Vieux Geek, épisode 129 : « Infernal House », le meilleur jeu d’aventure point’n’click de l’Amstrad CPC.

Les jeux d’aventures sur Amstrad CPC à la fin des années 1980 jusqu’en 1993, c’est essentiellement du textuel, du semi-textuel avec des images représentant les différents lieux et beaucoup plus rarement du point’n’click comme sur les Atari, Amiga et autre PCs de l’époque.

Il y a eu quelques ovnis comme le Manoir de Mortevieille, sorti en 1988 ou 1989 chez Lankhor. Toujours chez Lankhor, 1991 verra la sortie d’un point’n’click du nom d' »Infernal House ». Graphiquement et techniquement, c’est une sacrée claque.

On y joue le rôle d’un détective privé qui voir une vieille affaire revenir à l’actualité, suite à la disparition d’une amie proche, Sophie.

L’interface est entièrement graphique, le pointeur étant contrôlé par les touches fléchées et la barre d’espacement. On a une dizaine d’actions disponibles pour résoudre cette énigme dans un temps plutôt limité : 2 h 30 et pas une seconde de plus.

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Vous reprendrez bien une petite dose de « Cyanure » ?

Je suis pas trop roman policier, mais je dois dire que je suis tombé sur un petit bijou hier, un roman de la suédoise Camilla Läckberg, « Cyanure ».

Publié aux éditions Actes Sud, c’est encore une digne représentante de l’école du policier suédois, qui a donné la célèbre trilogie Millenium.

Dans un cadre digne d’une tragédie classique (unité de lieu, de temps et d’action), Camilla Läckberg nous régale avec un drame qui se passe dans un cadre familial cossu.

Pour résumer l’intrigue, rien ne vaut ce résumé trouvé sur la fiche de la FNAC :

Martin Molin accompagne sa petite amie Lisette sur l’île de Valö pour une réunion de famille juste avant Noël. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un magnat industriel, meurt étouffé, juste après avoir annoncé à ses enfants qu’il les a déshérités. Martin se rend vite compte qu’il a été assassiné au cyanure. Une tempête de neige fait rage, l’île est isolée du monde et Martin décide de mener l’enquête. Offrant une pause à Erica Falck, Camilla Läckberg tisse un polar familial délicieusement empoisonné.

Une longue nouvelle de 150 pages, mais l’intrigue est bien ficelée. Je ne regrette pas l’achat, et si vous voulez découvrir Camilla Läckberg, c’est une bonne introduction.

Cinéma… Ca faisait longtemps, tiens ;)

J’ai profité de cet après-midi de Noël pour me regarder un film intéressant au lieu des naiseries films plein de bons sentiments qui envahissent les chaines de télévision en ce 25ième jour du mois de décembre.

J’ai donc regardé un film qu’un certain diablotin m’avait conseillé : « La neuvième porte ». Je sais, c’est pas de la dernière nouveauté, mais je n’avais jamais vu cet excellent film policier matiné d’ésotérisme, tourné par Roman Polanski.

Johnny Depp joue le rôle d’un marchand de livres anciens, mandaté par un collectionneur fou de vérifier l’authencité d’un livre sulfureux n’existant qu’en trois exemplaires : Les Neuf Portes du royaume des ombres (De Umbrarum Regni Novem Portis) d’Aristide Torchia.

L’histoire est bien ficelée, et les cadavres s’accumulent au fur et à mesure que Dean Corso, joué par Johnny Depp assemble les pièces du puzzle.

C’est un film qui me fait penser, pour le coté policier et enquête à rebondissement, au chef d’oeuvre d’Umberto Eco « Le Nom de la Rose ».

A découvrir si vous ne connaissez pas. On ne voit pas passer les deux heures du film, et c’est avec plaisir que je me replongerais une nouvelle fois dans cette quête livresque !