« Embryo » d’Altesia… Un deuxième album réussi.

Un des albums de 2021 que j’attendais depuis plusieurs mois, c’était le deuxième opus studio des Bordelais d’Altesia.

Après le très bon « Paragon Circus », et un financement participatif plus que réussi sur Ulule, accueillons généreusement « Embryo ». J’ai participé au financement et au moment où j’écris cet article – le 16 octobre 2021 – j’attends avec impatience non dissimulée la galette plastifiée.

Techniquement, 7 pistes pour un peu moins de 58 minutes, avec un piste finale énorme de 21 minutes découpée en 4 mouvements.

Après un démarrage en douceur, on sent les influences Opethiennes (époque « Pale Communion ») prendre le relai avec le très bon et très rythmé « Mouth of the Sky ». Du pur sucre !

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Robin & The Woods, du bon Jazz Rock progressif bordelais.

Il m’arrive d’être contacté personnellement par des groupes pour me parler de leur dernier album en date. J’ai toujours la politesse d’écouter l’album. Parfois, j’accroche, et je rédige une bafouille plus ou moins longue, sinon, je me content de faire de la publicité rapidement dans un article en vrac’.

Cette fois, c’est Robin & The Woods, un groupe de jazz rock progressif originaire de la région de Bordeaux qui m’a contacté pour me parler de leur premier LP, « Moonfall ».

Quand j’ai pris connaissance de leurs influences musicales, ça a tilté : Pink Floyd, King Crimson, Mike Oldfield… Inutile de préciser que je suis un grand amateur de la première période de King Crimson (« In the Court of the Crimson King » jusqu’à « Red »).

C’est donc avec curiosité que j’ai lancé l’écoute. Le côté progressif est vraiment présent, avec les deux tiers des neuf pistes qui dépassent allègrement les cinq minutes. Si vous voulez écouter l’album, il y a une liste de lecture sur Youtube qui reprend la totalité de l’album.

L’influence Crimsonienne se fait rapidement entendre, dès la deuxième piste, « Cello Man ». Pour les influences Floydiennes, des pistes comme « Dark Water Falls » par exemple.

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« Parangon Circus » d’Altesia : attention, c’est du lourd :)

Il y a parfois des découvertes que l’on fait par pur hasard. Le premier album d’Altesia en fait partie. Pour l’apprécier, il y a plusieurs pré-requis : si on aime Opeth, toute la carrière (y compris le transitionnel et très moyen « Heritage »), la carrière solo de Steven Wilson et les morceaux qui explosent les compteurs en terme de durée, c’est bon.

Altesia est un groupe de Bordeaux qui se définit comme étant du metal progressif. Progressif c’est certain. Sur un album qui arrive à environ 57 minutes avec 3 pistes qui dépassent allègrement les 10 minutes, c’est difficile de dire le contraire. Metal ? Si on considère que le métal, c’est du chant guttural et point barre, partiellement.

Les inspirations « Wilsonniennes » se font entendre dès la piste d’introduction avec « Pandora ». Une guitare acoustique suivi de chants clairs franchement calmes. Le calme avant la tempête… Car un premier morceau plat de résistance vous attends au tournant.

Dès que « Reminiscence » commence on sent qu’on va s’en prendre plein la… Une ambiance à la « Porcelain Heart » d’Opeth mélangée avec des rythmes du rock progressif des années 1970 arrive… Une introduction d’environ 4 minutes, c’est du grand art.

La voix du chanteur qui arrive comme une fleur, ça fait bizarre ! Il y a bien entendu des bonnes grosses guitares saturées, mais aussi du saxophone qui donne un côté jazzy à la piste. Miam !

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« Maëlstrom » d’Onde : quand le rock progressif rencontre le violon et la musique celtique, c’est bon !

Note: j’ai été contacté par un membre du groupe qui m’a précisé que le « Modern Celtic » (que l’on trouve sur la page bandcamp entre autre ou leur site officiel) avait été rajouté pour des raisons purement pratiques de recherches sur la toile pour éviter de tomber sur un groupe ayant le même nom.

C’est un groupe d’origine bordelaise que j’ai découvert à la fête de la musique en 2018 quand j’habitais à Biganos. Il s’était produit avec son ancien batteur en concert.

Ce que j’avais franchement apprécié, c’était le fait que cela changeait des traditionnels et plus que lassantes bandas du Sud-Ouest qui sont omniprésentes.

Fin avril 2019, le groupe a sorti son premier EP, intitulé « Maëlstrom », dont j’ai eu connaissance via un courrier électronique en ce début 2020.

L’EP dure près de 28 minutes pour un total de 5 pistes, ce qui est assez classique. Le rock progressif est un genre qui est assez malléable pour accepter nombre de variantes et plaire à des sensibilités différentes. Il y a bien sûr le jazz pour Yes ou l’utilisation de la flute traversière pour Jethro Tull.

Dans le cas d’Onde, c’est l’utilisation du violon et des influences celtiques. Il faut dire que cela fait plaisir de ne pas tomber sur les bonnes vieilles guitares comme instrument à corde principal, même s’il y en a pour respecter un des canons du rock progressif 🙂

Le début de la première piste « Rise your bones » met le violon en avant et c’est lui qui donne la mesure. Ce qui n’empêche pas d’avoir une conclusion qui donne envie de se trémousser.

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En vrac’ musical du mercredi.

Comme chaque mercredi, les derniers albums qui ont carressé mes oreilles.

Pour finir, on peut se dire que l’année 2016 sera sur le plan culturel assez merdique. Outre les décès de Davie Bowie ou de Jimmy Bain, le tournage de Blade Runner 2 est annoncé pour juillet 2016. Nooooooooon !

Bon mercredi malgré tout.