Vieux Geek, épisode 126 : OpenStep 4.2, l’ancêtre de MacOS-X…

S’il y a des OS mythiques qui ont existé en informatique, l’un d’entre eux vit encore un peu de nos jours, via sa descendance. Il faut remonter en 1985, quand Steve Jobs se fait mettre à la porte de l’entreprise qu’il a fondé 9 ans plus tôt, Apple.

Bien décidé à continuer d’apporter sa vision à l’informatique, il fonde NeXT. Entouré d’une fine équipe d’ingénieurs, il dirige la création d’un ordinateur, le NeXT et de son OS, NeXTStep.

Basé sur BSD et un noyau Mach, NeXTStep propose à partir de 1988 une interface graphique, avec des clins d’oeil au Mac et à son système. Contrairement à l’offre logiciel d’Apple, NeXTStep est dès le départ multi-tâches, multi-utilisateurs et surtout il offre une interface plus ou moins orientée objet qui reste abordable.

Cependant, le prix atrocement élevé du matériel fera que NeXT restera intimiste. Avec le retour de Steve Jobs dans le giron d’Apple, OpenStep verra le jour, et son ultime version, la 4.2 est celle dont je vais vous parler.

Sans un guide d’installation bien détaillé, j’aurais eu du mal à aller jusqu’au bout.

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Petite note en ce qui concerne le guide d’installation pour Archlinux.

Une petite note en passant concernant le guide d’installation pour Archlinux. Suite à l’utilisation par des personnes qui ont surestimé leurs connaissances, je me vois dans l’obligation d’arrêter temporairement la publication du guide.

Ce n’est pas de gaieté de cœur que je le fais, mais je n’ai pas d’autres choix pour le moment.

Il faudrait entièrement refondre certaines portions du guide, mais c’est au-delà du temps que je peux lui consacrer en ce moment.

Désolé pour le désagrément.

Vieux Geek, épisode 124 : Winamp 2.x, mon premier lecteur de fichiers mp3…

S’il y a un lecteur de fichiers numériques (alias mp3) mythique, c’est bien Winamp. Développé à partir de 1997 par Nullsoft, c’est à partir de septembre 1998 qu’il acquiert ses lettres de noblesses avec sa version 2.x.

Sans oublier son célèbre slogan : « It really whips the llama’s ass ». Une traduction rapide ? « Il fouette vraiment le cul du lama. »

Comment dire ? C’est devenu un des lecteurs mp3 les plus connus des utilisateurs de MS-Windows 95 et suivant. Bien qu’étant un partagiciel à 10$ (pour usage personnel), je ne connais pas grand monde qui ait la main à la poche à l’époque pour rester dans la légalité…

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 123 : Norton Partition Magic 8, l’ultime version de l’outil de partitionnement facile.

Dès que j’ai commencé à m’intéresser au joyeux monde du logiciel libre, j’ai voulu installer des distributions GNU/Linux, histoire de découvrir ce que donnait cet OS alternatif.

Le gros point noir, c’était la création d’une partition dédiée pour mettre en place un double démarrage avec MS-Windows. Histoire d’avoir un filet de sécurité, car dans les années 1996 à 2000, on était très loin de la maturité actuelle 🙂

L’outil préféré était fips puis fips2 pour prendre en charge des partitions fat et fat32. C’était un outil de redimensionnement normalement inoffensif… Il fallait juste prendre comme précaution de défragmenter le disque dur avant de toucher aux partitions.

Puis, vers 1999-2000, un outil commercial est arrivé pour simplifier la tâche, PowerQuest Partition Magic. Il permettait d’agir en graphique, puis au démarrage suivant du MS-Windows, le partitionnement était effectué.

Je me souviens d’avoir acheté un exemplaire de la version 5 – à moins que ce ne fut la 6 ? – durant l’année 2000.

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Fedora Linux 28 bêta, une version « ennuyeusement » bonne ? :)

En novembre 2017, je parlais de la Fedora Linux 27, avec un titre clin d’oeil à un citation – apocryphe ? – du Duc de Liancourt annonçant à Louis XVI la prise de la Bastille.

Je disais que j’avais été agréablement surpris par la finition du produit.

On est plus dans l’évolution que dans la révolution. Ça fait du bien, mais on s’ennuierait presque de nos jours, vu le degré de raffinement des grosses cylindrées comme les Debian, Fedora et autres Ubuntu.

Est-ce un mal ? Non. Mais on sent que l’on arrive à une certaine maturation du domaine, en dehors des DGLFI qui ne font qu’apporter leur dose de perte de temps et de ressources.

Alors que la feuille de route de la Fedora Linux 28 annonce une sortie pour la première quinzaine de mai 2018, et que le gel des paquets est prévu pour le 17 avril 2018, jour où je rédige ce billet, j’ai eu envie d’avoir un aperçu de cette version en fin de développement.

J’ai donc récupéré l’ISO de la version principale par bittorrent pour gagner du temps et être certain d’avoir quelque chose qui démarre. Je n’ai pas pris l’image ISO avec Mate-Desktop, n’appréciant pas l’outil proposé pour gérer les paquets. Après, les coups et les douleurs 🙂

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Le monde du libre actuel part en couilles ? Bonus n°2 : le prétexte fallacieux du choix pour que rien ne bouge.

