« I Will Always Be There » d’Alnea : un Mono européen ?

Mono, c’est un groupe japonais de post-rock instrumental. Connu pour ses orchestrations instrumentales (et monumentales), c’est le groupe qui m’a introduit au courant post-rock instrumental.

Fouillant sur Bandcamp dans la catégorie « post rock », je suis tombé sur le premier album d’Alnea, un EP d’une trentaine de minutes. Il s’appelle « I Will Always Be There « . L’album est sorti le 30 juin 2014.

Les pistes sont assez longues, la plus petite ne faisant qu’un peu moins de 6 minutes. C’est la piste d’introduction qui vous accroche l’oreille par sa douceur.

Le deuxième titre, « Your Eyes Are The Lights Of Our Souls Reflected In The Sea Of Our Eternal Love » est une piste entièrement instrumentale dont le style fait penser à Mono dans son style. Sauf que le titre est largement moins saturé que les compositions du groupe nippon.

La troisième piste, « Late Reflection Of A Broken Heart (259 Days Far) » reprend le même type de mélodie mais rajoute la jolie voix de Merrigan en duo avec un des guitariste du groupe, Umberto Angelone.

L’ultime piste « I Will Always Be There (The Lighthouse Symphony Pt 1) » conclue l’album en beauté.

En lisant le titre, j’espère que j’aurais l’occasion d’entendre la suite de la piste, même si celle-ci fait déjà 11 minutes.

Inutile de le préciser, c’est un énorme coup de coeur, celui qui dit : tu vas acheter l’album, après avoir écouté les deux premières pistes !

A vous de voir, maintenant !

Dear Pariah lance une campagne de financement participatif.

Sur ce blog, je parle souvent d’artistes indépendants. Outre le fait que je ne supporte plus la bouillie pour chat en voie de décomposition avancée qui monopolisent les ondes radios et la télévision, ça ma fait toujours plaisir d’aider à financer des albums d’artistes indépendants.

C’est le cas pour la production du deuxième EP de « Dear Pariah », un duo de folk britannique sur PledgeMusic.

Si vous aimez les mélodies minimalistes, les voix éthérées qui font un peu penser à la grande époque des Cocteau Twins, le groupe vous propose de financer l’album à partir de 5£.

Il reste 26 jours (au moment où je rédige l’article) pour que le financement atteigne les 100%, donc c’est faisable.

Et voici le clip d’un titre du premier EP éponyme et achetable sur le page bandcamp du groupe.

A vous de voir, et si vous accrochez de d’ajouter votre petite pierre.

Pour finir, n’oubliez pas que la Quadrature du Net fait appel aux dons pour se financer et lutter pour la liberté sur la toile.

Note : commentaire sclos pour des propos complètement déplacés et complètement hors-sujet.

Vendredi musical : « Collaborations No.1 » de Lucy Claire.

Le 16 juin 2014, Lucy Claire a sorti son deuxième album, « Collaborations No.1 », après son très réussi et désormais indisponible en version physique album « Suite« .

Comme son nom l’indique, c’est un album collaboratif où sont proposées diverses versions de deux créations, « Stille » et « Somnus ». Ce qui est agréable avec cet album, c’est que ce n’est pas uniquement du piano et des cordes classiques, mais que les collaborations apportent d’autres influences.

Entre les voix hypnotiques de la première piste, les cordes planantes de la deuxième piste, le côté répétitif et saccadé presque techno de la troisième piste, le côté éthéré de la quatrième piste, les grandes nappes de musique synthétique de la cinquième piste, l’auditeur n’a que l’embarras du choix.

C’est un très bon album, même s’il est assez court. Si vous cherchez quelque chose de nouveau, en clair, pas la bouillie pour chat en voie de décomposition avancée qui monopolise les ondes estivales, essayez donc cet album de Lucy Claire. Et inutile de me le demander, j’ai déjà commandé un exemplaire physique. J’attends juste de l’avoir dans ma boîte aux lettres désormais.

Les 3 premiers albums de Led Zeppelin remastérisés, deux tiers de foutage de gueule ?

Le 3 juin dernier, les trois premiers album de Led Zeppelin en version deluxe remastérisés sont sortis. Dans un article des Inrocks daté de mars 2014, on peut avoir la liste des bonus. L’expression de foutage de gueule pour les albums Led Zeppelin II et III peut s’appliquer.

Quel intérêt d’avoir des « roughs mix » en clair des maquettes retravaillées par la suite pour donner les versions finales comme pour le CD bonus de « Led Zeppelin II » ?

Les bonus du troisième album ne sont pas mieux lotis. Mis à part deux inédits et un blues, on voit que c’est le remplissage qui a été la règle.

Le seul album vraiment intéressant au niveau du CD bonus, c’est le premier, avec un concert du groupe à l’Olympia en 1969 où certains titres du premier albums sont repris et améliorés en live.

En clair, si vous n’avez pas les trois premiers albums du groupe anglais, vous pouvez acheter ceux-ci, même si les CDs bonus resteront dans le coffret.

L’offre est à mon avis, un foutage de gueule bien costaud et fait uniquement pour prolonger les droits d’auteurs. Comme avait dit Frank Zappa sur le titre d’un des ses albums qui pastichait « Sgt Peppers » des Beatles : « We’re Only in It for the Money », ce qu’on peut traduire par un : « Nous sommes seulement là pour l’argent ». C’est bien le cas de cette réédition.

En vrac’ rapide et plus ou moins libre.

Un petit en vrac’ de milieu de semaine.

Bonne journée !

