Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 49 : « Les sous-doués passent le bac ».

Oui, je suis d’accord, ce n’est ni une série, ni une émission mais ce film a tellement de fois été rediffusé sur les différentes chaînes de télévision qu’il fait partie de mes mémoires.

Nous sommes en 1980. Un jeune débutant, Daniel Auteuil incarne Bébel, forte tête dans une boite à bac connu pour ses résultats médiocres, le cours Louis XIV qui affiche un zéro pointé au bac en terme de réussite.

Avec les autres cancres de la classe de terminale, ils mènent la vie dure à Maria Pacome, la directrice qui n’hésite pas à investir dans la dernière nouveauté en provenance des États-Unis pour leur faire décrocher le bac, même contre la volonté farouche des élèves à ne rien vouloir apprendre.

Ce film est une vraie source à gags et à situations plus que comique. Que ce soit la bombe, la machine à apprendre, le professeur de sport qui ressemble à un gorille de boite de nuit, les crasses faites à la fille de la directrice, on n’arrête pas de rire. Sans oublier l’élève qui couche avec tous les garçons de la classe, si possible en plein cours…

Je dois dire que la machine à apprendre, donneuse de gifles et d’uppercuts, est un de mes moments préférés.

Vous comprenez pourquoi, maintenant ?

Je vous laisse (re)découvrir ce classique du début des années 1980. Sa suite, « Les sous-doués en vacances » n’est pas aussi bonne, c’est même de mon point de vue, un ratage complet.

« First Blood », premier et meilleur film de la saga John Rambo ?

J’ai toujours considéré la série John Rambo comme un ensemble de films d’action ressemblant à des films de commande pour la propagande de l’époque de Ronald Reagan, combattant les méchants viet-namiens ou encore les méchants afghans et soviétiques. Rambo 2 est sorti en 1985 et le 3 en 1988.

C’est en écoutant la pluie tomber en ce 13 juillet – ou octobre en avance ? – que j’ai eu envie de voir le premier film de la saga John Rambo, celui sorti en 1982. Car j’avais entendu dire que ce n’était pas un bête film d’action.

Je dois dire que j’ai adoré le film, bien que n’étant pas franchement amateur de ce genre cinématographique.

Replaçons-nous dans le contexte de l’époque. Silvester Stallone sort tout juste du succès du deuxième film de la saga Rocky Balboa qu’il intègre le film basé sur le roman de David Morell sorti près de 10 ans plus tôt en 1972.

John Rambo est un ancien béret vert, vétéran du conflit qui secoua la péninsule indochinoise entre 1961 et 1975. Le film commence alors qu’il est à la recherche d’un de ses camarades de combat. Il apprend que ce dernier est mort quelques mois plus tôt d’un cancer lié à l’agent orange.

Il repart donc sur la route, et arrive dans la petite ville de Hope où le shérif Teasle, incarné par Brian Dehenny – le prend pour un vagabond. Il l’emmene jusqu’à la sortie de la ville. John Rambo étant écoeuré décide de faire demi-tour et il est arrêté assez violemment. Il est par la suite maltraité par les hommes du shérif ce qui refait monter en lui les souvenirs douloureux des maltraitances subies.

Il s’évade et s’ensuit une chasse à l’homme qui est le thème principal du film. On n’est pas face à un soldat entraîné à tuer mais face à un vétéran qui se fit cracher dessus dès son retour par les mouvements pacifistes qui rejettait aussi bien la guerre au Viet-Nam – à raison vu comment la chute de Saigon s’est déroulée – mais aussi les vétérans qui ne revenait pas complètement intacts.

Il faut se souvenir qu’en 1982, la guerre du Viet-Nam est à peine fini depuis un peu plus de 6 ans. Autant dire que cela a été un film – surtout avec le dénouement qui arracherait des larmes au coeur le plus dur – qui a marqué et qu’il faut revoir, même si sur certains plans, il fait son âge.

« Dead Zone », le film de 1983 de David Cronenberg, meilleur que la série du même nom ?

J’ai toujours aimé la SF et le fantastique, surtout quand on prend comme base un roman aussi connu que celui de Stephen King.

