Ah, le démarchage téléphonique.

Vers 12 h 30, j’ai eu droit à un démarchage téléphonique pour un fournisseur d’accès « numérique » (connu pour ses pubs assez décalée). Alors que la téléprospectrice me lisait son discours, elle a abordé la soit disant musique illimitée (musique en réalité dont on perd l’utilisation quand on change de fournisseur d’accès).

Voulant couper court – car je devais passer un coup de balai – j’ai dit : « Désolé, mais je n’utilise pas Windows sur mon PC, mais j’utilise Linux ». Silence à l’autre bout du fil.

La télépropectrice me dit qu’elle se renseigne et me confirme que je n’aurais pas droit à la musique en illimité. Elle me demande si je n’envisage pas de retourner sous Windows, et je lui répond très gentiment qu’il n’en était pas question.

Décontenancée, elle me demande de jeter un oeil sur l’offre du fournisseur pour qui elle prospecte. Je crois que j’ai trouvé le moyen idéal de me débarrasser des téléprospecteurs / téléprospectrice un peu trop encombrant(e)s.

Pour vendre des disques quand on est issu de la star’ac, faut-il le faire à titre posthume ?

Il suffit de regarder les chiffres des ventes. Star’ac 5, « l’accident industriel » Magalie Vaé se plante en beauté… Avec seulement 15 000 exemplaires vendus durant le premier mois d’exploitation de son premier album.

Star’ac 6, Cyril Cinélu… Et comment Magalie Vaé eut sa revanche… Seulement 1650 exemplaires vendus en une semaine…

Star’ac 7, Quentin Mosimann. Première semaine : 11180 ventes. Pas mal. Deuxième semaine : 6059 ventes. Soit à peine 2000 albums de plus que Magalie Vaé… Mais certains annoncent que l’album serait disque d’or (75 000 exemplaires vendus ?)

Mais ce n’est rien en comparaison de l’album posthume de Gregory Lemarchal, vainqueur de la Star’ac 4 : 611 000 exemplaires vendus au deuxième semestre 2007 de « La voix d’un ange »…

Seule Nolwenn Leroy et Jenifer des deux premières star’ac pouvait se vanter de tels scores…

Alors, que souhaiter pour le gagnant ou la gagnante de la 8ième édition de la Star’ac ? De mourir vite pour vendre des albums à titre posthume ?!

Ce qui est plutôt triste à constater…

Les brevets logiciels ? De la bétise pure et dure.

Récemment, Microsoft a prouvé que les brevets logiciels sont de la bétise pure et simple… Il a déposé un brevet pour les touches « Page Up » et « Page Down » qui existent sur les claviers depuis des années… Et sûrement depuis le premier IBM PC de 1981.

Mais ce n’est pas le premier coup d’éclat de Microsoft dans ce domaine. Un brevet est passé un peu plus inaperçu. Le brevet 6,775,781 déposé en 2000 et accepté en 2004 décrit le fonctionnement de Sudo, outil qui date de 1980 !

Dans le jargon technique, on décrit comment un processus initié par un utilisateur simple peut être autorisé à avoir les pleins pouvoir pour effectuer une tache administrative : installation de logiciels par exemple.

Sudo est un outil qui date de l’époque ancestrale des premiers BSD (1980) et qui donc est la preuve de l’existence de ce concept largement avant le dépot du brevet.

On peut lire sur la page de l’outil sudo :

« Sudo was first conceived and implemented by Bob Coggeshall and Cliff Spencer around 1980 at the Department of Computer Science at SUNY/Buffalo. It ran on a VAX-11/750 running 4.1BSD. An updated version, credited to Phil Betchel, Cliff Spencer, Gretchen Phillips, John LoVerso and Don Gworek, was posted to the net.sources Usenet newsgroup in December of 1985. »

Ce qui donne traduit :

« Sudo a été conçu et implementé par Bob Coggeshall et Cliff Spencer aux alentours de 1980 au département de science informatique de SUNY/Buffalo. Il se lançait sur un VAX-11/750 utilisant 4.1BSD. Une version mise à jour, à mettre au crédit de Phil Betchel, Cliff Spencer, Gretchen Phillips, John LoVerso et Don Gworek a été posé sur le forum Usenet net.sources en décembre 1985 ».

