Souvenirs musicaux d’un enfant des années 1970, épisode 1 : « L’Affaire Louis Trio ».

J’ai envie de commencer une nouvelle série de billets, cette fois-ci consacré à mes souvenirs musicaux. Autant commencer avec du lourd, et le groupe « L’Affaire Louis Trio ».

C’est un groupe fondé en 1982 à Lyon avec Hubert Mounier (alias Cleet Boris) au chant, son frère Vincent (alias Karl Niagara) à la guitare et François Lebleu (alias Bronco Junior) au clavier.

Le groupe devient célèbre avec l’album « Chic Planète » dont est tiré le premier titre du même nom.

Un autre titre sortir, « Tout mais pas ça ». Toujours avec la même dose d’humour et de rythme un peu à la tcha-tcha-tcha, complètement décalé en 1987.

C’est en 1993 que le groupe prend un tournant plus sérieux avec leur quatrième album – et le meilleur selon moi, « Mobilis in mobile » où la franche rigolade du premier album n’est plus qu’un vieux souvenir.

Le sublime « Mobilis in mobile » montre que le groupe était largement plus qu’une simple bande de joyeux lurons.

Le groupe se sépare en 1998. En 2008, François Lebleu meurt d’une attaque cérébrale. En 2016, c’est au tour de Hubert Mounier de nous quitter suite à une rupture aortique.

Je vous laisse, je vais m’écouter en entier l’album « Mobilis in mobile ».

2016, l’année où une partie de mon enfance et de mon adolescence est morte.

Chaque année apporte son lot de disparitions de personnes célèbres que ce soit dans le domaine de la télévision, du cinéma ou de la musique.

Mais 2016 a été une année qui a été une vraie hécatombe en ce qui me concerne. Si on peut dire que devenir adulte c’est faire le deuil de son enfance et de son adolescence, cette année j’ai été servi.

Commençons par le plan musical.

Je dois commencer par un aveu. J’ai été biberonné avec des radios comme Nostalgie. J’ai été bercé par les chanteurs français des années 1960 et 1970. C’est cela que d’être un enfant du milieu des années 1970.

L’annonce de la mort de Michel Delpech a été déjà une claque pour moi, qui avait eu droit à du « Wight is Wight » ou encore à la ballade des « Divorcés » (1973).

8 jours plus tard, c’est la mort de David Bowie. Comment passer à côté du sublime « Space Oddity » qui lança la carrière du chanteur ?

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