Opération transparence !

Avec un titre digne d’un mauvais film d’espionnage, j’ai décidé de faire un petit listing des coûts engendrés par la catégorie musique de mon blog. Je vais prendre la période janvier à juillet 2014 comme exemple, en sachant que la moyenne est à peu près la même depuis environ deux ans, même si j’ai levé un peu le pied.

Comme je l’ai précisé dans un précédent article, chaque fois que je parle d’un album, c’est que je l’ai acheté, ou encore et je le précise en toutes lettres, je l’ai reçu en cadeau de la part du groupe ou de l’artiste, comme pour l’EP d’In Limbo.

Juillet 2014 : Transition et Cyborgs de Kassiel : 2×5€

Juin 2014 :

Mai 2014 :

Continuer la lecture de « Opération transparence ! »

« Transition » et « Cyborgs », les deux opus de Kassiel sorti en 2014.

Kassiel est un artiste que je suis depuis plusieurs années. A l’origine – si mes souvenirs sont bons – j’avais entendu les premières oeuvres de Kassiel via Jamendo, ce qui doit remonter à 2007 ou 2008.

Puis, j’ai suivi de loin en loin les réalisations, comme celle de son compère Uzziel avec qui il compose le duo « Planète Sauvage« . Agnès de Destinations Passions avait parlé rapidement de la sortie d’Exode produit par Uzziel, en avril 2013.

Note : Les albums du duo sont disponibles sur Bandcamp, en téléchargement à prix libre, et sous licence CC-BY-NC-ND. De plus, si vous voulez vous faire vos propres boitiers en gravant une galette pour chaque album, tout est fourni.

Je comptais déjà parler de « Transition », mais ayant pris du retard suite à plusieurs contretemps, je profite pour faire d’une pierre deux coups.

L’album est sorti en janvier 2014.

Pour qualifier le style de Kassiel, on peut dire que c’est la musique électronique à tendance progressive. En effet, les pistes ne font pas moins de 6 minutes en moyenne.

On se trouve avec des rythmes électroniques classiques, même un peu « old-school » par moment. La première piste « La revanche des krolls » fleure bon des titres de science fiction de la fin des années 1970 début des années 1980.

D’ailleurs, en écoutant cette piste, je n’ai pu m’empêcher d’imaginer des décors de Blade Runner.

La deuxième piste, la plus courte de l’album, est plus « mélancolique », surtout son introduction. La troisième piste « Les vents d’Eole » fait penser à un slow à la sauce musique électronique. C’est une piste très reposante, très planante, presque idéale pour se relaxer et méditer.

Je parlais de Blade Runner un peu plus haut. Le clin d’oeil est énorme avec la quatrième piste qui s’appelle « Do computers dream of analogic devices »… Pour info, le livre dont est tiré le film culte de Ridley Scott en anglais s’appelle « Do Androids Dream of Electric Sheep ? » de Philip K. Dick.

C’est une piste tout en douceur et en rondeur. L’avance dernière piste « Tangram III » se la joue oriental, avec une introduction qui pourrait s’entendre en Asie. Vraiment très bon !

L’album se termine avec la piste éponyme. C’est la plus longue de l’album mais elle le termine en beauté. On y retrouve la douceur et le coté « mélancolique » des pistes qui ont précédé.

Continuer la lecture de « « Transition » et « Cyborgs », les deux opus de Kassiel sorti en 2014. »

En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre avant d’attaquer un week-end « studieux ».

Bon week-end !

« Kor Isen » de Kings of Edelgran : de l’indie-folk-rock d’outre-Quiévrain.

Oui, je parle bien de la Belgique en utilisant l’expression d’outre-Quiévrain. J’ai été contacté par le groupe pour me faire connaître leur premier opus, une EP de 5 titres, sorti fin mars 2014. J’ai pour habitude de toujours écouter les albums qu’on me propose quand je suis contacté par courrier électronique sur le plan musical.

L’album est en téléchargement libre et dure environ 21 minutes.

La première piste commence avec une ambiance acoustique avec des voix graves qui font un peu penser à des influences celtiques. Le côté folk du groupe est très présent dans cette première piste.

La deuxième partie de la piste est un peu « étrange », et se finit avec un rythme proche du metal classique.

Continuer la lecture de « « Kor Isen » de Kings of Edelgran : de l’indie-folk-rock d’outre-Quiévrain. »

Impressions in D : nouvel opus des In Limbo.

Les normands du groupe In Limbo propose un nouvel opus de leur rock progressif qui sent toujours aussi bon les sonorités des années 1970, période de glore des pionniers du mouvement musical, comme Pink Floyd, Genesis (époque Peter Gabriel) ou encore King Crimson. J’avais parlé de leur précédent album dont le groupe m’avait envoyé une des rares versions physiques mises à disposition.

En tant que fan de longue date du groupe, j’ai eu droit, en avant-première, à un des rares exemplaires physique, encore une fois. Comme pour les autres albums, l’EP est sous licence libre CC-BY-SA.

Cet EP de deux pistes reprend des compositions récentes du groupe, tout en faisant la part belle à des jeux de mots musicaux.

Les deux pistes s’appellent en effet « RéImpression » et « MiGration ». Vous ne saisissez pas le jeu de mots qui se cache derrière ? Ré et Mi, ça ne vous dit rien ? 😀

Sans oublier que le titre même de l’EP est musical. Impressions in D, où D et Ré correspondent à la même note, en fonction des alphabets musicaux.

Continuer la lecture de « Impressions in D : nouvel opus des In Limbo. »