Le code source de l’outil « asroot » devenu « sudo » est toujours disponible et lisible via google groups.

L’UAC – introduite avec une préversion de la béta 2 de Windows Vista en février 2006 – n’est que la partie graphique de ce mécanisme. Cependant, l’UAC n’est pas la première interface graphique dans ce domaine.

GKSu existe depuis pas mal de temps. Cet outil graphique pour Su et Sudo existe depuis… février 2004 ! On peut en effet récupérer le code source de gksu 1.0.3 depuis cette page : http://people.debian.org/~kov/gksu/old_stuff/1.0/

La preuve en image… GKSu à l’oeuvre avec une Ubuntu 5.10 (octobre 2005) dans une machine virtuelle sous VirtualBox 2.0.

GkSu sous Ubuntu 5.10

Comme quoi, quand vous verrez des articles élogieux sur telle ou telle fonctionnalité de tel ou tel OS (Windows, Linux, MacOS-X), vérifiez donc que ce n’est pas la pâle copie d’une technologie qui existe déjà.

Ah, décidement l’internet fout la diarrhée aux lobbys du disque…

Depuis 13 ans – environ – Guns’n’Roses connu pour sa reprise d’un certain Knocking on Heaven Door d’un certain Bob Dylan, un album serait en préparation.

Or, une fuite a permis – on peut se demander comment – à un blogueur de mettre en ligne 9 pistes de l’album en question.

Un crime si énorme qui poussa le FBI a l’arrêter comme si le blogueur avait poser une bombe H près de la Maison Blanche… Dixit l’article de Numérama :

[…]Mercredi, sans même avoir tenté de le convoquer d’abord discrètement au commissariat du coin, le FBI a monté une opération coup de poing pour débarquer chez le blogueur, de son vrai nom Kevin Cogill, et l’arrêter devant son paisible voisinage plus habitué à la bicyclette du facteur qu’aux mitraillettes des gilets jaunes et bleu des Fédéraux. Pour une raison qui nous échappe, comme nous l’avions vu dans l’affaire Oink en Grande-Bretagne, la police a parfois tendance à considérer ceux qui diffusent illégalement de la musique comme de dangereux criminels.[…]

Ce qui prouve que les lobbys du disque n’ont encore rien compris à l’internet qu’ils voudraient bien museler, car :

  1. L’affaire a déjà fait le tour de la toile.
  2. Les morceaux en questions sont déjà disponibles en quantité
  3. Ce n’est pas en traitant un blogueur comme un terroriste qu’on pourrait envoyer à Guantanamo que l’image des maisons de disque s’améliorera

Bref, tout ce qu’il ne fallait pas faire. D’ailleurs, il est étrange de noter que c’est la deuxième actualité en relation avec des fuites sur un album. Il y a quelques temps, U2 avait connu une fuite sur son futur album en cours d’enregistrement.

Bref deux fuites pour deux groupes… Cela ne fait pas trop comme coïncidences ? A propos, le titre de l’album de Guns’n’Roses s’appelerait… « Chinese Democracy », la « Démocratie chinoise »… Tout un programme 🙂

5000 morts par jour… A cause de l’eau insalubre.

En gros, chaque jour, l’équivalent du nombre de victimes des attentats du 11 septembre 2001 (dont on va célébrer les 7 ans bientôt) est atteint chaque jour par des personnes décédant par la consommation d’eau insalubre. Et qui en parle ? Personne.

Qui a entendu parler de la semaine mondiale de l’Eau qui s’est ouverte lundi à Stockholm ? Personne. Je cite l’article de Yahoo :

Un tiers des habitants de la planète ne dispose pas d’installations sanitaires Un constat concret et un danger vital pour ces populations. 5000 enfants meurent chaque jour de diarrhée à cause du manque d’hygiène et de toilettes décentes.

