N’ayons pas peur des mots : il faut une rationalisation des distributions GNU/Linux « bureautiques ».

Je parle de celles qui ont pour cible « monsieur et madame tout le monde. »

Je sais déjà que certaines personnes vont jouer les « vierges effarouchées » en psalmodiant : « il faut du choix, il faut de la liberté ». À ces personnes je répondrai deux choses :

  1. « Trop de choix tue le choix », cf cette conférence de Barry Schwartz sur le paradoxe du choix.
  2. « Ô liberté, que de crimes on commet en ton nom ! », citation attribuée à Manon Roland le jour de son exécution, le 8 novembre 1793 ou 18 brumaire an II.

Si on voulait arrêter la masturbation intellectuelle à chaque nouvelle publication d’un projet à destination bureautique, et rationaliser tout cela en ne prenant au maximum que 4 à 5 distributions GNU/Linux par famille ?

Cela donnerait quelque chose de ce style, par ordre alphabétique, en dehors de la distribution mère qui définit la famille en question :

Pour la famille Archlinux :

  1. Manjaro
  2. EndeavourOS
  3. Anarchy Linux en cas de défaillance de la EndeavourOS

Pour la famille Debian :

  1. Ubuntu et ses saveurs officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Mate pour ne citer que les principales.
  2. Linux Mint
  3. Emmabuntüs DE (pour les vieilles machines)
  4. Q4os (pour les vieilles machines)

Est-ce que les Gentoo et distributions à base de code source peuvent être appliquées aux particuliers ? Idem pour la famille des Slackware ?

Pour la famille des RedHat :

  1. Fedora
  2. OpenSuSE

Oui, cela ne fait pas grand chose. En comptant les saveurs officielles d’Ubuntu, on arrive à quoi ? Une vingtaine de distributions ?

Je ne pense pas avoir oublié de distributions incontournables dans cette liste et qui apporte des fonctionnalités que leur disparition changerait la face de ce petit monde qu’est celui des distributions GNU/Linux.

Les premières distributions GNU/Linux remontent à 1992. Qu’est-ce qui n’a pas été inventé en presque 30 ans qui pourrait l’être ?

Je n’ai pas parlé des distributions 100% libres, car il n’y en a quasiment aucune qui tienne réellement le choc dans la réalité sans jongler au niveau du matériel à acheter.

Je sais que ces propos ne vont pas plaire, et je m’attends dans les commentaires à des réponses du genre : « oui, mais tu as oublié telle distribution » ou encore du « tu es un anti-insérez la distribution- primaire. »

Non, j’ai juste utilisé des distributions GNU/Linux depuis 1996 et au quotidien depuis 2006. C’est tout 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Ultime en vrac’ dominical pour 2019. Finissons l’année en beauté.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien qui me parle cette fois. Désolé !

Petit cadeau de fin d’année, car il faut bien se foutre de la gueule du logiciel libre !

Bon week-end et vous connaissez la phrase habituelle des fins d’années ! 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Épisode 9

Après le massacre du mois de septembre, quel sera le bilan des distributions dont j’ai parlé en octobre 2014 ?

Petite digression rapide. Il est vrai que l’annonce de l’arrêt de la CondresOS (une Archlinux supportée par une équipe de deux personnes sauf erreur de ma part, imposant un dépôt tiers sur les dépots officiels, avec une dizaine d’images ISO n’était pas condamnée à échouer à court terme) ne m’a pas donné envie de publier cet article en brouillon depuis plusieurs mois.

Bref, retournons au mois d’octobre 2014.

Si on prend en compte le doublon, on arrive à 5 distributions et un BSD. Sur les 5 distributions, une morte et une renommée. Donc sur les 6 produits, 5 en vie. Encore 16% de perte. Décidément, mis à part le mois de septembre, les pertes sont plutôt limitées. Que nous dira le mois de novembre ?

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien du tout cette fois, désolé 🙁

Bon week-end 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Épisode 3

Après un bilan du mois de février en demi-teinte, que va nous donner le mois de mars 2014 ?

