Vieux geek, épisode 340 : « Elite » sur BBC Micro, le vénérable ancêtre des jeux de commerce spatiaux

Nous sommes en 1984 et depuis 2 ans environ, Acorn produit les BBC Micro mis aux point pour initier le Royaume-Uni à l’informatique personnelle. C’est un peu l’équivalent réussi du plan Informatique pour Tous que la France a connu en 1984.

Qui dit ordinateur dit jeu. Chaque plateforme majeure a son jeu mythique : « Barbarian » sur l’Amstrad CPC, « Dungeon Master » sur l’Atari ST, « Defender of the Crown » pour le Commodore Amiga ou encore « Mission Impossible » sur Commodore 64.

Dans un article de fin juillet 2023, je parlais de la méthode que j’avais suivi pour pouvoir empaqueter un des émulateurs des plus vivaces de la série des BBC Micro sur Archlinux, EndeavourOS, Garuda Linux et Manjaro Linux.

Mais revenons-en au jeu. Pour l’époque, il casse la baraque avec entre autre :

  • Une vue en 3D fil de fer pour la partie spatiale du jeu
  • Un énorme terrain avec quelque chose comme 2000 planètes jouables
  • Une gestion plutôt poussée des relations commerciales
  • Des combats contre les pirates lors des déplacements entre planètes

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De la curiosité à l’origine d’un PKGBUILD sur AUR…

Il y a un jeu homebrew que j’aime particulièrement sur ordinosaure, c’est le jeu d’exploration et d’énigmes Tenebra. Je l’ai découvert avec sa version Commodore 64, puis j’ai pu l’apprécier pour des machines un peu plus diverses comme le ZX Spectrum, le Commodore Amiga, le Commodore Plus/4, l’Amstrad CPC ou encore la Nintendo NES et les ordinateurs MSX.

Mais c’est un port vieux d’une quinzaine de jours – au moment où je rédige cet article, le 30 juillet 2023 – à savoir le mythique BBC Micro sur lequel est né un jeu mythique sur lequel je reviendrai dans un article à venir fin juillet ou début août, si tout se passe bien !

En effet, dans son effort de porter au maximum ce jeu d’exploration et d’énigmes sur un maximum de plateformes, H4plo s’est attaqué au BBC Micro.

Ma curiosité ayant été piquée au vif, j’ai été voir ce qui existe en terme d’émulation BBC Micro sous Linux. Et je dois dire que le résultat n’est pas franchement des plus convaincants. Il y a beebem qui n’est plus développé pour Linux depuis une éternité. En effet, si on regarde dans les actualités de l’émulateur, on voit que le port date de 2006…

Je cite :

BeebEm 0.0.13 released 12th November 2006:

De plus, le paquet sur AUR nécessite une adaptation pour permettre la compilation de ce vénérable ancêtre.

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Décidément, les programmeurs rétroludique m’étonneront toujours autant.

J’ai déjà eu l’occasion plusieurs fois sur le blog de parler de jeux sortis sur des plateformes rétro. Une liste non exhaustive ?

  • « Planet X2 » (C64) de David Murray
  • « Planet X3 » (fonctionne à partir de l’IBM PC 5150) de David Murray
  • « Attack of the Petscii Robots » (Commodore PET/Vic20/C64) de David Murray. Depuis sont arrivés une bonne quinzaine de ports différents en l’espace de deux années
  • « Briley Witch Chronicles » de Sarah Jane Avory
  • « Zeta Wing 2 » de Sarah Jane Avory
  • « Tenebra » et « Tenebra 2 » de H4plo sur Commodore 64, Plus/4, Amiga et bien d’autres plateformes

Je suis resté dans les principaux jeux rétros qui m’ont marqué durant les deux années qui viennent de s’écouler.

Mais je dois dire que c’est Jimbo sur itch.io qui m’a laissé sur le cul. Il fait des clones de jeux célèbres pour le Commodore PET royalement équipé de 32 Ko de mémoire vive.

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Vieux geek, épisode 339 : « Mystic Towers », de l’exploration de donjons aussi dur que loufoque.