Hygiène et assainissement, ce sont donc les thèmes principaux sur lesquels plancheront les 2500 scientifiques invités de la 18ème semaine internationale de l’eau qui débute ce lundi à Stockholm.

Il vaut mieux se passionner pour les dopés Jeux Olympiques ou encore pour le conflit russo-géorgien…

Un exemple de la connerie humaine dans sa plus parfaite expression.

René Descartes se trompait lourdement quand il déclarait que le bon sens est la chose la mieux partagée au monde. C’est l’inverse.

Une anecdote assez fraiche qui prouve ceci.

Ce soir, je vais faire quelques courses à mon hypermarché local. Je trouve une caisse pas trop occupé, me disant que 5 minutes plus tard, je serais passé. En fait, j’ai du poirauter 4 fois plus de temps.

Une cliente – que je ne qualifierais pas – paye une note assez salée (92 €) par le biais de coupon cadeau plastifié. Et au lieu de donner des coupon de grosses valeurs, elle donne des petits coupons. Chacun d’entre deux doivent être débité de la note.

32 coupons plastifiés sont donnés. Et la caissière de passer près de dix minutes à débiter les coupons de la note finale.

Une fois la cliente partie, la chef caisse passant, elle parle à la caissière qui lui montre le paquet imposant de cartes. 32 cartes pour une telle somme. Le terme connerie – oups ! – me vient à l’esprit.

La caissière souffrait vraiment, mais qu’avait-elle le droit de dire ? Et la chef caisse de critiquer ce mode de paiement qui coute plus cher qu’il ne rapporte.

Bref, la bétise humaine s’est exprimée dans sa version la plus claire.

C’est quand même con d’avoir raison trop tôt…

La musique louée est en train de dépérir… Après la fermeture des services musicaux DRMisé de Microsoft, c’est au tour du service de location de musique de Yahoo d’annoncer la fin de son existence pour septembre prochain.

Il y a plus de 2 ans, je parlais déjà de ce genre de service de location que je considérais comme une idiotie. Et je me cite :

[…]Sous la pression des requins…majors du disque, l’abonnement annuel passera d’ici le 1er novembre de 4,99$ à 9,99$, soit une augmentation du prix de 100,2% !

Quand à l’abonnement mensuel, il passe de 6,99$ à 11,99$, soit une augmentation de 71,5%

Tout cela pour du format WMA gavés de DRMs jusqu’à ras la gueule…

Ou comment les dirigeants des requins…majors du disque sponsorisent le copie non-authorisée des albums qu’ils essayent de vendre à des prix prohibitifs.

Autant louer un DVD me semble logique, autant la location de musique me semble être une aberration. J’ai comme l’impression qu’iTunes et les sites de ventes en ligne vont se frotter les mains…

En 2005, le service en ligne d’Apple n’avait pas encore atteint le milliard de morceaux vendus… Et en juin 2008, 5 milliards de morceaux avaient été écoulés

Allez, d’ici un an, on annoncera la fermeture des services de musique illimités des FAI… Qui prend le pari ? 😉

Sur l’influence de la télévision sur les élections présidentielles.

Il y a quelques jours, la plus célèbre des héritières, Paris Hilton se vengeait de l’utilisation faite de son image par le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis, John McCain.

La télévision a eu souvent des influences directes sur les élections présidentielles, l’un des cas les plus célèbre est la vidéo dite « daisy » passées sur les écrans en 1964 qui massacra la candidature de Barry Goldwater.

La vidéo passa le 7 septembre 1964 et l’élection eut lieu le 3 novembre suivant… Ce qui conduira à l’une des plus grandes claques électorales (61,05% pour Johnson, 38,47% pour Goldwater), score qui sera battu par McGovern 8 ans plus tard (38% des voix contre 62% à Nixon).

Maintenant, on verra bien quelle sera l’influence de la télévision sur cette élection aux Etats-Unis…

Décidément, le tour de France, c’est du FOUTAGE DE GUEULE !

