Manjaro Linux 0.8.4 : où en est la Archlinux pour être humain glabre ? :)

En tant qu’utilisateur d’ArchLinux, j’apprécie de voir que les dérivées de cette distribution continuer leur bonhomme de chemin. La version 0.8.4 de la Manjaro Linux étant fraichement sortie, j’ai eu envie de voir où en elle était.

J’ai donc récupéré la version Xfce en 64 bits, et j’ai lancé le tout dans une machine VirtualBox. Qemu – en version git – semble avoir du mal à digérer le passage à MesaGL 9.1 en ce moment.

Au menu des réjouissances : un noyau linux 3.7.9, un outil graphique qui s’occupe de la vérification des mises à jour, de leur installation, et de l’ajout/suppression de programme, à savoir Pamac, mais aussi Xfce 4.10, Cinnamon 1.6.x, et plein d’autres choses comme Chromium comme navigateur par défaut et un certain Steam…

La nouvelle version de Xfce à la sauce Manjaro Linux nous propose d’utiliser l’outil Plank tiré d’ElementaryOS pour gérer les applications fréquemment lancées.

L’installateur est encore semi-graphique, mais automatisé pour la plupart des étapes. Il existe deux versions de l’installateur, le « stable » et « l’expérimental » qui rajoute le support de l’UEFI entre autre. A noter la présence d’un installateur en ligne, mais je ne l’ai pas testé.

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LSD Linux : quand la systemd-o-phobie est poussée dans ses retranchements.

LSD Linux, ce n’est pas une distribution basée sur le psychotrope si cher à la génération flower power, c’est pour dire Less SystemD.

C’est une distributions GNU/Linux hybride un peu bizarre. Prenez le mélange suivant :

  1. Pacman, le gestionnaire de paquet d’Archlinux
  2. Les scripts de démarrage SysVinit
  3. Des paquets compilées à la sauce Linux From Scratch
  4. Un noyau linux « zen-kernel »

Et vous obtiendrez un liveCD assez léger, uniquement en 64 bits, et un peu bizarre pour tout dire. Ma curiosité l’a emporté et j’ai donc récupéré hier l’image ISO en utilisant l’outil wget.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/lesssystemdlinu/snapshots/xfce4/LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso
–2013-02-18 19:51:57– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/lesssystemdlinu/snapshots/xfce4/LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion vers heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 275775488 (263M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso»

100%[======================================>] 275 775 488 36,0KB/s ds 63m 21s

2013-02-18 20:55:19 (70,9 KB/s) – «LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso» sauvegardé [275775488/275775488]

Et j’ai lancé une machine virtuelle Qemu pour tester l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso -no-frame --boot order=cd &

Déjà rien que la mascotte elle fout la trouille… J’avoue que j’ai eu un début d’infarctus en la voyant pour la première fois !

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Unity pour Archlinux : où en est-on ?

Alors que les versions dérivées de la future Ubuntu 13.04 annonce leur alpha2 (par exemple la Kubuntu), j’ai voulu voir où en était le port de l’environnement Unity sur Archlinux.

Mon dernier essai remontait à octobre dernier.
Pour faire un point, j’ai pris comme base une archlinux 64 bits fraichement installée, avec un Gnome 3.6 fonctionnel, doté de LibreOffice 4.0 (que j’ai compilé pour mon usage personnel et que j’ai voulu mettre dans la machine virtuelle), du dernier Mozilla Firefox (le 18.0.2).

Pour Unity, et pour m’éviter 4 bonnes heures de compilation, j’ai utilisé le dépot unity.xe-xe.org/, à jour en date du 12 février au moment où je rédige cet article.

Pour activer le dépot, j’ai modifié le fichier /etc/pacman.conf et j’ai inséré les lignes suivantes au tout début :


[unity]
Server = http://unity.xe-xe.org/$arch

[unity-extra]
Server = http://unity.xe-xe.org/extra/$arch

L’installation se faisant avec yaourt ou sudo pacman :


yaourt -Syu
yaourt -S $(pacman -Slq unity)
yaourt -S unity-extra

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ArchEx : le premier exemple du syndrome des distributions dérivées inutiles pour ArchLinux ?

