En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième vendredi du mois d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Sur ce, bon week-end

Money Manager EX, un gestionnaire de finances peu connu mais plutôt costaud.

Cet article est la suite de l’épisode 344 de ma série « Vieux Geek ». Si je vous dis gestionnaire de finances en logiciel libre, vous me répondrez GnuCash, Homebank, KMyMoney ou encore Grisbi.

Les personnes les plus pragmatiques me diront qu’une feuille de tableur dans Microsoft Excel ou LibreOffice Calc fera tout aussi bien l’affaire. Mais restons dans les logiciels dédiés dans cet article.

MoneyManagerEX comme ses petits camarades est disponible sur MS-Windows, MacOS ou encore Ubuntu Linux. Mais il ne faut pas s’inquiéter pour Linux, on peut aussi le trouver sur AUR pour Archlinux et Manjaro, Comme le précise la page principale du site du logiciel :

It is possible to use it also on other OS building it directly from source code.

Que l’on peut traduire par :

Il est possible de l’utiliser sur d’autres OS en le compilant directement depuis le code source.

De plus une page dédiée du Github du projet liste les principales distributions GNU/Linux supportées. Mais trève de bavardage technique, passons au logiciel en lui même.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Des projet naissent et d’autres meurent. C’est le cas du port pour ARM d’EndeavourOS. Paix à ses octets.
  • Comme chaque mois d’avril depuis 2005, la nouvelle version d’Ubuntu à venir entre en phase bêta. Uniquement conseillée aux personnes qui n’ont pas peur de la ligne de commande en cas d’emmerdes.
  • La Archcraft, une base archlinux orientée légèreté logicielle a sorti sa nouvelle version, la 2024.04.06. Pour les ordinateurs qui rament avec les distributions GNU/Linux classiques.
  • Côté rétroludique, un titre du nom de Pirka vient de sortir pour Amstrad CPC. Un classique casse-tête où il faut aligner 3 tuiles identiques verticalement. Il n’y a pas d’écran de game over. Simplement quand on ne plus rien faire, les commandes « gèlent » et seule la touche ESC permet de revenir au début du jeu. Les oreilles les plus fines auront reconnu la mélodie de « El condor pasa » immortalisé par Simon et Garfunkel.

Côté culture ?

Cosmic Ground vient de sortir son nouvel album, « Melt ». Pour les personnes qui aiment l’ambiant et le kraut rock.

Pour finir, une rapide partie de « Pirka » pour Amstrad CPC. Enfin deux, dont une qui a été plus longue que l’autre. Si on s’applique, on peut avoir de très gros scores, même si c’est un jeu pour quand on a 5 minutes dans la journée.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 345 : Lindows, ou quand Linux avait une tronche à la MS-Windows…

Depuis que les distributions GNU/Linux existent, il y a toujours eu des tentatives pour proposer une ergonomie générale ressemblant à celle de MacOS – comme avec le projet PearOS que les vieux de la vieille se rappelleront ou encore ElementaryOS et CutefishOS – ou encore MS-Windows. Pour ce dernier, faire la liste serait longue et ennuyeuse.

Parmi les derniers projets dans cette catégorie, on peut citer la DGLFI Wunbuntu (la continuation de WindowsFX ?) ou encore la FreeSpire 10 proposée par PC/OpenSystems LLC.

C’est justement à cette dernière dont nous allons faire un historique rapide. Tout commence en 2002. Une entreprise du nom de Lindows Inc propose une distribution basée sur la Debian GNU/Linux de l’époque en lui mettant une interface à la Windows. Il y aura en l’espace de deux ans les versions 1.x, 2.x, 3.x et 4.x.

Microsoft voyant d’un mauvais oeil ce projet fait entendre sa voix, et les dernières versions du projet seront les 4.5 et 5.x en 2004/2005. Xandros rachetera le projet et l’abandonnera dans la foulée. Il faudra attendre 2017 pour que le projet renaissence de ses cendres avec l’intervention de PC/OpenSystems LLC qui proposera un duo Linspire (à 29,99$ la license simple en téléchargement sans support technique) et FreeSpire qui sera gratuite.

Mais revenons à Lindows. À l’époque, proposer une interface à la MS-Windows en bidouillant le KDE 3.x contemporain est une idée assez neuve. Il y avait bien eu des adaptations de fvwm pour le faire ressembler à MS-Windows 95, mais on était loin de ce que proposait Lindows.