A vrai dire, cela je m’en doutais depuis des années. Un troisième coureur vient d’être détecté positif à l’EPO, un certain Riccardo Ricco, qui si je ne fais pas erreur a remporté une étape récemment…

Le blog de Jean-Marc Morandini en parle, idem pour le Figaro.

Il est donc prouvé que le tour de France est encore et toujours celui des dopés… A croire que rien n’a bougé depuis le scandale Festina en 1998.

Les dindons de la farce ? France Télévision et les milliers de personnes qui admirent les coureurs… A quand le juste retour du bâton pour ce tour de la triche ?

Hadopi : mais qu’est-ce qu’on se marre ;)

Devant l’aveuglement et la volonté d’imposer une « dictature » culturelle dominée par les majors du disque, la Sacem ou encore le SNEP.

Sur le site de propagande DemainLaMusique, le directeur du SNEP nous sort sans la moindre mauvaise foi (hum), que je cite :

Le fait que des artistes aient publié dans le JDD du 22 juin un texte pour soutenir le projet de loi « Création et internet » a déclenché chez des internautes des messages inacceptables qu’on a pu lire sur le Monde.fr ou sur Libération.fr

Quel est ce débat dans lequel certains internautes tellement courageux qu’ils sont anonymes appellent à boycotter les artistes qui ont osé manifester une position favorable au texte ?

Il est vrai qu’il est interdit sur l’Internet d’exprimer un point de vue divergent, qui explique que des lois inapplicables ne changeront rien à un fait de base : le pouvoir d’achat s’érode à grande vitesse.

Ni à un autre fait : les albums sont remplis de titres de merde – appellons un chat un chat – à hauteur de 80% en moyenne. Où sont passés des bijous du style « Led Zeppelin II / III / IV », les « Sergent’s Pepper », « Transformer » (Lou Reed avec le sublime « Walk on the wild side »), etc…

Que les artistes listés dans la pétition – qui est sûrement télécommandé par les lobbys de vendeurs de galettes plastifiées – sont tous assez friqués, et dont certains se sont planqués dans des paradis fiscaux comme la Suisse, la Belgique ou encore Monaco pour éviter de payer des impôts.

Bref, comme jadis avec des sites de propagande comme lestelechargements.com, on ne changera pas la réalité que les directeurs aveugles ou autistes – et encore on insulte les victimes de cette maladie en employant ce terme – ne veulent pas admettre :

  • Pouvoir d’achat rogné par l’explosion du prix des matières premières
  • CDs illisibles car rendu foireux par d’inutiles protections, cf le célèbrissime X&Y d’un groupe du nom de Coldplay
  • La loi DADVSI n’a rien changé à la donne, comme ses détracteurs l’affirmaient, car les ventes de galettes sont sur une pente descendante.
  • Les vrais talents ne passent plus que rarement par les requins… majors du disque.
  • Si j’ai 20 € à dépenser par semaine, je préfère les dépenser en nourriture que dans une galette que j’écouterais une ou deux fois dans le meilleur des cas.
  • Que les artistes qui hurlent contre « les méchants pirates » sont celles qui touchent des revenus énormes chaque année.
  • Que l’industrie du disque est née après l’arrivée de la musique, et que la musique survivra à la disparition de ces dinosaures.
  • Qu’à force de taper sur les internautes en les considérant comme coupable par défaut, ils finiront de scier la branche sur laquelles ils sont assis.

A force de tirer sur la corde, elle finit par casser. Sur la liste des artistes pro-hadopi, je n’ai quasiment aucun album d’eux. Et cela me ferait mal au postérieur de donner de l’argent à ce genre d’artistes.

Bref, qu’ils soient boycottés leur fera le plus grand bien. D’ailleurs, je dois avouer que mes goûts musicaux ne comptent presque aucun d’eux dans ma liste. Je suis resté à une musique de qualité, le rock anglais des années 1960 à 1985. Bref, pas la soupe que les dits artistes nous proposent à intervalles réguliers.

Vous voulez découvrir des artistes sans passer par le racket des majors ? Des sites – liste non exhaustive – comme Jamendo, Airtist vous feront découvrir de nouvelles voix. Et ce n’est pas un mal !