Gnome 3.6, la version qui sera le cercueil de Gnome 3.x ?

Je suis un vieil utilisateur de Gnome (en gros depuis la version 2.12.x), mais je me pose la question pour savoir si je vais migrer ou pas vers la version 3.6 de Gnome.

En effet, tout comme pour Unity et de Microsoft Windows 8, les concepteurs de l’interface considèrent que les machines de bureau et les portables sont désormais quantité négligeable.

Les concepteurs d’interfaces nouvelle génération font une énorme conn… bêtise en jettant à la poubelle un peu trop vite les machines fixes et les portables.

Une tablette qui a au maximum une surface de 10 ou 11 pouces sera toujours moins confortables à l’utilisation qu’une machine avec un clavier et une souris, surtout si on reste de la bureautique de base… Ou encore du jeu vidéo, de la retouche photo, etc…

D’ailleurs, il est intéressant de noter qu’on trouve un peu partout des claviers sans fils pour les tablettes tactiles, quelque soit la marque concernée.

J’ai installé une ArchLinux sur mon portable, pas que la Viperr soit une mauvaise distribution, loin de là. Mais j’ai fini par craquer, et mettre un environnement ArchLinux.

Et dessus, pour faire des tests, j’ai activé le dépot Gnome Unstable même si celui-ci n’est pas complètement terminé. Il faut dire que le mainteneur de gnome pour Archlinux a fait un choix radical : support unique de systemd pour les paquets Gnome.

Et le non passage complet à systemd doit être un facteur de ralentissement à l’arrivée d’une version complète du port de Gnome pour Archlinux, même si celui-ci est bien avancé.

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Et si le modèle du logiciel libre et open-source était plus capitaliste que celui du logiciel privateur ?

Un des angles d’attaques préférés de Microsoft (et d’autres ténors du logiciel privatif) est de dire que le logiciel libre – opensource est communiste. Tout cela à cause des diverses communautés liés aux différents logiciels.

Quand les néo-classiques mirent au point leur théorie en réaction au marxisme, ils ont mis au point un marché idéal, celui de la Concurrence pure et parfaite.

Il y a 3 points principaux abordés dans cette vision du marché.

  • atomicité des acteurs : en clair, un acteur seul ne doit pas pouvoir vérouiller le marché par sa propre volonté.
  • homogénéité des produits : les produits doivent être de qualités proches et peuvent être interchangés sans perte par le consommateur.
  • transparence de l’information : l’information doit pouvoir être disponible sans entrave.

Deux autres points sont plus dirigés vers la relation entre les marchés (libre circulation des facteurs de productions et libre entrée et sortie sur le marché).

Or, si on regarde les 3 premiers points, le modèle du logiciel libre et opensource colle vraiment.

Aucun acteur, quelque soit le domaine concerné n’est assez puissant pour vérouiller le marché dans sa spécialité : cf le nombre de navigateurs internet, l’existence d’alternatives viable à Apache (cf Cheerokee par exemple, ou encore lighthttpd), le nombre de distributions linux, le nombre de types d’OS libre (linux, BSDs libres, Haiku, etc…)

En ce qui concerne l’échange des produits, cela n’est pas complètement vrai, mais on peut trouver des logiciels dans certains domaines qu’on peut échanger modulo un léger temps d’adaptation (pino, choqok, gwibber dans le domaine du micro-blogging par exemple), les environnements de bureau, etc…

Le dernier point, avec la disponibilité du code source de chaque logiciel, donc des informations nécessaires à son fonctionnement / amélioration, on peut dire que ce point est plus que rempli.

Bien entendu, cet article n’est qu’un jus de cerveau rapide, mais qui au moins, essaye de tordre le coup à l’idée reçue : « logiciel libre / opensource = communisme ».

Il est vrai que sur le monde du logiciel privatif, MS-Windows n’est pas en situation de quasi-monopole, ni MS-Office, ni MS-Internet Explorer entre 2000 et 2004 🙂