Planet X2.1, une version « dopée » de Planet X2

J’ai déjà eu l’occasion de parler du vénérable parent, sorti en 2017, de l’excellent RTS pour MS-DOS développé par David Murray.

Une version améliorée, développé par Protovision Games est sortie en 2020, sous le nom de Planet X2.1. Grace au format cartouche, on a droit à pas mal de petites choses :

  1. des graphismes améliorés
  2. une nouvelle carte à la consonnance germanique, « Saltzgitter » (que l’on peut traduire par « réseau de sel » (??).
  3. Des écrans de fins différents en cas de victoire ou de défaite
  4. De la musique durant le jeu en plus des bruitages
  5. Un système de médailles correspondant à la victoire dans les 14 niveaux avec les 3 difficultés

Autant dire que c’est une version plus dopée qu’un coureur de l’équipe Festina durant le tour de France 1998 😀

On peut trouver le jeu au format physique (avec ou sans disquette) avec la cartouche, ou encore au format numérique pour utiliser avec un émulateur comme l’excellent Vice. J’ai donc fait une vidéo rapide pour montrer un peu à quoi ressemble cette version améliorée de Planet X2.

Vous avez pu le voir, ça pète de partout, c’est plus rapide, c’est plus complet, et tout cela grâce au format cartouche. Le jeu semble être aussi un brin plus dur que dans la version d’origine. Mais cela fait plaisir de constater qu’en 2020, des jeux sont encore produits pour un ordinateur sorti 38 ans auparavant.

Vieux Geek, épisode 236 : L’Aigle d’Or, le vrai premier jeu d’aventure-exploration.

Dans un article publié le 16 novembre 2020, je parlais d’un jeu sorti sur Amstrad CPC pour un concours de développement créé en hommage à « L’Aigle d’Or » publié en 1984 par Loriciels sur Oric.

Il faut se replonger dans le contexte de l’époque. Le krach du jeu vidéo a laminé le monde des consoles de jeu. En 1984, les ordinateurs personnels 8 bits ont le vent en poupe. Il ne faut pas oublier que le Commodore 64 est vieux de 2 ans à l’époque. C’est l’année de sortie du premier Amstrad à cassette, du MO5 de Thomson pour citer quelques machines mythiques de l’époque. Il y a aussi les ordinateurs de la famille des Oric avec l’Oric 1 puis l’Atmos.

C’est sur les ordinateurs Oric que Louis-Marie Rocques se lance dans le développement d’un jeu d’aventure et d’exploration où le joueur doit trouver trois objets dans un chateau qui multiplie les pièges : un diamant bleu, un grimoire et surtout un aigle en or.

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Je suis presque un libriste « puriste »… Au secours :)

Je sais, vous allez me dire : tu vas encore taper sur la tronche des libristes qui suivent les recommandations de la FSF au pied de la lettre. Il est vrai qu’il est facile de se moquer des distributions recommandées, surtout quand celles-ci ont un retard d’environ 2 ans sur la base qu’elle « librise ».

Mais il est vrai que pour les personnes utilisant la dite distribution, le plus important, ce n’est pas d’être à jour, mais d’être libre. J’ai déjà exprimé cela plusieurs fois sur le blog, mais bon, cela fait parfois plaisir de revenir sur un mode humoristique sur «  » »l’enfermement » » » des personnes dans un carcan qui prétend défendre la liberté des utilisateurs et utilisatrices d’informatique.

Il y a aussi des guerres intestines qui font que certaines distributions sont rejetées par la FSF car elles osent permettre l’accès – désactivé par défaut, mais peu importe – à des logiciels qui ne suivent pas à la lettre les recommandations listées par Richard Matthew Stallman en 1983-1984.

Ouvrons une rapide parenthèse.

Oui, je parle bien entendu d’une des distributions dont la descendance est énorme voire pléthorique : on y retrouve tout ce qui est Ubuntu et dérivées, comme la LinuxMint ou encore ElementaryOS par exemple, ou encore la MXLinux. Je parle de Debian GNU/Linux.