Outre un ancêtre des « applications store » dénommé Click’n’run, on avait aussi une version revampée de la suite Mozilla, le support intégré d’Adobe Flash – et oui à l’époque Flash était incontournable – et plein de petites choses qui sont évidentes de nos jours. Cependant, il y a un hic, Lindows n’est disponible qu’en anglais.

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Pourquoi le monde des distributions GNU/Linux me laisse de plus en plus froid…

Il y a quelques années – ça y est, le vieux con parle – je suivais avec avidité l’actualité des distributions GNU/Linux, parlant parfois d’une demi-douzaine par quinzaine. Puis en 2018, j’ai eu une révélation : c’était de moins en moins intéressant à suivre.

Mis à part pour se faire des trouzaines de vues sur des vidéos sur Youtube avec un calendrier qui n’a plus changé depuis des années, quel intérêt.

On peut résumer l’actualité linux ainsi :

  1. Chaque mois d’avril et d’octobre, c’est Canonical qui fait le plein avec Ubuntu et ses saveurs officielles
  2. C’est aussi les mêmes périodes pour la sortie des deux Fedora annuelles
  3. On décale d’un ou deux mois, c’est au tour de LinuxMint d’annoncer sa nouvelle version

On pourrait parler de distributions moins grosses, mais  c’est moins porteur. En gros, si on veut faire de la vidéo à la chaîne comme on produit des saucisses, rien ne vaut les périodes avril/mai et octobre/novembre. Le reste du temps, passez votre chemin.

Puis il y a les modes qui arrivent. Dernièrement, c’était la mode des distributions déclaratives comme la NixOS. Ensuite, mis à part les forks plus ou moins rageux comme Devuan, il n’y a plus grand chose.

Avec les rolling releases, mis à part des sorties ponctuelles pour proposer des images ISO d’installation pas trop vieilles, il n’y a pas grand chose à dire.

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Le rétro-ludique, c’est bien, même si c’est parfois laxatif…

Vous avez pu le lire et le comprendre, j’adore le rétro-ludique. Je prends un plaisir non négligeable à lancer des jeux sur des ordinosaures qui sont – à cause de la mode du vintage – devenus inabordables alors qu’il y a encore 5 ans, on les trouvait pour une poignée de biftons.

Oui, je regrette de ne pas avoir pu m’équiper il y a quelques années. Si je devais avoir un exemplaire de chaque ordinosaure pour lequel je trouve des jeux qui me parlent, il me faudrait trouver :

    • Un Amstrad CPC 6128/6128+ avec son écran
    • Un ZX Spectrum
    • Un BBC Micro
    • Un Atari 800XL ou 130XE
    • Un Commodore Vic20 avec la cartouche PenUltimate 2+ pour les différentes configurations mémoire
    • Un Commodore PET 4032 ou un miniPET (qui semble être indisponibles désormais)

Et encore, je suis resté dans les principaux. Il faudrait que je trouve pour chacun un lecteur de carte SD à l’image du SD2IEC qui équipe mon Commodore 64.

Pour le côté laxatif que j’ai abordé dans le titre, quand j’ai envie de lancer des jeux sur mon vrai Commodore 64, il faut que je branche :

  1. Le cable vidéo composite entre le Commodore 64 et mon téléviseur
  2. Le cable d’alimentation électrique du Commodore 64
  3. Le SD2IEC branché sur le port cassette avec un cable connecté au port IEC
  4. Ma cartouche FinalCartridge III+ pour un chargement plus rapide des images disquettes d64
  5. Le joystick sur le port controleur 2

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 49 : La classe

Dans cet article, je vais parler d’une émission qui donnait la part belle à l’humour plus ou moins recherché, j’ai nommé « La classe » produite par Guy Lux et animé par Fabrice.

L’émission remonte à 1987 et sera diffusée jusqu’en 1994. Elle passait tous les jours à 20 h 00 sur FR3 qui devint France 3 en 1992. Dans l’émission, des humoristes plus ou moins connus rivalisaient pour faire rire les élèves bien perturbateurs de la classe. Parmi eux, le fayot de la classe, Olivier Lejeune. Le maître des calembours plus que tirés par la perruque, Pompon. La preuve en vidéo 🙂

Le chanteur de charme, El Chato qui faisait une imitation très spéciale de Julio Iglesias qui entrainait un rire aux larmes pour Fabrice et les élèves. Ce sera aussi l’émission qui fera découvrir un certain… Lagaffe ! Sans oublier un certain… Jean Marie Bigard, preuve vidéo à l’appui.

Mais l’émission est resté célèbre pour son générique chanté par Bézu avec son inamovible béret.