8 billets. EvolveOS est devenu Solus. Dans les décès, on peut citer la GigastrandOS dont le site officiel n’existe plus. J’aurai envie de rajouter la Cubuntu, inutile copie ratée de la LinuxMint qui n’a plus connu de version depuis le 18 février 2016. Mais restons prudent, on va dire seulement 1/8e de perte. Soit 12,5%

Un bon bilan donc. Le mois d’avril sera-t-il clément ou tempétueux ? Seul l’avenir nous le dira !

Petit bilan du mois de janvier pour ma participation au logiciel libre en général.

Pour nombre de personnes, je ne suis qu’un troll, un script kiddie, voir un complet malade mental à cause de ma chaine décalée « Clash of Fredo », voici ce que j’ai pu faire pour le monde du libre durant le mois de janvier 2019 ; il doit manquer des trucs, désolé 🙁

Pour Archlinux, un bug concernant zsh : https://bugs.archlinux.org/task/61533

Pour le projet Katana, une continuation du projet KDE 4.x que je chroniquerai dans un article à venir d’ici février ou mars 2019, du moins quand tout sera compilable sans trop de problèmes :

  1. https://github.com/fluxer/katana/issues/16
  2. https://github.com/fluxer/katana/issues/17
  3. https://github.com/fluxer/kde-workspace/issues/1
  4. https://github.com/fluxer/kde-extraapps/issues/1
  5. https://github.com/fluxer/kde-extraapps/issues/2

Sans oublier un rapport de bug pour le logiciel Pamac qui ne compilait pas avec Vala 0.42.5.

J’ai aussi rajouté le paquet grisbi-git, version de développement de Grisbi pour les utilisateurs d’Archlinux et sa famille dont la Manjaro Linux.

Pas grand chose, mais que voulez-vous, quand on n’a pas aucune formation académique en informatique, difficile de faire mieux !

Au moins, cela contredit certaines personnes qui disent que je ne suis que dans le clash et la destruction.

À plus en espérant qu’un jour le monde du libre francophone se débarrasse des personnes qui surestiment leurs niveaux techniques… Malheureusement, je crains que cela reste un voeu pieux 🙁

Neptune 5.4, une Debian GNU/Linux stable « déguisée » en testing ?

Neptune est un projet de distribution basé sur Debian GNU/Linux stable, qui descend du projet ZevenOS. Il suffit de comparer les logos de feu ZevenOS (une base Ubuntu avec un Xfce revampé à la BeOS) et celui de Neptune pour s’apercevoir de la parentée.

Ce qui frappe, c’est l’annonce de publication de la version 5.4 du projet Neptune. Même si c’est officiellement une base Debian GNU/Linux stable, on trouve des nouveautés digne de la branche testing de la distribution à la spirale : Plasma 5.12, un noyau linux 4.16 par exemple.

J’ai donc lancé la récupération avec mon ami wget de l’image ISO. Et oui, le serveur en face a franchement ramé du popotin…

fred@fredo-arch-mate ~/Téléchargements/ISO à tester % wget -c https://download.neptuneos.com/download/Neptune5-Plasma5-20180721.iso
–2018-07-23 09:35:37– https://download.neptuneos.com/download/Neptune5-Plasma5-20180721.iso
Certificat de l’autorité de certification « /etc/ssl/certs/ca-certificates.crt » chargé
Résolution de download.neptuneos.com (download.neptuneos.com)… 198.50.151.17
Connexion à download.neptuneos.com (download.neptuneos.com)|198.50.151.17|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2222981120 (2,1G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Neptune5-Plasma5-20180721.iso »

Neptune5-Plasma5-20 100%[===================>] 2,07G 96,1KB/s ds 5h 17m

2018-07-23 14:53:11 (114 KB/s) — « Neptune5-Plasma5-20180721.iso » sauvegardé [2222981120/2222981120]

J’en ai profité pour créé une machine virtuelle pour lancer cette distribution qui reprend le nom romanisé de l’irrascible dieu de la Mer pour les grecs de l’Antiquité, Poséidon.

Continuer la lecture de « Neptune 5.4, une Debian GNU/Linux stable « déguisée » en testing ? »

Que devient la SolydXK, ancien fork de la LinuxMint Debian Edition ?

