Message de services aux personnes ayant l’insulte facile.

Un minuscule billet pour montrer à quel point les insultes sont faciles. Je reçois en moyenne, un message d’insultes ou d’injures par semaine.

Durant des mois, les personnes voulant m’insulter passait par le réseau anonymisant TOR où on peut trouver en deux clics de souris tout ce qu’il y a de pire chez l’humain.

Maintenant, ça passe par des VPNs, histoire de changer un peu.

Voici donc la dernière prose, qui laisse penser qu’un professionnel de l’informatique – du moins c’est ce que ce message laisserait penser – vient de pondre dans mes commentaires. J’ai laissé l’IP et le faux mail non cachés. Pour une simple et bonne raison : les insultes et injures, il ne faut pas les censurer. Les montrer dans leur plus simple appareil.

Je vous laisse apprécier le côté fleuri des propos. Il y a quelques années, j’aurai fait une vidéo où ma colère se serait exprimée. Mais maintenant, je n’en vois plus l’intérêt. Je ne ferai pas don de ma colère à des individus incapables d’assumer leurs propos. En vieillissant, on devient plus modéré et on sait comment répondre à des tombereaux de merde.

Je n’ai jamais prétendu être un professionnel de l’informatique. Je laisse cela aux personnes qui ont suivi des cursus adaptés. J’ai toujours parlé d’informatique personnelle, la plus sale et la moins intéressante du point de vue du professionnel qui ne jurent que par des serveurs ou encore par du développement dans des langages parfois incompréhensibles.

Celle qui rapporte le moins d’argent et la plus sale car il faut s’adresser aux personnes « incultes en informatique », la lie pour certains professionnels du domaine.

Désormais, les injures, je les envoie ad patres sans autre forme de procès. J’ai juste voulu vous montrer ce que je reçois parfois. Un aperçu de la bêtise humaine qui est réellement infinie.

Allez, bon week-end, même à toi, l’insulteur professionnel qui dit que je suis un trou du cul.

« Game Over Quest », un RPG complètement barré, mais ça fait tellement du bien !

Je dois dire que je ne suis pas un grand amateur des RPG à la Zelda. Mais il y a des exceptions. « Game Over Quest » en fait partie. J’en ai pris connaissance via une vidéo du Croquemitaine, pardon, je voulais dire de Thomas Cyrix sur la « Cancel Culture ».

Il raconte comment une équipe qu’il a monté pour développer un RPG est constamment sous le flot d’insultes de la part de personnes bienpensantes. Mais ce n’est pas le sujet de l’article. Parlons donc de « Game Over Quest ».

Si dans la plupart des jeux, arriver à un « game over » est un signe d’échec – quoiqu’à l’époque bénie des jeux pour ordinateurs 8 et 16 bits, c’était souvent la conclusion victorieuse – ici, il faut accumuler les « game over » pour monter en niveau.

Le jeu est librement et gratuitement téléchargeable pour MS-Windows, MacOS et les distributions GNU/Linux sur le site de Thomas Cyrix ou encore sur la page dédié chez itch.io.

C’est un gros bébé (pas loin de 900 Mo pour sa version 2.0.x), mais le téléchargement en vaut le détour. On est dans un monde à la Zelda avec des graphismes soignés et trop « kawaii » comme dit un développeur python de ma connaissance.

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En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce début mars 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, troisième épisode, mars 2016.

Après un mois de février 2016 assez vide, quel va être le bilan de mars 2016 ?

Bilan : sur les 6 projets, un est mort : UbuntuBSD, un autre a changé de nom, passant d’Arch-Anywhere à Anarchy Linux. 83% de survie, un très bon bilan au final.

Ah, la prévisibilité de la presse linuxienne bureautique :)

Un petit article qui trotte dans mes vieilles méninges depuis quelques temps. C’est la mise en route de la communication de l’équipe de Mageia pour faire connaître sa dernière version qui m’a donné l’occasion de rédiger cet article.

Deux points que personne ne lira, mais peu importe.

  1. Cet article ne vise pas la descendante de Mandriva.
  2. Cet article ne concerne que les distributions GNU/Linux dites « fixed releases », celles qui sortent tous les 6 mois à 2 ans une nouvelle version majeure.

Ensuite, j’ai eu l’occasion de dire plusieurs fois que les modèles fixed et rolling sont complémentaires, avec une répartition « idéale » qui serait la suivante :

  • Fixed : postes de collectivités privées ou publiques, monde du serveur et applications scientifiques (comme les satellites)
  • Rolling : les postes de « monsieur et madame tout le monde » ayant une connexion décente avec des équipes de maintenance sérieuses aux commandes.

Mais il est vrai que selon certaines personnes, j’ai la haine des distributions fixed releases… On ne va pas se mettre la rate au court-bouillon pour un tel anathème.

Je viens de m’apercevoir qu’avec les deux phrases qui précèdent, j’ai perdu une bonne moitié de mon lectorat. C’est cela, les expressions de vieux 🙂

Prenons maintenant les principales distributions GNU/Linux en fixed, celles qui sont mondialement connues et qui sont utilisées partout. Par ordre alphabétiques, ça donne :

Avec ce quatuor, on doit être dans les 80 à 90% du total. Sur une année civile, ça donne ça :

  • Avril : Ubuntu xx.04, LTS toutes les années paires
  • Mai : Linux Mint, première, basée sur la dernière révision de la Ubuntu LTS
  • Mai à juillet chaque année impaire : Debian GNU/Linux xx.0
  • Octobre : Ubuntu xx.10
  • Novembre : Linux Mint, deuxième, basée sur la dernière révision de la Ubuntu LTS

La Fedora sort avec un cycle de 9 à 10 mois en « roulant », donc difficile de l’y caser.

En gros, en avril/mai et octobre/novembre, les blogs et webzines proposent des articles sur les « X ou Y trucs à faire après avoir installé Ubuntu ou Linux Mint », qui sont souvent des reprises d’articles vieux de 6 mois avec un gros travail de remplacement automatisé des noms de codes et des numéros de versions.

Ce qui est vrai pour les distributions l’est aussi pour les environnements de bureau. Reproduisons l’expérience pour le quatuor Gnome, Plasma, Mate Desktop et Xfce.

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