En 1983, David Cronenberg sort la première adaptation en film de l’oeuvre de Stephen King. Avec Christopher Walken dans le rôle de Johnny Smith, l’homme ayant acquis des dons de voyance suite à plusieurs années dans la coma, et surtout un inoubliable Martin Sheen dans le rôle du salaud, pardon, je voulais dire Greg Stillson. Les pouvoirs de Johnny lui pourrissent rapidement la vie, même si durant le film, ils lui sont plus d’une fois utiles. Et comme tout pouvoir, c’est une arme à manier avec précaution.

Je viens de revoir le film et je dois dire qu’il est largement meilleur que la série sortie dans les années 2000 et qui s’étira sur 6 interminables saisons.

Je trouve que la série prend un peu trop de liberté par rapport au film, surtout l’histoire du fils de Johnny Smith qui est inexistante dans le film et dans le roman. Si vous voulez voir le duo Christopher Walken et Martin Sheen, ce film est pour vous. Les effets spéciaux dans les visions de Johnny ont très bien vieilli.

« Dans la peau de Jacques Chirac », 15 ans après… Déjà ?

Mon enfance, mon adolescence et mes premières années de jeune adulte ont été marquées par une figure incontournable de l’opposition politique, Jacques Chirac. Mis à part la parenthèse de 1986-1988, Jacques Chirac a été la figure de l’opposant politique.

Pourquoi est-ce que je parle de ce film réalisé par Karl Zéro et dont la voix off est assuré par Didier Gustin ?

Tout simplement que j’ai eu envie de le revoir partant d’un article qui parlait des disquettes 8 pouces utilisées le 10 mai 1981 pour l’annonce du résultat de l’élection présidentielle, à un article de France Inter parlant des différents débats de 1974, 1981 et 1988 et des phrases chocs retenues. Je me suis alors souvenu de ce film sorti en 2006.

L’extrait concernant le débat de 1995 en Jacques Chirac et Lionel Jospin étant tiré du film de 2006, « Dans la peau de Jacques Chirac ».

La bande annonce nous accueille avec la pastille concernant l’annonce de la dissolution de l’assemblée nationale en 1997.

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Culture et confinement, épisode 4.

Je dois dire que je profite de ce deuxième confinement pour me faire quelques plaisirs culturels, comme découvrir des films vieux de plus de 25 ans dont ma connaissance se limitait à une affiche et parfois une bande annonce.

Le premier film dont j’ai envie de parler, c’est « The Shawshank Redemption », connu en France sous le nom « Les évadés ». L’histoire se déroule sur une vingtaine d’années et raconte les mésaventures de Andrew Dufresnes, joué par Tim Robbins, accusé à tort du meurtre de sa femme et de son amant et de ses compagnons de mésaventures dont un magistral Morgan Freeman dans le role de Red, le « brocanteur » de la prison qui arrive à tout faire passer, même les objets les plus incongrus.

Je dois dire que c’est un film qui passe sans qu’on s’en rende compte. Il dure plus de 2 heures et il m’a littéralement collé à l’écran. C’est un film très dur, surtout quand on voit des gardiens tabasser à mort des détenus – mais qui vous prend aussi aux tripes. Un peu comme « La ligne verte ».

Dans la série « grands classiques que j’ai enfin vu », parlons d’un des films les plus connus de l’année 1957, « 12 Angry Men » ou « 12 hommes en colère » de Sidney Lumet. Dans ce drame, on vit les débats houleux d’un jury qui doit décider d’envoyer sur la chaise électrique un jeune homme de 18 ans. Henry Fonda, le juré n°8 est le seul à ne pas croire en la culpabilité de l’accusé.

Dans cette tragédie qui unient les trois unités (temps, lieu et action), on voit le combat mené par Henry Fonda. On ignore jusqu’à la fin quelle sera la décision du jury. Le film n’a pas trop mal vieilli, surtout quand on se souvient que le film a été tourné au milieu des années 1950.

C’est tout pour cet article. En espérant vous avoir donné envie de voir ou revoir deux classiques du cinéma américain, loin des « blockbusters » actuels au scénario qui tiennent sur un ticket de métro 🙂