En lisant cet article d’Olivyeahh concernant la LinuxMint Debian Edition et sa migration vers la future version 3, j’ai eu envie de voir ce que devenait le projet SolydXK qui a commencé sa vie comme une variante de la LinuxMint Debian Edition. N’étant pas trop fan de KDE, j’ai donc pris l’image ISO Xfce du projet SolydXK.

En effet, début juillet 2018, une nouvelle série d’images ISO est sortie. C’était donc l’occasion de voire ce que cela donnait. De plus, près de 3 ans et demi après le dernier billet que je lui avais consacré, c’était une raison supplémentaire d’en parler.

Je concluais le billet de mars 2015 ainsi :

Pourrais-je conseiller la Solydxk a une personne qui chercherait une distribution avec Xfce basée sur Debian GNU/Linux ? Oui, surtout si la personne est un peu effrayé par l’installation d’une Debian GNU/Linux pure et dure.

Cette conclusion s’applique-t-elle encore en 2018 ? Voyons cela.

J’ai donc récupéré l’image ISO en saveur Xfce de la SolydXK 9… Quelque chose me dit que sa base est celle de la Debian GNU/Linux Stretch dont la cinquième révision est sortie le 14 juillet 2018.

Continuer la lecture de « Que devient la SolydXK, ancien fork de la LinuxMint Debian Edition ? »

Que devient la Devuan GNU/Linux en février 2018 ?

25 Mai 2017 : le projet Devuan GNU/Linux lancé fin 2014 pour promouvoir la liberté du choix au niveau du système d’initialisation sort enfin sa première version, nom de code Jessie, comme la Debian GNU/Linux de l’époque.

18 juin 2017 : le projet Debian GNU/Linux annonce la sortie de la Stretch, suite de la Jessie sortie deux ans plus tôt.

À peine sortie, la Devuan GNU/Linux 1.0 était presque obsolète, du moins, en tant que version stable. Un gros mois avant la sortie de la Devuan Jessie, j’avais rédigé un article sur la 1.0rc qui se concluait ainsi :

Une nouvelle fois, et modulo le fait que les couleurs soient enfin moins arrache-rétines, je finis avec un « tout ça pour ça ? » En dehors des personnes qui rejettent systemd pour des raisons idéologiques et/ou techniques tout en restant dans le monde Debian GNU/Linux, cela peut devenir la distribution de leurs rêves.

Pour les personnes voulant du Debian GNU/Linux sans se prendre la tête, autant rester avec la maison mère 🙂

Une dizaine de mois sont passés et j’ai voulu savoir où en était le projet, mais en me basant sur la future version stable, celle qui prend la Debian GNU/Linux Stretch comme base à « exorciser », nom de code Ascii.

Pour arriver à ce point, je suis parti d’une image d’installation complète sous forme de DVD d’installation de la Devuan GNU/Linux Jessie via le miroir allemand leaseweb, le tout dans une machine virtuelle VirtualBox.

Continuer la lecture de « Que devient la Devuan GNU/Linux en février 2018 ? »

PureOS, une occasion ratée de réparer la réputation des distributions GNU/Linux 100% libres ?

À l’origine je devais écrire un article classique sur la dernière addition à la liste des distributions GNU/Linux 100% libre selon les Saints Canons de la Free Software Foundation.

Mais je dois dire qu’au fur et à mesure que j’avançais dans les captures d’écran et l’installation de la machine virtuelle, je me suis aperçu que je n’aurais pas eu grand chose à dire…

Purism, qui est derrière le projet PureOS, est surtout connu pour son projet de téléphone orienté liberté et sécurité – prévu pour début 2019 – et pour des portables aussi chers que ceux portant le nom d’un avion de chasse célèbre de la deuxième guerre mondiale.

Peut-on schématiser PureOS ? On le peut. Prenez une Debian GNU/Linux testing avec Gnome, un Mozilla Firefox ESR renommé PureBrowser (car il inclue des extensions comme TOR, le moteur de recherche Duck Duck Go, HTTPS Everywhere et Privacy Badger). Sans oublier de désactiver les dépôts contrib et non-free qui contiennent des méchants logiciels non libres !

Continuer la lecture de « PureOS, une occasion ratée de réparer la réputation des distributions GNU/Linux 100% libres ? »