Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 44 : Les séries à vous filer le cafard.

De mon enfance, j’ai conservé certaines séries mythiques, spécialement dans le domaine du dessin animé. Mais il y en a trois que je qualifierai de « fouteuse de cafard ». Des séries si tristes qu’on peut se réjouir d’avoir fait survivre l’espoir malgré leur visionnage.

Je vais y aller chronologiquement, et je commence avec une série arrivée en 1978 arrivée dans Récré A2, j’ai nommé Candy, « Candy Candy » en version originale. Est-il besoin de présenter ce shojo manga ? Candy est abandonné par ses parents et est recueillie en même temps que celle qu’elle considère comme sa soeur, Annie.

Ensuite, il y a eu entre autres :

  • Le départ déchirant d’Annie
  • Elle arrive dans une famille où elle est maltraitée par un frère et sa soeur
  • La mort du premier amour de Candy, Archibald dans un accident de chasse. Pour éviter de choquer les plus jeunes, la mort sera transformée en handicap à vie
  • Elle perd son deuxième amour, Terry Granchester
  • Elle prendra part au premier conflit mondial

Bref, que du très joyeux pour les 115 épisodes de la série. Allez, séquence nostalgie avec le premier générique.

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Vieux Geek, épisode 303 : Ultima I sur Apple II, le premier d’une longue lignée.

Dans un épisode précédent, je parlais d’Akalabeth, World of Doom, développé en 1979 et publié en 1980 par Richard Garriot sur Apple II.

Richard Garriot se lança dans le développement d’un nouveau jeu, vu le succès rencontré par le premier, et ce fut « Ultima I : The First Age of Darkness ». Comme son prédécesseur, le jeu est développé en Apple Basic avec un peu d’assembleur pour avoir un rendu plus rapide.

Publié par California Pacific Computer Co., le jeu tenait sur une disquette 5,25 pouces. La face A contenait le jeu, tandis que la face B était celle où était stocké les données du joueur. D’ailleurs, il était conseillé de faire une copie de la face B et de l’utiliser comme disquette à part.

Le jeu a encore pas mal en commun avec Akalabeth. Les niveaux d’explorations reprennent les bases d’affichage fil de fer. On a des villes et des chateaux que l’on peut explorer. La première chose à faire quand on commence une partie, c’est d’aller dans le chateau de Lord British, lui demander la quête à effectuer, et aller dans le village voisin pour s’équiper pour se protéger et se défendre.

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L’IBM PC fête ses 40 ans… Avec toutes ses dents ? :)

Un article que j’écris en vitesse. Il aurait pu faire partie de la série vieux geek, mais comme au moment où je rédige et publie cet article, nous fêtons le 40e anniversaire de l’IBM 5150 alias IBM PC, autant en profiter.

Depuis la trinité de 1977 qui vit la sortie conjointe de l’Apple II, du Commodore PET et du TRS 80, IBM cherche à se faire sa place au Soleil. Une équipe se forme et une machine est conçue pour être aussi ouverte et extensible que possible.

La carte mère du premier modèle ne contient que le strict minimum : un processeur Intel 8088 à 4,77 Mhz, la mémoire et quelques circuits indispensables, dont certains qui contiennent le BIOS et un Basic intégré en mémoire morte. La gestion des lecteurs de disquettes ? Une carte dédiée. La vidéo ? Pareil.

Il y a 5 ports d’extension ISA. Autant dire que la modularité est au coeur du projet.

L’ordinateur est présenté à l’hôtel Waldorff Astoria le 12 août 1981. En plus du PC-DOS (qui est un MS-DOS renommé à la sauce IBM), on peut faire fonctionner dessus CP/M-86. Le modèle d’entrée de gamme avec seulement 16 Ko de mémoire vive était proposé à 1565$ (soit l’équivalent de 4677$ en 2021 soit 3984€ !) sans lecteur de disquette.

L’ordinateur était à peine plus puissant que l’Apple II ou le Commodore PET, mais ce qui lui permet de s’imposer petit à petit, c’était son architecture ouverte. Il faudra attendre 1983 avec le modèle XT, puis 1984 avec le modèle AT pour que le PC devienne un standard parmi d’autre.

Vieux Geek, épisode 268 : ah, le ZX81, mon premier coup de coeur informatique.

J’ai eu souvent l’occasion de dire que j’ai commencé l’informatique avec l’Amstrad CPC. Mais ce n’était pas mon premier coup de coeur informatique.

Non, le tout premier avait eu lieu alors que j’avais à peine sept ans avec le ZX81 de Sinclair. Il était vendu 690 francs à l’époque. Pour mémoire, en 1981, le SMIC brut à temps plein était d’un peu de plus de 3000 francs. C’était quand même une sacrée somme qu’il fallait sortir.

Fin 2020, le ZX81 coûtait l’équivalent de 265,20€ et le SMIC brut de 1981 donnerait 1154,98€. Pour mémoire, le SMIC brut pour un temps plein c’est 1554,58€ début 2021.

Bref, autant dire qu’il coûtait un bras. Les défauts étaient nombreux : pas de sortie son, seulement 1 Ko de mémoire vive – autant dire que les extensions 16 Ko étaient monnaie courante – pas de magnétophone pour enregistrer ou récupérer des programmes.

Mais le pire, c’était son clavier franchement atroce : un clavier membrane qui vous donnait des envies de balancer l’ordinateur par la fenêtre au bout de 5 minutes d’utilisation. Cerise pourrie sur le gâteau moisie, les touches étaient multifonctions… Une galère donc pour la saisie.

Cependant, cela n’empêcha pas le ZX81 d’avoir connu un des premiers jeux en 3D, « 3D monster maze ».

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 38 : Captain Future alias Capitaine Flam… Que cela fait son âge !

Je dois dire que cet article va être assez acide. J’ai eu envie de revoir les épisodes de la série Captain Future alias Capitaine Flam produit entre 1978 et 1979 par la Toei d’après l’oeuvre d’Edmond Hamilton après cet historique bien ficelé de Séries Cultes :

Sur les 13 voyages de la série, je dois dire que j’ai laissé tombé après deux. Le premier « L’Empereur de l’Espace », que j’ai vu en version française et le deuxième « Les cinq mines de Gravium » que j’ai eu le bonheur de voir en version originale sous-titrée.

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