C’est via un meuglement de notre ami « La Vache Libre » que j’ai entendu parler de cette dérivée d’ArchLinux – ce qui change un peu du trillion et demi de dérivées d’Ubuntu – qui propose en une version live une base ArchLinux et le très léger environnement lxde qui fait penser au MS-Windows 9x de la grande époque sur les plans ergonomiques et graphiques 🙂

J’ai donc récupéré sur le site officiel l’image ISO hybride qui propose à la fois une version 32 et 64 bits. Et j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle Qemu 1.4.0rc1 🙂


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-archex.img 128G
Formatting 'disk-archex.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-archex.img -cdrom archex-dual-64bit-32bit-998mb-130207.iso -no-frame -boot order=cd &

Dès qu’on démarre, on se retrouve avec un prompt digne de celui de l’ISO d’installation. Pour avoir le clavier francophone et lancer lxde, j’ai entré les deux commandes suivantes :


loadkeys fr
startx

Un léger bug sur l’ISO : le service lié à Wicd n’est pas lancé au démarrage !

Il m’a suffit de taper dans une commande lxterminal les ligne de commande suivantes :


setxkbmap fr
systemctl start wicd.service

La première ligne étant donné que le clavier est en anglais. Sacré bug quand même. Proposer une ISO live sans connexion réseau fonctionnelle ! Quelle idée…

Pour pouvoir tester de manière plus sereine l’ensemble, j’ai utilisé l’outil archEX-install et sa page d’utilisation.

Et c’est ici que les ennuis commencent. Non seulement l’installateur n’est pas 100% fonctionnel. Impossible d’avoir accès aux traductions à générer, au clavier pour Xorg, ou encore de créer un utilisateur classique ! Et que l’installateur n’est disponible qu’en anglais ?

Je préfère arrêter le massacre ici. Dois-je préciser que des commandes aussi basique que l’outil adduser répondent aux abonnés absents ? Que lxdm n’est pas fourni par défaut ?

Vous voulez une Archlinux avec Lxde dessus ? Un simple conseil : prenez le guide de démarrage d’Archlinux, la page dédiée à Lxde (avec un bon dictionnaire si vous avez des problèmes en anglais), et vous aurez quelque chose d’utilisable, pas cet étron qui m’a donné des envies de… me soulager les intestins comme si j’avais la tourista !

Le seul intérêt ? Le fond d’écran de la distribution, sinon, un conseil : fuyez, mais à très grande vitesse !

Cela montre au moins une chose : ArchLinux est arrivée à un niveau de popularité telle que les dérivées les plus mal fagotées et les plus inutiles commencent à arriver. Tout comme ce que subit Ubuntu, donc.

Chakra Linux 2012.03 « Benz » : et si on parlait, pour changer, de cette dérivée d’Archlinux ?

La fin 2012 début 2013 a été monopolisée par Manjaro Linux dans le domaine des distributions dérivées de la ArchLinux. Jadis basée sur la ArchLinux, la Chakra est maintenant depuis près de 3 ans indépendante, tout en cultivant un goût poussé pour QT et KDE SC.

La dernière fois que je consacrais un article à la Chakra Linux, cela remonte à août dernier.

Car même si Chakra Linux a coupé les ponts avec la maison mère, elle en suit les évolutions à sa propre vitesse, ne serait que l’utilisation de Systemd depuis la version dont j’avais parlé en août 2012.

Dans les notes de publication de la 2013.02, en dehors de la liste habituelle des mises à jour, il est noté « trois points faibles » : l’obligation de partitionner le disque à la main, l’absence d’une gestionnaire de paquets graphiques, et l’option de faire une installation en réseau.

Un point notable, c’est désormais officialisé : plus aucune ISO en 32 bits, et surtout, une ISO hybride, qu’il suffit de graver sur un DVD-RW ou sur une clé USB sans passer par un outil tiers. Un simple coup de « dd » avec un unix ou un outil à la ImageWriter suffise largement.

Mais trève de bavardage, passons à l’installation proprement dite.

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KDE SC 4.10 : ça donne quoi au final ?