En 1994, Apogee Software – qui deviendra par la suite 3D Realms – propose un jeu narrant les aventures du Baron Baldric, « Mystic Towers » qui doit vider de toute présence monstrueuse les 12 tours de Lazarine.

Ce jeu d’exploration de donjons en 3D isométrique, qui nécessite un certain temps pour gérer les diagonales, propose dans sa version complète quelques 12 donjons de 5 étages chaque avec 9 pièces à chaque fois. Ça fait de quoi visiter 🙂

On y trouve des sortilèges de toutes sortes, à savoir, liste non exhaustive :

  • des armements
  • des révélateurs de pièges
  • de soins
  • de téléportation

On doit aussi gérer en plus des points de vie, la faim et la soif du Baron. Le but est de trouver une bombe qui fera exploser le générateurs de monstres qui hantent les niveaux.

C’est un jeu où la réflexion se disputent avec les réflexes surtout quand vous êtes pas loin d’un monstre qui ne vous veut pas de bien.

J’ai enregistré une courte vidéo de la version complète du jeu que j’avais dans mes archives. Oui, ça arrive.

Il existe néanmoins une version shareware, partagicielle comme disent les francophones d’outre-atlantique que l’on peut récupérer facilement. Le jeu est toujours vendu par 3D Realms pour la modique somme de 4,99$. Si vous accrochez à la version de démo, vous pourrez toujours vous faire plaisir à bas prix 🙂

Bonne découverte du Baron le plus malpoli – il se gratte le nez ou pète quand vous le laissez trop longtemps seul – des jeux vidéos.

Vieux geek, épisode 337 : Dungeon Master, la référence des « dungeon crawler ».

Nous sommes en 1987, et les jeux d’exploration de donjons existent déjà. Ce sont les Rogue-like qui utilisent des caractères ASCII pour dessiner le monde dans lequel évolue le joueur.

L’équipe de FTL décide d’aller plus loin et de reprendre les bases utilisées par la série des Ultima pour afficher les donjons, avec une vue à la première personne dans un affichage entièrement texturé. Ici, on va gérer une équipe de 4 champions qu’on peut récolter dès le début du jeu dans le « Hall of Champions ».

Rajoutez-y des bruitages, des monstres plus ou moins terrifiants, des objets par dizaine à récolter, gérer la faim de chaque personnage ainsi que leurs équipements et vous aurez un jeu mythique.

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Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 8 : MS-Windows 98Se, le choix le plus pragmatique ?

Dans l’épisode précédent de la série, je précisais que la version « service pack commercial » de MS-Windows 98 (abordé en tant que tel dans un billet d’août 2019) avait été mon unique choix. Il faut dire qu’un beau badge « Designed for Microsoft » suivi du duo Windows NT (époque 4.0) et Windows 98 m’a fait comprendre quel était la version que je devais installer.

N’ayant pas de CD de la version « originale » de MS-Windows 98, je m’étais tourné vers une version 98Se qui fonctionne très bien. Du moins, elle n’est pas affectée par l’installation des pilotes pour les infâmes circuits VIA qui ont fait énormément de mal à la réputation de l’OS 16/32 bits de Microsoft… Ah, la grande époque des cartes mères utilisant ces merdes… Désolé, mais vu le nombre de fois que j’ai dû réinstaller MS-Windows 98/98SE à cause de ces pilotes moisis, on finit par avoir la dent dure.

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Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 7 : en dehors de MS-DOS, point de salut ?

Quand j’ai récupéré l’ordinosaure qui me sert à faire du rétroludique PC, je ne me suis pas posé de questions trop longtemps sur l’OS à installer. MS-Windows 98 et son MS-DOS qui lui sert de base ont été mon premier et unique choix. Je vous renvoie à la vidéo ci-dessous pour montrer le dégré de dépendance de MS-Windows 98 par rapport à MS-DOS 7.1 (celui utilisé par MS-Windows 95 OSR2 à MS-Windows 98SE inclus).

Il faut se souvenir que jusqu’en 1997-1998, quand on jouait sur PC, c’était dans une session MS-DOS. Il y avait bien eu quelques précédents, dont Microsoft Fury 3 sorti en 1995 et dont j’ai parlé en 2016.

