Tiens, un « best of » qui va me réconcilier avec le genre ;)

Généralement, je ne suis pas un super amateur des compilations qui regroupent les meilleurs titres d’un groupe ou d’un artiste. Le plus souvent, c’est de la bonne grosse diarrhée commerciale qui ne vaut rien du tout ou presque, et qui ne sert qu’à faire une chose : pomper encore plus d’argent aux personnes aimant l’artistes / groupe en question.

Dans ma modeste musicothèque (579 galettes plastifiées environ), je n’ai en tout et pour tout que 3… Ce qui n’est pas énorme.

J’ai un album qui s’appelle « Deep Purple : The collection » qui regroupe une douzaine de titres des formations Mark I à Mark IV du groupe, « Wake« , un double CD de 26 titres qui balaye la groupe de Dead Can Dance de 1981 à 1998 et l’album que j’ai reçu aujourd’hui, « The Best Of Lisa Gerrard« .

Cette compilation, composée de 15 titres, et dirigée par Lisa Gerrard elle-même (?) retrace aussi bien sa carrière solo que dans le groupe formé avec Brendan Perry, Dead Can Dance.

Couverture de la compilation « Best Of Lisa Gerrard »

Dans les 15 titres, dont la liste débute et finit avec des extraits de la bande originale de Gladiator, toutes les époques et disques de Lisa Gerrard sont balayés, sauf quatre disques sur les douze enregistrés : les deux premiers albums de Dead Can Dance (The Fatal Impact – 1984, Spleen and Ideal – 1985), son album en duo avec Patrick Cassidy et le dernier album studio sorti à l’époque, « The Silver Tree ».

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Dead Can Dance à Nimes : un moment magique :)

Le 29 juin, j’étais assis sur un banc des Arènes de Nimes, pleines à craquer, à assister au concert de Dead Can Dance. Après un première partie assurée avec brio par David Kuckhermann, un percussionniste qui travaille avec des tambourins et des instruments ressemblant à des steel drums, Dead Can Dance est entré en scène.

La liste des titres joués a été :

  1. Children Of The Sun
  2. Anabasis ou Kiko (j’ai un doute, et comme j’ai noté la liste au fur et à mesure…)
  3. Rakim, avec un Brendan Perry en train de s’amuser avec les percussions
  4. Agape
  5. Amnesia
  6. Sanvean, avec une ovation de deux bonnes minutes à la fin du titre
  7. Black Sun
  8. Niereka
  9. Opium
  10. The Host Of The Seraphim (en duo Brendan Perry et Lisa Gerrard)
  11. Ime Prezakias, précédé d’une pointe d’humour de la part de Brendan Perry sur la traduction du titre du grec vers l’anglais (I’m a Junkie ?)
  12. Cantara dans une version largement améliorée
  13. All In Good Time
  14. The Ubiquitous Mister Lovegrove
  15. Dreams Made Flesh
  16. Song To The Siren
  17. Return Of The She King

Quelques photos du concert. Difficile de faire mieux. J’étais à 20 ou 25 mètres de la scène, en hauteur, et légèrement sur la gauche. J’ai toujours quelques photos à vous montrer, même si c’est faire un agrandissement trop poussé est déconseillé. Toujours mieux que rien, surtout avec mon vieux téléphone mobile HTC sous Android 2.3 🙂

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Dead Can Dance en 1984… Quel impact ;)

1984 : trois ans après que le groupe se soit formé sort l’album éponyme aussi connu sous le titre de « The Fatal Impact ».

Encore très fortement imprégné de cold wave et de certains rythme que Ian Curtis, mort 4 ans auparavant, n’aurait pas renié (comme la piste 4 « Fortune » ou encore la piste 2 « The trial »).

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« Spleen and Ideal » : quand Dead Can Dance invente son propre style.

1985. Le deuxième album de « Dead Can Dance » sort. Sous le nom énigmatique de « Spleen and Ideal » (un clin d’oeil à Charles Baudelaire et ses « Fleurs du mal » ?), le duo Lisa Gerrard – Brendan Perry commence à mettre au point son style musical.

Un mélange de musique médiévale, religieuse (comme avec le morceau d’introduction « De profundis » ou un peu plus loin avec « The Cardinal Sin »), plus spirituelle.

Cette tendance qui marquera le groupe jusqu’au très médiéval et néanmoins superbe « Aion » dont j’ai parlé sur mon autre blog. On sent le travail effectué par Lisa Gerrard pour nous faire écouter sa voix. Un album qui a quelques bijoux – en plus des deux pistes cités un peu plus haut, pourrait-on oublier le « Enigma of the absolute » avec son rythme envoutant, hypnotique ?

Un album à écouter, peut-être le premier bon album du duo. J’avoue que je n’ai pas accroché au premier album du duo pour le moment, trop « new wave / cold wave » à mon goût 🙁