Je dirais bien qu’à vue de nez, sur le détesté Distrowatch sur les 275 distributions listées et marquées comme étant encore en vie, on doit pas être loin d’une bonne moitié qui est basée sur Debian ou Ubuntu, voire LinuxMint.

En effet, le format de paquet deb – créé à l’origine pour la Debian GNU/Linux – est utilisé par 125 distributions, peu importe leur place dans le classement de curiosité de Distrowatch. Soit 45,4% des 275 distributions marquées comme actives en ce milieu du mois de novembre 2020.

Sur les raisons officielles de la guerre intestine entre Debian et la FSF, je vous renvoie à la page dédiée sur le site de la Free Software Foundation. C’est assez tiré par la perruque il faut le dire ; Je cite le morceau de choix :

[…]
Debian est la seule distribution courante non agréée par la FSF qui garde les blobs non libres en dehors de sa distribution principale. Une partie du problème persiste cependant. Les fichiers de microcode non libre sont logés dans le répertoire non libre de Debian, référencé dans la documentation publiée sur debian.org, et l’installateur les recommande dans certains cas pour les périphériques de la machine.
[…]

Oh, mince ! C’est quand même bête de vouloir utiliser un équipement informatique dans sa totalité, par exemple certains circuits pour la connexion en wifi ou encore en bluetooth… Il est vrai qu’il faut rendre complexe la vie de l’utilisateur pour qu’il arrive dans le monde merveilleux du librisme selon les canons de la Free Software Foundation.

Fermons cette parenthèse qui a été plus longue que prévue !

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« Throne Legacy », un superbe hommage à un grand classique des jeux vidéos, « L’Aigle d’Or ».

C’est en regardant les résultats du concours CPC Retro Dev 2020 que j’ai pu voir qu’un jeu du nom de « Throne Legacy », hommage fortement appuyé au grand classique de 1984 « L’Aigle d’Or » finissait 6e sur un total de 36 finalistes.

C’est un jeu uniquement en anglais (dommage !) développé par Arnaud Bouche qui envoit sur le plan technique dès le départ : écran de présentation en overscan (plein écran), sprites énormes et colorés, une jouabilité bien pensée – même si je ne suis pas fan des touches attribuées par défaut – et surtout des graphismes qui donnent pas si mal que cela, spécialement pour de l’Amstrad CPC.

J’ai pu noter que l’effet de rasters et que la musique d’intro sont celles de « The Shadows of Sergoth ». Autant récupérer ce qui fonctionne, non ? Je remercie Amstrad Maniaque pour le « longplay » concernant « The Shadows of Sergoth ».

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Culture et confinement, épisode 3.

Un rapide billet orienté culture que je rédige un dimanche soir pluvieux de la mi-novembre.

Il n’y a pas que la musique dans la culture, il y a aussi les jeux vidéos. Les résultats du dernier concours « CPCRetroDev 2020 » sont tombés et les jeux pour ce bon vieil amstrad CPC sont assez impressionnant.

Je dois dire que mon chouchou à première vue est un clone et hommage au célèbre jeu d’aventure et d’exploration « L’Aigle d’Or » du nom de « Throne Legacy » d’Arnaud Bouche, arrivé 6e sur 36 finalistes. Si j’ai le courage et l’envie, je ferai sûrement une vidéo dessus.

Voila, c’est tout pour ce court billet. Bonne fin de journée.

« Le dragon et la princesse » : c’est officiellement sorti :)

J’avais déjà rapidement parlé de ce livre il y a quelques mois alors que j’avais une version finale à 99%, environ.

J’ai donc profité d’un peu de temps libre et de l’arrivée du nouveau confinement pour finir la préparation du livre en vue de sa publication au format papier et électronique. Je tiens à remercier Odysseus libre pour la couverture inspirée BD.

Je sais déjà que certaines personnes vont me faire des leçons de morale car je suis passé par Amazon pour m’auto-éditer. Mais il faut être honnête, c’est un des principaux acteurs de l’auto-édition et il permet d’avoir de l’impression à la demande sans avoir à sortir le moindre centime.

J’ai parlé rapidement du livre dans la vidéo ci-dessous.