Je pense qu’on manque d’émissions de ce style de nos jours… En tout cas, je la regrette par moment. Au moins, l’humour était sans filtre et certains sketchs ne passeraient plus dans notre époque de serrés du fion qui veulent tout régenter.

Vieux geek, épisode 344 : QBasic Money Manager, l’ancêtre de Microsoft Money.

Nous sommes en 1991. Microsoft sort la version 5.0 d’une de ses vaches à lait, j’ai nommé MS-DOS. Même si MS-Windows 3.0 est sorti un an plus tôt, MS-DOS est toujours l’OS principal des PCs de l’époque. Il faudra attendre encore un an pour que MS-Windows 3.1 ne sorte.

Mais restons avec MS-DOS. Dans les programmes Basic proposés avec l’OS, on a le jeu de gorilles qui se tatannent la gueule à grand coup de bananes, il y a aussi un programme qui s’appelle money.bas. Oui, le même nom que le logiciel bien connu de Microsoft qui a commencé sa carrière en 1991 pour MS-Windows 3.0.

Il suffit d’ouvrir et de lancer le programme, avec la combinaison touche maj + F5. Et on a droit à un logiciel de gestion de finances – uniquement en anglais – qui apparait. L’écran titre est parlant… QBasic Money Manager, autant dire que l’on est dans le même ordre d’idée du logiciel qui a été développé entre 1991 et 2008 pour aider les utilisateurs à gérer leurs finances.

Mais le mieux, c’est de voir l’ensemble en action, même s’il est assez austère.

Évidemment, on est dans un logiciel simplifié et qui n’est pas aussi puissant que MS Money lui même, mais cette version est un peu un prototype de MS-Money, mais uniquement pour MS-DOS. La version de Microsoft Money sera quand même largement plus évoluée, comme vous avez pu le voir dans la vidéo.

« Qu4rtus », le retour d’In Limbo.

In Limbo, c’est un groupe de rock progressig français qui existe depuis 2002, avec son premier album « Somnebuleux » en 2008. Vous pouvez écouter l’album en question sur Altermusique.org.

La dernière fois que j’avais parlé du groupe, c’était en février 2016, avec « Allegories ».

Depuis plus rien. Le groupe semblait avoir disparu. C’est ainsi que j’ai été surpris d’apprendre la sortie de « Qu4rtus » via une alerte de Bandcamp.

Comme son nom peut le laisser penser, c’est le quatrième album du groupe. Comme les autres albums et EP du groupe, on est sur du « copieux » : près de 48 minutes pour 6 pistes. Toutes les pistes font entre 4 et 5 minutes, mis à part deux plus longues de 12 et 13 minutes respectivement.

Le groupe ne se renie pas et nous propose un rock progressif qui aurait pu trouver sa place aisément à cette époque bénie de la musique où l’auto-tune tenait de la science fiction.

Le mixage est propre, on peut dire même meilleur que sur l’album précédent. La deuxième piste « Chaos » me fait penser à la première période de King Crimson dans sa composition et son ressenti. L’influence crimsonniene se fait aussi entendre sur la piste « L’entrave [The Hindrance] ».

Comme pour l’album précédent, les pistes s’enchaînent les unes après les autres sans trop de difficulté. On a au final l’impression d’avoir une seule piste de 48 minutes, découpée en sous-pistes. Cela me fait un peu penser à l’album « Tales from Topographic Oceans » de Yes avec une piste par face de disque vinyle.

Quant à la piste la plus longue de l’album, « K.O. », je ressens des influences floydiennes dans sa mélodie.

L’album aura pris son temps à arriver, mais il en vaut largement l’écoute. De plus, il est en téléchargement à prix libre sur Bandcamp, autant se faire plaisir !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier vendredi du mois d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la série des BSDs libres, je demande OpenBSD qui vient de sortir en version 7.5. Plus d’information dans les copieuses notes de publication.
  • Gee qui est déjà à l’origine de l’excellent « Superflu Riteurnz » a annoncé la sortie à venir d’un petit jeu sous le nom de « Little Brats ». Il faut – sans être attrapé par la maitresse – faire un maximum de bétises…
  • Prenez une dose de PipeMania, une dose de chemin à construire, un Amstrad CPC 6128. Secouez bien le tout et vous aurez « Auto Amy », un casse-tête assez intéressant.

Côté culture ?

In Limbo renait de ses cendres pour proposer un nouvel album à prix libre, « Qu4rtus ». Si vous aimez le rock progressif franchement inspiré des années 1970, cet album vous parlera.

Pour finir, un aperçu de « Auto Amy » joué avec l’émulateur RetroVirtualMachine.

Sur ce, bon week-end