Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 21 : Les séries « Il était une fois… L’homme » et « Il était une fois la vie ».

Dans cet article, j’ai envie de me replonger dans deux séries qui ont bercé mon enfance et mon adolescence naissante, deux séries produites par Albert Barillé, « Il était une fois… L’homme » et sa version « biologique », « Il était une fois la vie ».

J’ai déjà abordé la première dans le troisième billet « mémoires télévisuelles » en juillet 2013. Je ne reviendrai pas dessus. Je vous renvoie à l’article en question. Je lui dois ma passion pour l’histoire soit dit en passant.

Non, je vais parler de la troisième série de la franchise « Il était une fois ». La deuxième série, « Il était une fois l’espace » est plus branchée SF, et j’avoue que ce n’est pas celle que je préfère. En 1986, Albert Barillé arrive à lancer une déclinaison pour expliquer l’humain, mais de l’intérieur.

Les personnages des précédentes séries sont toujours présents : Maestro présent à la fois sous la forme d’un globule rouge et du grand chef d’une cellule, Pierre et le Gros qui sont des globules blancs avec leur camarade Psi, personnage introduit lors de la série « Il était une fois l’espace. »

Les méchants sont toujours présents, le Teigneux étant le microbe, et le Nabot prenant le rôle du virus. Le générique est inoubliable.

Le générique était chanté par Sandra Kim qui participa à l’Eurovision en 1986 pour la Belgique, qu’elle gagna. Même si la biologie était volontairement simplifiée, elle permettait d’aborder pas mal de sujet et je me demande combien de personnes ont suivi des carrières médicales après avoir vu cette série.

C’est un peu une madeleine de Proust pour moi. Car même si je n’avais pas le niveau en maths pour effectuer des études scientifiques, cela a été pour moi le début d’une curiosité passionnée pour la biologie, même si je n’ai pas été très loin.

Je vous conseille la chaîne Youtube « Primum Non Nocere » qui vulgarise la biologie d’un point de vue médical avec réussite.