KDE SC 4.10 est sorti en ce 6 février, l’ensemble est disponible sur le dépot testing de la distribution ArchLinux. J’ai donc voulu voir à quoi ressemblait la première version finale de KDE SC 4.10.

J’ai récupéré la dernière ISO d’installation en date, et j’ai lancé une machine virtuelle qemu.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archlinux-2013.02.01-dual.iso -no-frame -boot order=cd &

Après avoir activé le dépot testing, et avoir installé Xorg, j’ai rajouté KDE SC. Il m’a suffit de faire en root (ou pour les paranoïaques personnes prudentes en rajoutant sudo)


pacman -S kde

Oui, seulement 2,1 Go, ce qui n’est pas excessif. Pour avoir la traduction, il m’a fallu rajouter le paquet kde-l10n-fr.

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En vrac rapide et libre.

Je n’ai pas beaucoup le temps en ce moment de m’occuper du libre, donc un petit en vrac’ pour compenser.

Voila, c’est tout pour cet article. Enfin presque, n’oubliez pas que vous avez jusqu’au 4 février 2013, 23 h 59 si vous voulez participer à mon petit concours.

e17 avec Archlinux ? Ca donne quoi ?

Après la déception de la BodhiLinux, j’ai voulu voir ce que donnais une version aussi proche de l’originale d’e17, en clair en utilisant Archlinux qui est connue pour ne pas rustiné outre mesure les logiciels.

J’ai donc installé dans une machine virtuelle Virtualbox – la version git de qemu ayant un bug au niveau de la gestion des connexions au réseau en ce moment – une archlinux avec ce qu’il faut pour pouvoir lancer Xorg.

Le rajout d’e17 se fait avec un simple : sudo pacman -S enlightenment17

On peut remplacer le sudo pacman par yaourt, bien entendu.

J’aurais voulu utiliser lxdm pour la gestion de la connexion ou l’outil entrance (encore en plein développement), mais j’ai du utiliser gdm, sinon, e17 ne se chargeait pas 🙁

Idem pour le gestionnaire de connexion, j’aurais pu utiliser l’outil connman, mais je suis resté avec NetworkManager, car je préfère et connais mieux ce dernier.

Coté logiciels, j’ai rajouté LibreOffice, Mozilla Firefox 18 en français. La musique ? QuodLibet. Et la gestion des archives ? FileRoller. Sans oublier VLC. Et terminator pour la ligne de commande.

J’aurais pu utiliser nombre d’outils « officiels » listés sur cette page, mais la plupart doivent être recompilés…

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En vrac’ rapide et libre de la Trève des Confiseurs.

Après l’orgie culinaire du 24 au soir, et avant de préparer celle du 31 au soir, profitons de la trève de Confiseurs.

C’est tout pour aujourd’hui, je vous quitte, j’ai « Reverie/Harlequin Forest » d’Opeth qui m’appelle 😀

Bridge Linux 2012.12 : Dommage, on est presque dans l’utilisable.

En mars dernier, j’avais étrillé la Bridge Linux, car elle n’était pas vraiment bien finie. La sortie d’une version en ce début décembre m’a donné envie de lui redonner une nouvelle chance, histoire de voir les évolutions accomplies en l’espace de 9 mois.

J’ai donc pris l’ISO xfce en 64 bits, car à l’origine, la Bridge Linux proposait Xfce.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.12-x86_64.iso -no-frame --boot order=cd &

L’installateur est en grande partie le même, bien qu’amélioré au niveau de la gestion des traductions et des langues. Cependant, si vous utilisez une machine avec un UEFI, il faudra mettre les mains dans le cambouis pour installer le gestionnaire de démarrage, comme indiqué dans le fichier « README » disponible sur le bureau.

Très bon point, l’installateur est traduit, et il se résume à suivre les étapes les unes après les autres.

Et surtout – j’ai pu vérifier cela hier soir dans un test préliminaire – il ne faut pas créer de partition /boot séparée, la distribution ne démarrera pas, le noyau étant déclaré comme introuvable. De plus, il faut partitionner à la main, alors que la plupart des autres dérivées d’ArchLinux propose un partitionnement automatisé 🙁

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