Mardi musical, partie 1 : « Coughdrops in Autumn » d’Antoine Martel

J’avais parlé rapidement d’Antoine Martel dans un billet fourre-tout il y a un peu plus d’un an.

J’avais résumé le style en disant : « si vous aimez le mélange rock, pop à tendance acoustique et celtique. »

La sortie de son premier album officiel m’a permis de découvrir une nouvelle facette de cet artiste.

C’est une influence à la Robert Allen Zimmerman avec l’utilisation d’une guitare sèche seule mâtinée d’harmonica.

Après un très doux « Mother’s Nature Cure », on revient à des mélodies plus teintée rock avec « Giving Tree ».

« 4 of 5 » nous offre un titre plus doux, mais très entraînant. Un instrument revient souvent, c’est le piano. Un titre comme « How Things Change » lui donne la part belle.

Il y a aussi des titres qui fleurent bon les années 1960 dans leur composition, comme « Mary-Jane », et c’est très sympa d’avoir un titre aussi décalé.

« City in Ruin » a été pour moi le titre le plus sombre de l’album. « No Place for good men » pourrait d’ailleurs lui disputer cette place.

Bien que l’album soit en « name your price », j’ai donné 10$ car l’album les vaut largement.

Si vous aimez les mélodies douces, la guitare sèche, les influences pop, folk, rock, l’harmonica, foncez écouter l’album. Enfin, c’est vous qui voyez !

Untitled de Ghost Marrow : du bon trip’hop tout en douceur.

Ghost Marrow, c’est le projet musical de l’artiste californienne Aurielle Zeitler. J’avoue que j’ai pris du retard pour parler de cet album. La première fois que je l’avais entendu, c’était en septembre dernier. J’avais fait un don pour la version numérique de l’album. Et j’avais oublié d’en parler… Mea culpa 🙁

Et puis, hier soir, en vérifiant mes artistes et groupes préférés sur Bandcamp, j’ai vu qu’une version physique de l’album était disponible.

L’ayant acheté, j’ai eu envie de vous parler de l’album. C’est un album qui mélange rock, trip-hop, des mélodies à la Portishead (groupe que j’adore), avec une musique plus typée ambiante. Les pistes alternes des morceaux très doux, très léger, faisant penser aux créations de Beth Gibbons sur son album solo avec Rustin’ Man. Et des titres plus typés trip-hop avec des rythmes saccadés.

C’est ce qui en fait un très bon album, qui permet de se caresser les oreilles de bon matin. Surtout quand on se laisse porter par la voix d’Aurielle Zeitler.

A vous de voir maintenant.

Les meilleurs slows ? Faits par les métalleux, faut croire ;)

Dans un billet vieux de 4 ans et demi, je posais la question de savoir si les « hardeux » faisaient les meilleurs slows.

Et découvrant l’univers du métal progressif, avec des pointures comme les suédois d’Opeth, j’ai voulu présenter quelques titres qui ne sont pas – comme le dit si bien un ami caricaturiste – uniquement des cris de cochons (quoiqu’il y a de très bon titres d’Opeth avec des morceaux avec du chant guttural, comme « Black Rose Immortal »).

Ne cherchez pas un quelconque ordre chronologique, y en a pas 😉

« Burden » tiré de l’album « Watershed » (2008)

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Serments : un nouvel album en plusieurs saveurs ;)

Il y a plus de deux ans, je parlais de ce groupe de metal francophone, à l’occasion de leur premier album. Le groupe a sorti récemment un nouvel opus, « Erotic Drive », en trois éditions avec la piste bonus qui diffère à chaque fois : la version « white » pour le côté « ambiant » du groupe, la version « black » pour le côté « sombre », et la version couleur qui reprend les deux.

L’album commence avec une très bonne piste, Pocket Gun qui reprend les fondamentaux de l’album précedent : des mélodies solides, la voix de la chanteuse qui se marie bien avec, parfois quelques guitares saturées mais qui ne surcharge pas l’ambiance.

Certaines pistes utilisant un chant un peu trop proche du « grunt » – qui est difficile à maîtriser, un des maîtres actuel de cette technique étant un certain Mikael Åkerfeldt – rend l’écoute moins agréable. Mais elles sont minoritaires sur l’album. En gros, deux ou trois sur les onzes officielles.

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Coups de coeur musicaux, mon « top » de l’années 2012, première partie.

