Fedora Linux 19 : Encore une victoire de Mate Desktop ?

Un gentil lecteur du blog – mais si, mais si, il en existe ! – m’a indiqué l’existence d’une dérivée plus ou moins officielle d’une Fedora Linux avec Mate Desktop. Vous savez l’environnement né sous Archlinux et soutenu par l’équipe de Linux Mint pour faire survivre Gnome 2.x.

Dans les grands noms des distributions GNU/Linux, mis à part l’absence d’une Matebuntu potable, la Fedora Linux manquait à l’appel. Or, avec la version 19 beta, dans la liste de ISO disponibles, vers le bas de la page, une version avec Mate Desktop est disponible.

La page du projet est claire : Mate avec compiz désactivé par défaut, avec pour cible la Fedora Linux 19.

J’ai donc récupéré l’ISO 64 bits, et j’ai fait chauffer VirtualBox. Une fois lancé, on arrive dans un environnement Mate Desktop 1.6. On retrouve la version peu appréciée et améliorée du nouvel installateur Anaconda.

Contrairement à la version alpha de la Fedora Linux 19 que j’avais testée et utilisant Gnome, j’ai directement créé un compte utilisateur pour la Fedora Linux 19 Mate Desktop.

Une fois l’installation finie, un minuscule panneau apparait au premier démarrage pour confirmer la traduction à utiliser. Tout ce qui est installation ou mise à jour de logiciel est géré par yumex.

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Fedora Linux 19 alpha : le chat commence à miauler ?

La Fedora Linux 19, nom de code « Schrödinger’s Cat » vient d’arriver en version alpha. J’ai donc voulu voir ce que donnait l’ensemble en action. Et bon tipiak, j’ai utilisé le réseau de pair à pair Bittorrent pour récupérer l’image ISO live Gnome.

Puis j’ai utilisé mon bon vieux Qemu pour créer une machine virtuelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-19-Alpha-1.iso -boot order=cd &

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Cinnamon : l’exemple parfait des avantages et inconvénients de dépendre d’une distribution tierce pour un environnement de bureau.

Cinnamon, l’environnement de bureau qui a pris une importance croissante au fil des mois semble justement subir une crise de croissance. De plus en plus de distribution, en dehors de la Linux Mint utilise ou propose l’environnement en question : SnowLinux, CinnArch, Fedora Linux, Ubuntu, OpenSuSE, Gentoo Linux et donc Sabayon Linux, Frugalware Linux. Dixit la page de téléchargement de l’environnement.

Cependant, sa dépendance à une base Ubuntu et l’occasion manquée de pouvoir partir d’une base Debian GNU/Linux fragilise un peu la diffusion de l’environnement de bureau basé sur les technologies de Gnome Shell.

Dans un message récent, sur la liste de publipostage arch-dev-public, l’arrivée de Gnome 3.8 sur les dépots a entrainé une décision logique, bien que douloureuse pour Cinnarch (distribution basée dès le départ sur le duo Cinnamon + ArchLinux) entre autres : le retour de Cinnamon dans AUR, l’archive des logiciels tiers d’Archlinux.

Je cite le morceau important du courrier en question :

I agree about dropping cinnamon because it is impossible to work with Linux
Mint projects. They work with what they have instead of what is coming. So
now we have this gnome 3.8 problem, and then we would have gnome 3.10
problems. We can’t work with their packages.

Ce qui se traduit par :

Je suis d’accord pour l’abandon de Cinnamon car il est impossible de travailler avec les projets de Linux Mint. Ils travaillent avec ce qu’ils ont [la version de Gnome proposée par Ubuntu] pas ce qui arrive. Nous avons maintenant le problème avec Gnome 3.8, et nous aurons des problèmes avec Gnome 3.10. Nous [les développeurs d’Archlinux] ne pouvont pas travailler avec leurs paquets.

