser le moindre centime aux requins de l’industrie de l'(in)culture musicale.

L’année 2014 prend fin avec la SCPP qui retient difficilement une jouissance presque physique quand elle annonce qu’elle obtient le blocage du site ThePirateBay en France. Non seulement le blocage sera contre-productif et facile à contourner, mais cela reculera encore un peu l’arrivée en France d’une offre légale potable, et continuera la fin de la production d’artistes aussi jetables que des mouchoirs en papiers usagé.

Bref, en dehors de cette péripétie judiciaire qui sera un fiasco de plus à rajouter au long passif des sociétés voulant protéger les rentes des « ayants-tous-les-droits », je vous propose le bilan d’un passionné de musique qui a réussi à se cultiver pour pas trop cher et sourtout sans verser le moindre centime aux majors tout en restant dans la légalité la plus complète.

Si, c’est possible. Je remercie au passage Bandcamp (en gros 90% de la liste qui suit), Price Minister et les artistes ou groupe qui vendent directement leurs albums aux auditeurs sans passer par le circuit classique.

Mais avant toute chose, la photo des 32 albums que j’ai pu avoir cette année, sans passer par la case majors. J’espère n’en avoir oublié aucun. Pour l’album des « Have The Moskovik » (avant dernière ligne à droite, je me suis trompé, juste après le « Dear Pariah »). Oups 🙁

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Opération transparence !

Avec un titre digne d’un mauvais film d’espionnage, j’ai décidé de faire un petit listing des coûts engendrés par la catégorie musique de mon blog. Je vais prendre la période janvier à juillet 2014 comme exemple, en sachant que la moyenne est à peu près la même depuis environ deux ans, même si j’ai levé un peu le pied.

Comme je l’ai précisé dans un précédent article, chaque fois que je parle d’un album, c’est que je l’ai acheté, ou encore et je le précise en toutes lettres, je l’ai reçu en cadeau de la part du groupe ou de l’artiste, comme pour l’EP d’In Limbo.

Juillet 2014 : Transition et Cyborgs de Kassiel : 2×5€

Juin 2014 :

Mai 2014 :

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Impressions in D : nouvel opus des In Limbo.

Les normands du groupe In Limbo propose un nouvel opus de leur rock progressif qui sent toujours aussi bon les sonorités des années 1970, période de glore des pionniers du mouvement musical, comme Pink Floyd, Genesis (époque Peter Gabriel) ou encore King Crimson. J’avais parlé de leur précédent album dont le groupe m’avait envoyé une des rares versions physiques mises à disposition.

En tant que fan de longue date du groupe, j’ai eu droit, en avant-première, à un des rares exemplaires physique, encore une fois. Comme pour les autres albums, l’EP est sous licence libre CC-BY-SA.

Cet EP de deux pistes reprend des compositions récentes du groupe, tout en faisant la part belle à des jeux de mots musicaux.

Les deux pistes s’appellent en effet « RéImpression » et « MiGration ». Vous ne saisissez pas le jeu de mots qui se cache derrière ? Ré et Mi, ça ne vous dit rien ? 😀

Sans oublier que le titre même de l’EP est musical. Impressions in D, où D et Ré correspondent à la même note, en fonction des alphabets musicaux.

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« Interstices » d’In Limbo : 35 minutes de bonheur ?

En 2010, je parlais rapidement du premier opus du groupe de rock progressif français « In Limbo », « Somnebuleux« . Celui-ci est toujours disponible sur le site du groupe qui fait l’effort de publicer ses albums sous licence Creative Commons BY-SA. Groupe de rock progressif qui se déclare avoir des racines dans la musique des années 1970.

Yôme, bassiste, batteur et guitariste du groupe a annoncé la disponibilité prochaine du deuxième album, « Interstices » qui doit sortir le 6 novembre 2013. En tant que fan de longue durée du groupe, j’ai pu recevoir en avant-premiere une des rares versions physiques de l’album. Ce qui m’a fait chaud au coeur vu que j’aime bien ce groupe.

Celui-ci sera disponible comme son prédécesseur en libre téléchargement (MP3 320 en téléchargement direct, flac via bittorrent, le réseau des méchants pirates informatiques, dixit les requins Majors du disque).

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