Cette année, j’ai eu pas mal de coup de coeurs musicaux, et j’ai voulu prendre le top du top. Voici donc un rapide article qui vous fera découvrir certains groupes et artistes.

L’article sera en deux parties : De janvier à juin et de juillet à novembre.

Hudson : un groupe qui propose du folk-rock assez efficace, en partant d’un concept simple : on s’enferme durant une semaine pour composer, interpréter et enregistrer l’album.

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« When the broken bow : We, the Dangerous Weapons », merci Bandcamp !

Bandcamp, dois-je le répéter encore une fois ? – est une mine d’or. Surtout quand on prend le temps de fouiller un peu, et surtout d’utiliser les recommandations.

Grace à Bandcamp, j’ai fait exploser ma bibliothèque musicale. Et il y a quelques jours, je tombe sur une recommandation qui m’intrigue : « We, the Dangerous Weapons » du groupe « When The Broken Bow ». J’avoue que la pochette d’un album joue beaucoup pour me forcer à l’écouter.

Je mets le le lien de coté, et le soir même, je lance la lecture. Et boum ! La claque, dès les premières secondes.

Et arrivé à la moitié des pistes, j’avais déjà dégainé mon compte paypal pour acheter l’album. Mais parlons d’abord rapidement du groupe. C’est un trio, formé par Ali Ippolito (piano et chant), Justin Stimson (à la basse) et Quentin Whitman (percussions), originaire de Portland, Oregon.

Le trio propose un rock assez doux, très classique et très mélodique. La piste d’intro propose une musique appaissante, presque une berceuse. Cette mise en bouche permet d’introduire un rock reposant, dont le duo piano-chant d’Ali Ippolito apporte un coté « sucré ».

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Big Bang Factory : une explosion musicale.

Il y a plusieurs mois, j’ai découvert les travaux de Julien Davila, alias Big Bang Factory. Le 21 février dernier, son premier album « D​.​I​.​Y. # 01 // Almost Live From Home« .

Coup de coeur, j’ai pris un des 99 exemplaires de la version deluxe contenant le CD 8 titres avec 4 titres bonus par rapport à la version numérique, le médiator, le certificat d’authencité. Et pour info, j’ai eu le certificat 61 sur 99… Alors que j’ai commandé l’album 15 jours après la sortie de l’album… Succès foudroyant ?

Version Deluxe du premier album de Big Bang Factory

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Dernières découvertes « bandcampienne ».

Avec quelque chose comme 448 964 albums (au 11 mars 2012), on ne peut faire que des découvertes intéressantes sur ce site d’auto-promotion et d’auto-publication musicale. Et ce, durant pas mal de temps, ce qui change un peu de la sousoupe commerciale, et qui colle parfaitement à l’idée du black march.

Voici donc mes dernières découvertes.

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Mes dernières découvertes sur Bandcamp.

Voici mes dernières découvertes sur Bandcamp, pour aider des artistes / groupes qui ne passent pas par les sangsues majors du disque.

  • The Jane Austen Argument : « Somewhere under the rainbow » ; si vous aimez le cabaret punk brechtchien des Dresden Dolls, avec des pistes qui joue la corde mélodique, cet album à 10$ CAD est pour vous 😉

  • Glass Kites : « Glass Kites » ; du bon rock progressif, matinée de musique ambiante et de pop en provenance du Canada.

Voila mes dernières découvertes, bonne écoute et bon dimanche.

Yellowbirddd, une autre raison d’aimer Bandcamp.

Yellowbirddd, c’est le nom de scène de Liam McCormack, un artiste new-yorkais. Un jour, en me baladant dans les catégories de Bandcamp, je suis tombé sur l’album « Missing ». D’abord intrigué par la pochette, j’ai décidé d’écouter l’album.

Après un premier titre assez doux, « When you’re away », un titre un peu plus rock « low shoulder » nous accueille. Et j’avoue que j’ai écouter le reste de l’album sans discontinuer. Entre les ballades comme « photograph », et des titres un peu plus « nerveux », je suis arrivé à la fin de l’album. Et je me suis dit : « déjà ? »

Donc, même si la version numérique est gratuite, je me suis dit, je vais acheter un exemplaire de l’album. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Entre le CD, le coffret avec les paroles et la pochette signée, c’est vraiment un bel ensemble.

coffret de Yellowbirddd

Maintenant, à vous d’écouter cet artiste. Si vous aimez le rock, la folk, la musique acoustique, et le tout bien mélangé, vous accrocherez surement à cet album.