J’ai été jeté un oeil sur le dépot des paquets d’Ubuntu pour la Raring Ringtail. Au 12 avril, les paquets Gnome sont encore en partie en version 3.6.x : Nautilus est en version 3.6.3 par exemple. Idem pour Totem ou encore Brasero.

La Ubuntu 13.04 étant en béta 2 récemment, il serait étonnant d’introduire la dernière génération de Gnome fraichement sortie à moins de 2 semaines de la version finale.

Il y a donc de fortes chances pour qu’Ubuntu 13.04, base de la future version de Linux Mint, distribution référence de Cinnamon se base encore sur Gnome 3.6. Donc, potentiellement incompatible avec la dernière version officiellement stable de Gnome et de son shell. Version qui va se répandre dans les semaines qui viennent.

Et ce qui c’est passé avec ArchLinux et CinnArch, risque de se reproduire pour Fedora Linux ou encore Gentoo Linux qui ont moins de retard en terme de versions que la distribution de Canonical.

Doit-on en déduire que l’acharnement thérapeutique sur le code de Gnome 2, j’ai nommé Mate a une chance de se faire une place au soleil ? Pourquoi pas, même si j’avoue que je ne croyais pas vraiment à la pérénité du projet quand il est apparu.

Il est récemment sorti en version 1.6.0 récemment, et se porte étonnament bien. Il est vrai qu’il est moins dépendant que Cinnamon d’une quelconque distribution.

Reste à savoir cependant si le mode « Classique » de Gnome 3.8 lui fera ou pas de l’ombre.

Viperr 3 à quelques jours de sa sortie : attention, ça mord !

La Viperr, dont j’ai déjà parlé à la sortie de sa version 02 et de sa version 01, c’est une Fedora Linux avec OpenBox dessus. Le projet a été repris par Frédéric Thouin alias Penthium2 après que le créateur d’origine, Alexandre Singh en a arrêté le support.

Un nouvel hébergement a été mis en place pour la version 3.

La Viperr 3 doit sortir vers le 22 janvier et une ultime version béta (la Beta Web 5) a été rendu disponible, aussi bien en 32 qu’en 64 bits.

Adorant cette petite distribution, j’ai eu envie de la montrer en action à une grosse semaine de sa sortie. Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé pour une fois VirtualBox en lieu et place de Qemu. En effet, un bug dans le code réseau de Qemu bloque l’exécution du script post-installation…

Au premier démarrage, il nous est proposé soit d’utiliser la version live, soit d’installer l’ensemble.

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En vrac’ rapide et libre dominical.

En ce dimanche, un petit en vrac’ rapide et libre.

Fedora Linux 18, plus c’est long, plus c’est bon ? ;)

La Fedora Linux 18, la Duke4Ever de la série – uniquement 2 mois de retard sur la feuille de route initialement prévue – sortira le 8 janvier prochain.

Pour avoir une idée de la version finale, sans passer par une version béta que j’aurais mis à jour, je suis allé sur la page des « Nightly live composes » qui permet de récupérer les dernières préversions de la future Fedora Linux 18 en ISO installable.

J’ai récupéré la dernière ISO en date, en version « desktop » et 64 bits, la 20121225.12 au moment où je rédige cet article.

Elle pèse environ 960 Mo, ce qui est une rupture avec la sacro-sainte taille des 700 Mo. L’image est hybride, et peut être copiée sur une clé USB avec un simple dd en ligne de commande. Et pourquoi une telle taille ? L’intégration par défaut d’un certain LibreOffice doit y être pour quelque chose 😉

J’ai ensuite créé une machine virtuelle VirtualBox pour tester l’ensemble.

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Une petite mise au point sur mes articles de présentations de distributions GNU/Linux.

Depuis des années, je présente et teste rapidement les distributions GNU/Linux qui me passent sous la souris. Et souvent, certaines personnes me font les mêmes remarques du genre : pourquoi pas d’installation en dur ? Pourquoi ne passes-tu pas plus de temps sur les distributions en question ?