Deux jeux ont marqué le tournant pour officialiser MS-Windows comme base : Quake 2 en 1997 et Half Life premier du nom en 1998.

MS-DOS n’était pas le seul choix possible : j’aurais pu installer FreeDOS en double démarrage avec MS-Windows, ou encore un choix plus exotique comme le dernier PC DOS publié par IBM. Restait cependant une question de taille : quid de la compatibilité avec les jeux ? Je ne voulais pas prendre de risque, et j’ai choisi l’option de facilité.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce premier mercredi d’avril 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • La rolling release de la semaine, basée sur Ubuntu, j’ai nommé la Rhino Linux.
  • La DGLFI de la semaine, la stal/IX, une distribution Linux avec des logiciels compilés en statique et avec le gestionnaire de paquets IX.
  • Vous aimez les distributions GNU/Linux aussi légères qu’une éléphante enceinte ? Je demande la ExTiX 23.4 basée sur une version alpha de l’environnement Deepin Desktop.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo complémentaire à celle de cet article consacré à la rétro-informatique et une manipulation étrange concernant MS-Windows98/98SE.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 5 : la joie des jeux fournis « en dur »

De nos jours, nous sommes habitués aux jeux en téléchargement intégral, les boîtes se résumant à des coquilles vides avec un code pour récupérer le jeu en ligne – bon courage si vous n’avez pas la fibre optique – ce qui tue un peu l’intérêt de payer plein pot pour un jeu.

J’ai pu récemment remettre la main sur des vieux jeux fournis en boite. Je pense par exemple à la boîte stylée d’un Quake 3 Arena que je jouais à la fin des années 1990 sur une carte Nvidia GeForce 2 MX (si ma mémoire est bonne).

J’ai aussi eu à leurs époques respectives les boites de Quake, Quake 2 ou encore Unreal. Je ne les ai pas conservés et je dois dire que je les regrette un peu.

J’ai eu récemment un arrivage d’autres jeux, spécialement des RPG, un domaine qui m’attire un peu moins que les FPS ou encore les RTS.

Mais je ne crache pas sur les boites qui promettaient tant et les surprises, parfois bonnes, parfois mauvaises qui nous attendaient au premier démarrage. Parfois, il y avait des mises à jour à télécharger, parfois on les récupéraient sur des CDs de magazine.

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Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 4, et le son fut !

Dans l’épisode 3 de ma série de billets rétroludique en dur, j’avais expliqué que j’avais équipé le PC d’une carte Sound Blaster Live PCI. J’avais pu testé la compatibilité Sound Blaster 16 et elle s’est révelée excellente.

Le dernier point manquant ? Des enceintes. N’ayant que deux port USB disponibles et utilisés par la souris et le clavier – il faudra vraiment que j’achète des adaptateurs USB vers PS2 – je ne pouvais pas utiliser les enceintes de mon PC.

Sauf qu’après y avoir réfléchi durant quelques heures, je me suis dit que je pouvais tenter de faire sauter soit la souris, soit le clavier pour libérer un port USB et y brancher les hauts parleurs.

MS-Windows 98 ne faisant la gueule que s’il ne trouve pas de souris au démarrage, j’ai donc jonglé avec la souris que j’ai débranché pour récupérer un précieux port USB 1.1.

Mon intuition avait été la bonne et j’ai donc pu avoir une sortie son plus pratique d’utilisation qu’un casque filaire pour téléphone portable. Et surtout bien plus agréable à gérer.

J’ai donc enregistré la vidéo ci-dessous avec mon téléphone portable en essayant de rester aussi fixe que possible, en lançant le jeu qui a été le plus porté au monde, j’ai nommé Doom.

Quelle sera la prochaine étape ? Acheter des adaptateurs PS2 vers USB pour la souris et le clavier. Trouver des enceintes à alimentation USB en occasion. Et peut-être lui greffer une carte réseau d’époque, histoire de pouvoir transférer plus simplement les jeux que j’aurai envie de redécouvrir sur du vrai matériel et non pas dans Dosbox-X.

À suivre, donc 🙂