Soyons geek : compilons des paquets AUR dans un chroot dédié.

Sur le service AUR, je maintiens un sacré paquet de logiciels. Un sacré paquet serais-je tenté de dire.

Oui, elle était facile celle-ci. Il faut dire que le mercredi soir, je n’ai pas trop d’idées pour les jeux de mots de qualité.

Alors que j’enregistrais cette vidéo sur l’excellent « Dehumanizer » de Black Sabbath, j’ai eu l’idée de parler d’un truc de geek archlinuxien.

Quand on a besoin de compiler un paquet en provenance d’AUR, le mieux est de passer par un chroot pour compiler proprement un logiciel. Le wiki d’Archlinux est assez clair sur ce sujet.

J’ai donc une rapide vidéo sur le sujet :

Oui, c’est du geek pur jus, et ça fait plaisir, ça change un peu 🙂

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, en ce pluvieux mercredi du mois de mai. On se croirait en septembre… Remboursez 🙂

Côté informatique :

Côté culture :

Rien pour cette fois, désolé. En ce moment, je n’ai pas trop l’opportunité de faire des recherches musicales 🙁

Bonne fin de semaine 🙂

Applewin-git, le port linux d’AppleWin empaqueté pour le monde Archlinux.

Dans un article de début mai 2021, je faisais un bilan assez triste de l’émulation Apple II sous Linux.

Je concluais l’article ainsi en parlant du port effectué de main de maître par Andrea Oddetti du logiciel AppleWin :

Le port est plus que fonctionnel, dommage que la version QT – qui serait apprécier par la plupart des utilisateurs potentiels – souffre d’une telle latence. Dommage aussi qu’en mode fenêtré, les touches fléchées soient parfois non prises en compte.

Néanmoins, cela laisse un mince espoir de pouvoir se passer à terme du duo Wine et AppleWin à terme.

Le beau temps de ce mois mai – qui est franchement pourri, à peine 12° avec de la pluie – m’a donné envie de me pencher sur la possibilité d’avoir une version empaquetée de l’émulateur pour le monde Archlinuxien.

Et comme je l’avais dit :

Pour le moment, il n’y a pas de paquets sur AUR et c’est aussi bien comme cela, vu qu’il doit être bien laxatif à empaqueter comme logiciel.

Et je confirme cela. La partie la plus ennuyeuse a été de gérer les trois dépots github tiers pour qu’ils soient reconnus à la compilation. Mais j’y suis arrivé. J’ai réussi à faire fonctionner l’ensemble, aussi bien avec l’interface QT que SDL2 sous Gnome. Mes essais pour l’interface SDL2 ont échoué dans une machine virtuelle avec Xfce. Je ne sais pas pourquoi.

Mais le principal est d’avoir un port. Je l’ai donc capturé en action pour montrer qu’il y a de l’espoir pour l’émulation Apple II, même si le port QT est effroyablement lent en ce qui concerne le rendu audio via la carte Mockingboard.

Oui, le paquet n’est pas très propre, mais je ne désespère pas de faire fonctionner les sous-modules git dans la recette de compilation de l’émulateur. En tout cas, maintenant, je peux me passer du duo Wine et AppleWin pour mes besoins en émulation d’ordinosaure de la génération Apple II.

Relachons-nous un brin au niveau du string… OpenBSD pour des jeux vidéos, ça donne quoi ?

L’idée m’est venue en lisant l’article de Didier alias Iceman sur la peste technique que sont devenues les rustines. Oui, parfois mon cerveau fait des drôles de mélange. Est-ce lié au fait que j’écoute en même temps que je rédige cet article l’excellente compilation « Memento » du groupe Dead Can Dance ? Je n’en sais rien 🙂

Je dois dire que j’ai toujours eu un petit coup de coeur pour le plus sécurisé des BSD libres que l’on imaginerait plutôt en train de faire tourner un routeur ou un site web.

J’avais donc récupéré la dernière image ISO en date d’OpenBSD, la 6.9 au moment où je rédige cet article, puis je l’ai installé dans une machine virtuelle qemu. Cependant, à cause de bugs étranges de VirtManager, j’ai dû repasser par la ligne de commande et utiliser l’alias suivant pour entrer le maximum d’options :

alias kvm64-ob='qemu-system-x86_64 -enable-kvm -smp 4 -device ac97 -k fr -m 4096 -vga qxl'

Oui, c’est cryptique. Mais j’ai réussi à me débrouiller à installer Xfce, le passer partiellement en français en utilisant le wiki d’OpenBSD pour tous – j’avais oublié de modifier les réglages de root ! – et j’ai rajouté le duo dosbox en version 0.74-3 et Vice en version 3.5.

Les deux jeux que j’avais envie de tester ? Planet X3 (pour le côté MS-DOS) et Attack of the PETSCII Robots (pour le côté Commodore 64). Il faut dire qu’à l’origine les vidéos étaient à destination des groupes Facebook consacrés à Planet-X3 (qui est public) et à Attack of the PETSCII Robots (qui est privé par contre).

Continuer la lecture de « Relachons-nous un brin au niveau du string… OpenBSD pour des jeux vidéos, ça donne quoi ? »

Vieux Geek, épisode 270 : Marathon, le Doom d’Apple.

Quand Doom est sorti en 1993, il a mis une claque au jeu en vue subjective. Déjà que son père spirituel, Wolfenstein 3D avait fait son effet, on est dans une claque monstrueuse.

Dans le monde Apple, à l’époque sous le système 7.1.1, le choc est grand. Le jeu d’id Software ne sera jamais porté dans le monde de la pomme.

Mais cela n’empêche pas un studio de développement, Bungie Software qui développera plus tard la saga Halo, de proposer un FPS, « Marathon », qui sort fin 1994.

Uniquement sorti sur Apple à l’époque, on y joue le rôle d’un officier de sécurité à bord du vaisseau colonial « Marathon ». Celui-ci est attaqué par une race extra-terrestre, les Pfhor. Contrairement à Doom qui est plus nerveux et qui se résume à finir chaque niveau puis épisode en un seul morceau, Marathon propose une expérience plus interactive avec des ordinateurs de bords qui servent d’informateurs.

Il y a deux suites qui sortent, « Marathon 2 : Durandal » et « Marathon : Infinity » respectivement en 1995 et 1996. Seul « Marathon 2 : Durandal » sort sur PC.

En 2000, juste avant que Bungie ne soit racheté par Microsoft, le code source de « Marathon 2 » est libéré. C’est ainsi que nait le projet du nom d’Aleph One qui permet de jouer la trilogie officielle de Bungie sur d’autres plateformes que le Mac.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 270 : Marathon, le Doom d’Apple. »