J’ai donc décidé de faire un article qui tient de la mise au point et aussi du coup de gueule, car j’en ai marre de me justifier à chaque fois. C’est la première et dernière fois que je rédige ce genre d’articles.

Premier point : pourquoi utiliser Qemu / VirtualBox et pas une installation en dur ?

Réponse courte : parce que.

Réponse plus longue : car c’est plus souple, plus simple et largement plus rapide et pratique à mettre en oeuvre.

Qemu et VirtualBox propose des machines type, avec du matériel standardisé, et donc plus passe partout que le matériel réel qui équipe parfois les machines. Sans oublier, qu’en cas de problème – fausse manipulation au niveau de l’installation par exemple – je peux virer l’image disque et recommencer à zéro sans avoir à craindre pour mon vrai matériel. Car c’est étrange, mais je considère que les données de mon disque dur sont précieuses.

C’est certain, c’est moins rapide que sur une machine réelle. Mais, c’est tellement plus pratique. Sur une machine réelle, on fait comment pour enregistrer une vidéo depuis le démarrage ? Ma machine principale, je n’ai pas envie de la foirer car une distribution mal embouchée aura maltraité mon grub. Et dans ce domaine, les distributions mal embouchées, ça existe 😉

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En vrac’ rapide et libre de milieu de semaine.

Allez, vrac’ons un peu 😉

C’est tout pour aujourd’hui !

Et la bêta de la Fedora Linux 18, ça donne quoi ?

Ah, la Fedora Linux 18, celle qui restera dans l’histoire de la distribution comme la version « Duke4Ever ». Entre les retards successifs de la version alpha, puis de la version béta, la version finale ne pointera pas le bout de son nez avant le début de l’année 2013, alors qu’elle aurait du sortir ce mois-ci.

D’ailleurs, je me suis basé sur une préversion quasi-finale de la version bêta, qui doit sortir le 27 novembre, sauf nouveau report de dernière minute.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/18-Beta-RC1/Live/x86_64/Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso
–2012-11-21 11:18:00– https://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/18-Beta-RC1/Live/x86_64/Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso
Résolution de dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)… 209.132.181.23, 209.132.181.27, 209.132.181.26, …
Connexion vers dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)|209.132.181.23|:443…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 824180736 (786M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso»

100%[======================================>] 824 180 736 861KB/s ds 17m 1s

2012-11-21 11:35:02 (788 KB/s) – «Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso» sauvegardé [824180736/824180736]

J’ai ensuite lancé mon ami VirtualBox pour voir ce qui nous attend avec la Fedora Linux 18, du moins dans son étape bêta.

La très décriée nouvelle génération d’Anaconda a été simplifiée en étant aussi plus rapide. En seulement 10 minutes, l’ensemble est disponible. Fallait compter au moins le double à l’époque de la version alpha, testé en septembre dernier.

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Fedora Linux 18 alpha : oh, la vache…

Après plusieurs reports, la première alpha de la Fedora Linux 18 est sorti ce 18 septembre. Note : j’ai commencé le test le 18 au soir, et fini le 19 matin pour des raisons pratiques. La vidéo a été faite le 19 au matin.

Inutile de me jeter le premier pavé qui vous vient sous la main par rapport au jeu de mots du titre. Etant donné que le nom de code de la Fedora 18 est « Spherical Cow »… Je sais, j’ai honte.

Mais trève de honte, passons aux choses sérieuses. J’ai donc récupéré l’image ISO 64 bits de la version Gnome, et utilisant ce bon vieux VirtualBox 4.2, j’ai créé une machine virtuelle pour voir à quoi ressemble cette première préversion de la Fedora Linux 18.

La grande nouveauté visible, c’est la nouvelle génération d’Anaconda, l’installateur graphique. Au lieu du classique : « on valide chaque étape à la suite, puis un récapitulatif, et on passe à l’installation », tout se gère en un seul écran qui sert de tableau de bord.

A noter l’humour des développeurs de l’installateur…

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