Vieux Geek, épisode 205 : Serious Sam, le FPS défouloir.

Dans l’épisode 204, je parlais de la claque visuelle qu’avait été en 1998 Unreal. Il était superbe, mais ennuyeux à mourir. Comme je l’ai écrit :

[…]
Et s’emmerder ferme !

Car oui, le jeu est très beau, mais on s’ennuie rapidement.
[…]

Oui, je me suis emmerdé ferme pour finir Unreal. En 2001, une petite équipe du nom de Croteam décide de revenir aux fondamentaux du FPS en rajoutant un humour à la Duke Nukem3D sorti 5 ans plus tôt, « Serious Sam : The First Encounter ». Je me souviens d’avoir acheté un PC Team à l’époque, en avril 2001 car il y avait sur le CD la démo de Serious Sam.

Quand j’ai lancé le jeu, j’ai pris une sacrée claque. Pas qu’il fusse plus beau qu’un Unreal à sa sortie, non, c’est le mélange de déjanté et de défouloir qui m’a plu. Le bestiaire du jeu est intéressant : entre les kamikazes sans tête qui hurle (mais comment font-ils sans bouche ?), des taureaux furieux, des espèces de scorpions armés de mitrailleuses, des monstres à la fois gorille avec les dents d’un Cacodémon de Doom, des espèces de géants reptiliens à six bras qui ressemblent aux barons de l’Enfer de Doom, y a de quoi voir.

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Où en est l’auto-édition en ce milieu d’année 2020 ?

Oui, je sais, vous allez me dire que je publie ce billet le 11 mai 2020 et que techniquement, l’année 2020 n’est pas encore arrivée à sa moitié. Je suis d’accord, mais après 7 semaines de confinement (17 mars au 11 mai), on a l’impression que cela a duré bien deux fois plus longtemps en réalité.

Ma collègue Agnès du blog Destination Passions a profité du confinement pour faire le grand nettoyage dans son blog. Au bout de 8 ans, cela est nécessaire.

De mon côté, j’ai fini la première version du long texte que j’ai écrit pour mes filleuls et qui paraitra – si je le décide ainsi – en auto-édition. Rien n’est décidé pour le moment, et pour tout dire, depuis le billet que j’ai écrit le 13 novembre 2019 – donc il y a 6 mois – je n’ai plus lu une seule ligne d’un texte auto-édité. Je vais être plus franc, depuis le roman « Maddie si tu savais » d’Isabelle Rozen Mari, paru en juin 2019, je n’ai plus touché à un texte auto-édité.

Manque de temps ? D’envie ? Pas seulement. Pour reprendre la conclusion de mon article du mois de novembre 2019 :

[…]
Pourquoi les maisons d’édition auraient-elles peur d’un phénomène qui leur permet d’avoir un comité de lecture énorme à titre gracieux. Il suffit de laisser les lecteurs et lectrices faire le tri dans le magma de l’auto-édition pour voir ce qui fonctionne… Du moins, si cela est un minimum de qualité 🙂

[…]
Sur ce, je vous laisse, j’ai la vraie vie, celle où l’auto-édition est un infâme magma de productions vendues horriblement cher pour un contenu à la typographie ignoble, à la grammaire et l’orthographe indignes d’un enfant de CE2.

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Vieux Geek, épisode 199 : Les aventures de Maddog Williams.

Il y a des jeux qui ont tendance à vous marquer, même si ce n’était pas des chefs d’oeuvre indépassables. Quand j’ai eu en 1996 mon premier kit multimédia (cf l’épisode 32 de la série vieux geeks publié en avril 2015), j’avais eu droit avec ma carte dite compatible sound blaster – hum ! – et son lecteur de CD 4x à un CD de jeux en shareware.

Dedans, il y avait un jeu qui ne payait pas franchement de mine, c’était un titre au nom à rallonge : « The Adventures of Maddog Williams in the Dungeons of Duridian » ou « Les aventures de Maddog Williams dans les donjons de Duridian ». Sorti en 1992 sur Atari ST, Amiga et PC, ce titre développé par Game Crafters est un jeu d’aventure mi textuel, mi graphique.

Un peu à l’image des premiers King Quest et Space Quest. En gros, on dirige le personnage principal au clavier ou au joystick et on entre des ordres au clavier. À mi-chemin entre les jeux à analyseur de textes et les point’n’click où tout se fait à la souris.

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Culture et confinement…

En ce moment, j’ai l’impression de vivre dans « Un jour sans fin », vous savez le grand classique avec Bill Murray et Andy McDowell sorti en 1993.

J’en suis arrivé à une saturation telle que je ne vois plus les semaines passer. Est-on lundi, mercredi ou vendredi, voire dimanche, je l’ignore. J’en profite donc pour essayer de me cultiver un peu entre deux vidéos que je poste sur les instances peertube sur lesquels j’ai un compte.