Si vous voulez une version au format électronique sans aucun DRM : https://www.amazon.fr/dragon-princesse-Frederic-Bezies-ebook/dp/B08MKVCH65/

Si vous préférez une version papier, voici le lien à suivre : https://www.amazon.fr/dp/B08M8GVZFQ

Il n’y a aucune obligation, mais si vous avez des enfants, ce serait toujours un petit cadeau de Noël à faire.

Allez, bonne lecture !

2 ans que j’ai quitté Youtube en tant que créateur ! Déjà….

C’était le 12 novembre 2018, j’annonçais la fin de ma chaîne sur Youtube après une dizaine d’années de présence.

Depuis, je suis bien tranquille sur peertube via les deux instances peertube.fr et tux’n’tube. Le plus marrant, c’est que ma chaîne a continué de grossir en terme d’abonnés. Au 12 novembre 2018, j’avais 4953 abonnés. 2 ans plus tard, je suis arrivé à 5760, captures d’écran à l’appui.

Merci Youtube Studio !

Pour une chaîne qui est désormais une archive, voir une croissance de 16,29% en nombre d’abonnés, c’est marrant. Comme si certaines personnes considéraient qu’au bout de deux ans, je changerai d’avis sur mon départ de youtube et que je relancerai ma chaîne : ma réponse est simple… Il n’en est pas question.

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Apple verrouille les nouveaux Macs à base d’ARM, comme c’est étrange :)

Je dois dire que je n’ai pas très souvent parlé d’Apple sur mon blog depuis la période lointaine – en 2004/2005 – où j’avais un MacMini première génération. Une histoire d’à peine une année qui s’était terminée très mal en 2006 avec la qualité photo de l’époque !

En ce début novembre 2020, Apple a annoncé la disponibilité de ces premiers modèles avec une puce ARM maison, dénommé M1 en lieu et place des puces Intel.

MacGeneration dans un article assez détaillé explique par le menu ce qu’est cette puce qui possède 8 coeurs de calculs avec un circuit graphique lui aussi à 8 coeurs. Autant dire un monstre de course.

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Culture et confinement, épisode 2.

Dans mon article précédent, j’évoquais l’excellente série « Amicalement Votre » et un de ses épisodes qui fait partie selon moi des plus mémorables, « Regrets éternels » où l’on voit la famille de Lord Brett Sainclair qui se fait zigouiller à intervalles réguliers par un des prétendants au titre de duc.

Cet extrait du début de l’épisode pose l’ambiance et je dois dire que je suis assez friand de ce genre d’humour froid…

En faisant quelques recherches, je me suis aperçu que c’était un épisode en hommage d’un classique de 1949, « Kind Hearts and Coronets » devenu en France « Noblesse Oblige » avec un excellent Alec McGuiness qui interprète outre son rôle, celui des prétendants au titre ce qui lui fait endosser une bonne demi-douzaine de rôles complémentaires. Le tout durant le règne d’Edouard VII (1901-1910).

J’ai donc sauté sur l’occasion pour voir ce classique… Et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Voir comment Louis Mazzini, héritier rejeté de la famille d’Ascoyne liquide les uns après les autres les prétendants qui lui font obstacle est très intéressant.

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Le deuxième confinement, le retour de « Un jour sans fin » ?

Je crois me souvenir que j’avais déjà parlé de ce film de 1993 avec Bill Murray et Andy McDowell lors du premier confinement. C’était dans le cadre d’un billet « Culture et confinement… » Je dois dire que je ris toujours autant devant la bande annonce.

En dehors de deux jours qui me permettent d’améliorer l’ordinaire, j’ai l’impression de vivre le reste de la semaine le même jour. On finit presque par se demander si on ne vit pas dans le monde de Truman Show…


Je préfère la première hypothèse et vous ?

Il est vrai qu’il est dur de s’occuper l’esprit quand les journées se ressemblent presque au poil de cul de chameau près. Quand les seules différences consistent à remplir une attestation pour aller faire ses courses une à deux fois par semaine (en fonction de la possession ou non du permis de conduire), il y a de quoi devenir complètement cinglé au bout de quelques semaines.

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