En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième samedi de mars 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Un petit complément à l’article consacré à Microsoft Bob :

Sur ce, bon week-end !

Alors Gnome 40, évolution ou révolution ?

Utilisant de nouveau Gnome depuis le mois de juin 2020 après 5 années passées sous Xfce puis Mate Desktop, je dois dire que j’ai été intrigué par l’arrivée d’une nouvelle présentation générale pour le Gnome Shell.

Au moment où je rédige cet article, le 1er février, la version 40 (ancienne 4.0) est en pleine pré-bêta. En effet, la version alpha a été officialisée le 26 janvier, dixit Phoronix.

J’ai donc pris une EndeavourOS et j’ai fait installer Gnome dessus. Autant me simplifier la tâche au maximum, après tout, c’est le but premier de l’informatique, non ? 🙂

Je vous conseille de faire les opérations de compilation et d’installation en ligne de commande, pour éviter tout désagrément.

L’installation se passe via des paquets AUR. Le premier ? gsettings-desktop-schemas-git, ensuite il faut installer meson. Pour éviter un problème au moment de l’installation de la nouvelle version de mutter, il faut entrer la commande sudo pacman -Rdd gnome-shell

Une fois mutter-40alfa installé, il faut faire compiler libgweather-git, puis enfin gnome-shell-40alfa.

Un redémarrage plus tard, la version alpha du Gnome-Shell de Gnome 40 est disponible.

Ma première impression est que c’est sympa à utiliser. Bon, cela fait penser à une utilisation pour une tablette tactile, mais cela reste supportable pour de l’utilisation à la souris. Rien que la présence du dock en bas permettra d’avoir plus d’icones dans celui-ci qu’avec une utilisation verticale. Cette version risque de signer la mise à mort d’extensions comme dash-to-dock ou dash-to-panel.

Il est fort probable que lorsque Gnome 40 sera officiellement disponible, je l’utilise sans la moindre extension, sauf la météo et le notificateur en haut à droite. Révolution ? Non. Évolution, oui.

Un retour vers Gnome, après presque 5 ans d’absence ?

J’ai toujours été un utilisateur de Gnome, bien que l’ayant abandonné en mars 2015 au profit de Xfce, puis au profit de Mate-Desktop, en novembre 2015. Cependant, même si j’avais critiqué sa tablettisation croissante, dans mon coeur, j’avais toujours une place pour cet environnement que j’avais connu au début de mon aventure ubuntu en juin 2006 avec la mythique Ubuntu 6.06 LTS.

Au fil des années, j’ai fini par m’apercevoir que certaines fonctionnalités de Gnome me faisait de plus en plus de l’oeil. Ne serait-ce que la possibilité d’avoir une gestion fine de mon agenda, le support croissant de Wayland – même s’il y a toujours de trous au niveau logithèque – comme les enregistreurs d’écran pour faire des vidéos.

J’ai réussi à contourner ce problème avec l’extension EasyScreenCast le temps que d’autres outils arrivent.

Quand j’ai personnalisé l’environnement pour le rendre un peu plus agréable au quotidien, j’ai limité l’ajout d’extensions tierces presque au strict minimum. À savoir :

  1. L’outil OpenWeather pour avoir la météo directement sous la souris sans avoir besoin de cliquer sur la date pour l’afficher.
  2. L’extension « Dash-to-dock » pour toujours avoir sous la souris mes lanceurs d’applications.
  3. L’extension incluse dans Pamac pour avoir un accès rapide à l’outil et m’informer des mises à jour quand elles arrivent.

Bien entendu, il y a aussi l’extension EasyScreenCast que j’active quand je veux faire un enregistrement de vidéo. Autant dire que j’ai tout fait pour limiter la casse.

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3 ans de nouvelles interfaces pour les distributions GNU/linux : quel bilan ?

Il y a 3 ans, j’écrivais un article dans lequel je précisais que mon archlinux de l’époque (qui était propulsée par le noyau 2.6.38) proposait Gnome 3.0. Même si c’était encore à l’étape de la 3.0 release candidate.

Je me souviens encore des grands cris d’orfraie à l’arrivée du duo Gnome Shell et Unity.
Il faut se souvenir que c’est à l’époque de la Ubuntu 11.04 qu’Unity est arrivé.

