De l’absence de culture flagrante des dirigeants de vendeurs de galettes.

Ayant lu – en diagonale – le rapport Zelnick – alias Hadopi 3 – en dehors du rejet idiot de la licence globale (qui est selon moi une des voies à explorer pour une rémunération plus juste des auteurs), et en dehors de la mise sous perfusion des intermédiaires que la révolution numérique rend obsolète, il m’est revenu une citation célèbre d’un certain Maximilien de Robespierre.

« Louis doit mourir parce qu’il faut que la patrie vive. »

Le Louis en question est Louis XVI, et cette phrase a été prononcée lors du procès de Louis XVI début 1793.

Et si on remplace « Louis » par « L’industrie du disque » et « patrie » par « musique », on comprend à quel point cette phrase est prémonitoire.

La musique a vécu avant qu’elle soit matérialisée dans du vynil, puis du plastique, elle vivra après le vynil et le plastique. Les mouvements luddistes se sont toujours cassés les dents, et l’industrie du disque dans son combat luddiste contre l’internet fera de même.