Je m’étais promis de ne plus faire de billets dans cette série, mais il faut parfois se faire violence.

Un des mantras que psalmodient la plupart des libristes, c’est que le libre, c’est la liberté du choix.

C’est vrai et c’est une bonne chose. Cependant, avec l’application pathologique du principe du fork – qui est une bonne chose au départ – on finit par se retrouver bloqué devant une telle tétrachiée de choix que l’on ne peut plus rien décider au final.

Avoir du choix, c’est nécessaire. Mais se retrouver avec plus de 250 ou 300 choix en terme de distributions à destination bureautique, c’est pas un brin excessif ?

On tombe dans ce que l’on appelle la loi de Hick-Hyman. On la résume ainsi : « Plus l’utilisateur à de choix, plus il prendra de temps à se décider. »

Une autre conséquence, c’est le distro-hopping. En clair, il y a tellement de choix qu’on peut changer de distributions presque chaque jour de l’année.

J’ai connu cette période durant plusieurs années. J’ai sauté de distributions en distributions. Plus j’ai fini par me poser sur Ubuntu (durant deux ans et demi) puis sur Archlinux depuis l’année 2009. J’ai trouvé une forme de stabilité bien que ce soit une rolling release.

Le problème est qu’avec le développement des réseaux sociaux que ce soit le fesseur de caprins, le fantômatique Google Plus ou encore Youtube, il est plus facile de dire tout et son contraire.

D’adorer une distribution le lundi et de la vouer aux gémonies le vendredi de la même semaine. Devenir une girouette et ne plus être crédible. Passer pour le clown de service et ridiculiser un peu plus le monde du libre qui n’en a pas vraiment besoin.

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Vieux Geek, épisode 122 : Connectix Virtual PC 4.0, l’ancêtre des virtualisateurs modernes…

Quand on dit émulation ou virtualisation, un des premiers logiciels qui vient à l’esprit, c’est VirtualBox. D’autres personnes diront VMWare ou encore Qemu pour les plus barbus.

Mais il serait dommage de faire l’impasse sur un des premiers logiciels de cette catégorie du monde PC, j’ai nommé Connectix Virtual PC 4.0. Oui, j’ai bien dit Connectix et non pas Microsoft Virtual PC.

En 2001, Connectix qui s’était déjà fait la main dans le monde Mac décide de proposer une version pour MS-Windows de son logiciel de virtualisation. À l’époque, tout se fait en mode logiciel. Aucune instruction n’est disponible pour virtualiser directement dans les microprocesseurs.

Il faudra attendre 2006 pour qu’Intel avec son jeu d’instructions Intel-VT et AMD avec AMD-V pour que des solutions plus puissantes pointent le bout de leurs octets. En 2001, tout est fait par le logiciel de virtualisation, ce qui implique d’avoir un monstre de guerre pour faire tourner l’OS désiré dans un environnement virtualisé.

Avec mon exemplaire virtualisé de MS-Windows XP, j’ai pu installer une version de Connectix 4.0 pour faire un peu mumuse avec.

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Isotop 0.3.2 : un nouveau pas vers un OpenBSD à destination bureautique ?

Isotop, c’est un peu la concrétisation d’un rêve un peu fou que je caresse depuis des années : transformer un OS libre orienté sécurité en OS de bureau.

J’avais parlé de la version 0.2, basée sur OpenBSD 6.2 en octobre 2017. J’ai été contacté peu après la sortie d’OpenBSD 6.3 début avril 2018 par Thuban, papa du projet Isotop pour faire un peu de bêta-test avant que la version ne soit officiellement annoncée. D’ailleurs, il y a eu deux séries de bêtas avant d’arriver à la version finie.

Vous devez vous douter que je n’ai pas rédigé l’article dans la foulée de l’annonce officielle, le délai étant un peu court, mais que je l’ai fait dès que j’ai eu accès aux fichiers torrents des images d’installation.

Il n’y a aucune image live, toutes les images ISO et fs pour les clés USB sont pour lancer l’installation.

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Vieux Geek, épisode 121 : Hocus Pocus, un jeu de plateforme mignon mais très dur…

Quand je suis arrivé sur PC en 1995, c’était via un pavé grisâtre équipé d’un monstrueux Cyrix 486DX2 à 66 Mhz, 4 Mo de mémoire vive et un disque de 400 Mo… Sans carte son ni lecteur optique. J’avais gonflé l’engin en lui rajoutant un kit multimédia. Après avoir configuré tant bien que mal l’ensemble (je ne connaîtrai MS-Windows 95 que début 1996 après avoir gonflé la mémoire vive à 16 Mo), j’ai acheté des tonnes de magazines qui proposaient des CD avec des logiciels et des jeux dessus.

En dehors des classiques versions partagicielles pour Doom ou encore Heretic, j’ai pu découvrir des petits bijoux comme Hocus Pocus.

Sorti en 1994 des studios de Moonlite Software et publié par les rois du shareware Apogee, nous prenons en main la destinée de l’apprenti magicien Hocus envoyé en mission par Terexin, chef du conseil des Magiciens, pour prouver sa valeur…

Il s’en suit 4 épisodes de 9 niveaux à la complexité croissante et dont la règle est simple : trouver la sortie en récoltant toutes les sphères.

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