Il faut dire que parler du forcing de Microsoft pour imposer son navigateur Edge, c’est marrant et ça occupe !

Mais c’est aussi l’occasion pour découvrir certains films d’animation que je ne connaissais pas avant. Je dois avouer que j’avais laissé tomber les films Disney, même si les deux épisodes des aventures de Ralph m’ont fait rire aux éclats, spécialement le deuxième avec une trillion de références au grand nain ternet. Mais moins qu’une vieillerie que je n’avais pas vu : « Raiponce ».

Oui, je sais, ça date de 2010, mais étant célibataire sans enfant, je n’avais plus trop d’intérêt à visionner ce genre de film. Ce qui m’a fait échappé à la « Reine des Neiges ». Sur un conseil avisé, je me suis plongé dans la revisite du conte Rapuntzel des frères Grimm. Je dois dire que j’ai ri aux éclats durant une bonne moitié du film.

Que ce soit Pascal le caméléon ou encore Maximus le cheval qui se comporte comme un chien de chasse – on peut se dire que les scénaristes ont abusé de l’herbe qui fait rire – sans oublier les brigands de l’auberge du canard boiteux, y a de quoi se fendre la poire et plus d’une fois.

Mais il y a aussi des grosses déceptions comme le dernier épisode de l’énnéalogie Star Wars qui me fait dire : les épisodes 7 à 9 N’ONT JAMAIS EXISTÉ !

Désolé, quand on est énervé, ça soulage 🙂

Sinon, j’ai pu découvrir un excellent drama sud-coréen en 16 épisodes, « Goblin: The Lonely and Great God » dont vous trouverez un résumé sans aucune révélation à l’intérieur. Et c’est tant mieux, car les 16 épisodes qui durent entre 60 et 90 minutes sont excellents avec des rebondissements à chaque épisode.

Sur le plan musical, cela a été aussi l’occasion de découvrir que certains groupes de metal savent se la jouer débranché. C’est le cas de Persona qui a proposé en téléchargement à prix libre un concert acoustique. Entendre certains morceaux du groupe sans les guitares saturées, la batterie qui bastonne, c’est étonnamment bon !

Mis à part que je n’ai pas réussi à profiter du confinement pour me mettre à écrire à nouveau sur le plan littéraire, au moins, cela m’aura permis de découvrir quelques pépites et de vous les faire partager.

Ah, se faire quelques pépettes via YouTube… Mission impossible ? :)

Ce court article est basé sur celui excellent de John-John qui conte les déboires d’un Youtubeur qui a essayé de vendre pour je ne sais plus quelle somme un guide de montage de PC.

Comme je l’ai précisé en commentaire, cette tentative était vouée à l’échec, vu l’offre plus qu’abondante de vidéos gratuites sur le sujet.

Il y a le problème de se faire quelques piécettes en utilisant YouTube. Il y a plusieurs options :

  1. La publicité encastrée, mais il est tellement facile de rajouter un bloqueur de publicité…
  2. Les partenariats… Mais quand on subit pour la 35e fois du blabla sur NordVPN, ça finit par gaver…
  3. Passer par un financement collectif comme Tipeee par exemple.

Sur le premier point, je vous renvoie à la vidéo ci-après avec le bloqueur en carton-pâte de publicité intégré dans Vivaldi. En effet, celui-ci se base sur la liste noire de Google… Et comme Google vend de la publicité, peut-on faire confiance à un acteur qui est juge et partie ? De plus, selon un article du blog du modérateur, on était dans les 30% d’internautes bloquant la publicité pour 2019. Il en manque encore 70% à mon avis 🙂

Ajout à 11 h25 : le réglage par défaut du bloqueur de publicité est désactivé.

Aussi utile que de vouloir enfiler une capote en gardant son emballage. Sinon, un anti-pub débranché, ça sert à quoi au final ?

Sur le deuxième point, que dire de plus ? Marre de NordVPN et compagnie. Au moins, il y a une partie des vidéastes qui mettent ce genre de blabla promotionnel en fin de vidéo. Je pense par exemple à Nota Bene.

Sur le dernier point, c’est un saut dans l’inconnu. Car c’est parier sur la fidélité de la communauté – du moins du nombre d’abonné(e)s que l’on affiche sur son compteur. Car même en comptant l’euro symbolique, quelle somme pourra être récoltée au final ? Cela serait une mauvaise surprise pour une partie non négligeable des vidéastes, qui s’apercevraient alors de la volatilité de leur audience.

Mais entre subir les démonétisations sauvages de YouTube, les placements de produits plus que casse-bonbon et les financements collectifs, c’est quoi le moins pire des trois ? 🙂