Une expérience geek donc indispensable : migrer sans trop de peine une Viperr X alpha1 vers une base Fedora 32.

Viperr, c’est ma Fedora préférée. Je l’ai toujours aimée. Mais depuis environ 3 ans et l’annonce de la version 10 alpha1 alias Shub Niggurath, ça bouge plus trop 🙁

En décembre 2018, j’avais fait une vidéo dans la série des distributions (in)justement oubliées où je présentais une Viperr X alpha1 migrée jusqu’à une base Fedora 29 en montant de versions progressivement : en gros, de la 26 vers la 27, puis la 28 et la 29. Le seul bug que j’avais rencontré, c’était que la police d’affichage dans Terminator était explosée.

En fouillant le forum de Linuxtrack, je suis tombé sur un fil qui raconte les migrations suivantes, avec les écueils qui arrivent entre temps. J’ai voulu voir par moi-même ce que cela donnait, sachant que modulo le bug dans Terminator, les montées en version jusqu’à la base Fedora 29 se ferait sans trop de casse.

J’ai donc appliqué la méthode conseillée : sur la base Viperr X alpha, j’ai vérifié qu’il n’y avait aucune mise à jour, puis j’ai rajouté le greffon dnf-plugin-system-upgrade.


sudo dnf install dnf-plugin-system-upgrade

La montée en version se faisant en deux étapes :


sudo dnf -y system-upgrade download --refresh --releasever=27 --allowerasing
sudo dnf system-upgrade reboot

En augmentant à chaque fois la valeur de releasever partant de 27 pour arriver à 32, en montant d’une version à chaque fois. Il a fallu une petite demi-heure pour que chaque migration se fasse.

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Le monde du libre en voie d’être gangréné par les « croyances » ?

Avant toute chose, avant que l’on me sorte que je cherche à toujours avoir raison – et je tiens à remercier la personne qui m’a fait me souvenir d’un petit texte écrit par Arthur Schopenhauer « L’art d’avoir toujours raison » – et qu’on me réplique que j’utilise le stratagème XI que l’on peut résumer faire d’un cas précis une généralité, je tiens à préciser que je suis parti d’un argument et que je l’ai démonté par l’expérience.

Venons-en donc au coeur du sujet. Dans sa gazette du 4 février 2019, Distrowatch annonçait que le projet SystemRescueCD basé durant des années sur Gentoo avait migré sur Archlinux.

Dès le deuxième commentaire, on tombe dans la croyance. Je cite le passage principal :

So – Arch now, not Gentoo?

Can’t be used to install Gentoo.

Au commentaire 21, une couche est rajoutée et toujours le passage principal :

I agree completely with the second post this week.

Gentoo will become much more difficult to install without SystemRescueCD.

Par deux fois, des personnes nous disent qu’il sera difficile voire impossible d’installer Gentoo avec la nouvelle génération de SystemRescueCD. Sans avoir même vérifié. Tout cela car la base change et que le satanique systemd est employé.

Les personnes ont-elles vérifié cette affirmation avant de s’exprimer ? Que l’on prenne le guide d’installation de Gentoo ou sa cousine Funtoo, c’est la même chose…

Il suffit de jeter un oeil sur la documentation de Gentoo et Funtoo que c’est au final les mêmes étapes.

En gros :

  1. On démarre sur un système live
  2. On partitionne le disque dur / SSD cible
  3. On monte les partitions
  4. On récupère une archive précompilée qui sera le système installé
  5. On extrait le contenu de l’archive sur le point de montage définit comme la nouvelle racine
  6. On passe en chroot (on dit que la racine du système est celle de l’archive, pas celle du système live de démarrage)
  7. On met à jour les ports et on compile les modifications
  8. On installe le noyau puis le gestionnaire de démarrage
  9. On finit les réglages nécessaires au premier démarrage
  10. On redémarre et on peut s’attaquer à la suite

Même si la documentation de Gentoo est un peu plus découpée que celle de Funtoo, c’est la marche à suivre.

J’ai donc simplement vérifié – et cela m’a demandé une heure et demie de patience – l’hypothèse émise par deux personnes sur Distrowatch.

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Un an chez Free Mobile, quel bilan ?

Cela fait un an aujourd’hui que je suis chez Free Mobile. J’ai eu envie de faire un petit bilan d’une année chez le quatrième opérateur de téléphone mobile.

Sur le plan financier, je suis plus que largement gagnant. Avant, j’étais chez BTP Bouygues Télécom, et j’avais pour 30 € par mois droit à 90 minutes et dans les 30 SMS. La minute supplémentaire devait être dans les 0,38 €, le SMS hors forfait dans les 0,25 € pièce. Je cite de mémoire, car j’avoue que je ne m’en souviens plus trop.

J’ai parfois dépenser jusqu’à deux heures, et mon record a été une facture de 65 €, la plupart du temps je tournais dans les 40 à 45 € liés aux dépassements. Et comme je ne voulais pas me réengager sur un an ou deux ans pour avoir changé la durée de voix de mon forfait…

Etant abonné FreeADSL, je ne paye plus que 15,99 € par mois. Donc, en l’espace d’un an, j’ai économisé en 20 et 25 € par mois ! Donc en gros, j’ai économisé entre 240 et 300 € au final… Pour une consommation téléphonique sans crainte d’une mauvaise surprise en fin de mois, arrivant à du 3 heures par mois en moyenne.

Quant on a un budget d’environ 700 € par mois, en économiser 20 à 25, c’est toujours cela de pris pour mettre dans l’alimentation, voir de côté par sécurité.

C’est vrai, quelle idée folle de privilégier son alimentation sur son téléphone mobile et le forfait qui y est associé ?

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