Pour des raisons d’ordre technique, cette surtouche aux outils de Gnome utilisait l’ultime version de la génération 2.xx de Gnome, quand Unity faisait ses premiers pas.

Red Hat répliquait avec sa Fedora Linux 15 en mai 2011. Oui, cela fait 3 ans qu’Unity comme Gnome Shell sont proposés pour servir de surcouches aux outils de Gnome. Sans oublier des projets à la très courte durée de vie, comme les Mint Gnome Shell Extensions pour la Linux Mint 12 (basée sur la Ubuntu 11.10)… Si vous n’avez pas connu cette version, j’avais capturé en vidéo la LinuxMint 12 à l’époque.

Les deux interfaces, développées par l’équipe de Gnome et par celle d’Ubuntu, partent du même constat : les écrans informatiques se démultiplient, il faut donc une interface passe-partout, que ce soit sur un écran d’ordinateur, ou sur une tablette.

Mais il faut quand même se souvenir à quoi ressemblait les deux premières versions des environnements nouvelle génération. Ne serait-ce que pour voir les progrès effectués depuis. J’ai donc récupéré une ISO de la Ubuntu 11.04 et de la Fedora 15 Linux.

Merci à Archive.org pour m’avoir aidé à retrouver vieille ISO de la Fedora Linux 15, Canonical proposant un répertoire old-releases pour les versions qui ne sont plus supportées depuis au moins 18 mois à deux ans.

J’ai utilisé une clé USB pour faire démarrer mon portable Toshiba Satellite, et faire une capture d’écran des deux environnements d’origine. Si j’ai pu simplement utilisé la commande dd pour « graver » l’ISO de la Fedora Linux 15, pour la Ubuntu 11.04, je suis passé par une machine virtuelle pour pouvoir « graver » l’ISO sur la clé USB.

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La deuxième génération de distributions GNU/Linux simplificatrice pour démocratiser le logiciel libre ?

Comme chaque année depuis au moins les années 2002 – 2003, on annonce l’arrivée de l’année où les distributions GNU/Linux renverseront la table. Et chaque année, les experts qui prédisent cela repartent « la queue entre les pattes ».

Il y a eu bien entendu des occasions manquées, comme avec MS Windows NT 6.0 plus connu sous le nom de Vista qui s’est résumé ainsi : sur 100 utilisateurs déçus, 90 sont retournés vers MS Windows XP, 9 sont allés voir chez la Pomme si l’herbe était plus verte, et le dernier est allé du côté des distributions GNU/Linux.

A l’époque, et depuis fin 2004, Ubuntu a été un grand pourvoyeur de nouveaux venus. Qui sont soit restés avec Ubuntu ou ont par la suite été voir ailleurs, que ce soit chez Red Hat via la Fedora Linux, Debian GNU/Linux, ou pour les plus branchés de masturbation intellectuelle vers ArchLinux ou encore Gentoo Linux.

Cependant, ce mouvement a été limité, car il faut le dire, même si Ubuntu est une très bonne distribution pour aborder le monde merveilleux du logiciel libre, elle n’est pas entièrement fonctionnelle « out-of-the-box ».

A cause des contre-productifs brevets logiciels sources de procès sans fins – dont les seuls bénéficiaires sont les patent-trolls et les avocats spécialisés – l’utilisateur est castré dans les possibilités qui s’ouvrent à lui.

En effet, et même si cela défrise les barbus, on ne vit pas dans un monde où les formats ouverts sont la norme. Il faut – et faudra encore durant quelques années – avoir la possibilité de faire lire par les logiciels audio ou vidéo des formats aussi ouverts que l’esprit d’un intégriste religieux : mp3 ou flash par exemple.

Or, certains utilisateurs seront frustrés de ne pas pouvoir lire leurs mp3 directement, et ils vireront ce « Linux de merde incapable de faire quoi que ce soit. »

Depuis deux ou trois ans, LinuxMint a commencé à prendre le relais, et une des ses forces, c’est de pouvoir être utilisable dès le départ. Mais ce n’est pas le seul avantage.

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