Vieux geek, épisode 54 : MS-Windows NT 3.51, où quand Microsoft avait du mal à cacher la parenté avec OS/2.

Nous sommes en mai 1995. Alors que Microsoft finit de mettre au point un certain MS-Windows 95, la branche professionnelle des OS de Microsoft propose MS-Windows NT 3.51. Après MS-Windows NT 3.1 et NT 3.5, c’est la version de MS-Windows la plus stable qui existe, tout en étant purement 32 bits contrairement à MS-Windows 3.1x qui est en 16 bits.

La petite histoire de l’informatique veut que Microsoft et IBM travaillait en 1991 sur ce qui devait être à terme OS/2 3.0. Cependant, suite à des désaccords, Microsoft ramassa ses billes et travailla sur la version professionnelle de son MS-Windows.

Il a donc existé une certaine parenté entre OS/2 et les premiers MS-Windows NT. Même si MS-Windows NT 3.1 et la génération des NT 3.5x ont une interface graphique commune avec MS-Windows 3.1x, le moteur n’a rien à voir.

J’ai déjà abordé OS/2 Warp 3.0, sorti en 1994 dans l’épisode 37 de la série « Vieux Geek ».

Je remercie encore une fois le site win3x.org qui est vraiment une mine d’or en terme de dinosauriciels.

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Les installateurs conviviaux pour Archlinux, c’est la fête du slip à la taille XXL ?

Étant un  vieil utilisateur d’Archlinux – j’ai commencé à utiliser la distribution GNU/Linux qui est devenu synonyme d’OS en mise à jour en flux constant, largement avant que Microsoft ne reprenne ce principe pour son espiogiciel géant MS-Windows 10.

En octobre 2014, j’exprimais tout le bien que je pensais de cette idée d’un installateur graphique pour Archlinux. J’ai depuis décidé de revoir un peu ma position, en la modérant très légèrement, même si je considère que cela cache le côté « technique » de la Archlinux.

Je tiens que pour écrire ce billet, j’avais besoin d’un album bien couillu, j’ai nommé « My Arms, Your Hearse » (« Mes bras, ton corbillard », tout un programme) d’Opeth sorti en 1998, l’album le plus dur de la discographie du groupe avec « Deliverance ». Fermons cette parenthèse rapide.

Pour mémoire, l’expression « fête du slip » désigne : un comportement sans-gêne, une situation qui dégénère ou devient absurde, un relâchement total. Merci au Wiktionnaire pour la définition.

Il y a deux méthodes principales pour installer une Archlinux. La traditionnelle, qui veut qu’on utilise les scripts d’installation. C’est la plus longue, et celle qui laisse le plus de maîtrise à l’utilisateur. C’est celle aussi qui demande le plus de connaissances.

Mais elle est considéré comme rébarbative, ce que je comprends aisément. Même si je propose régulièrement des tutoriels, je peux comprendre que des personnes voulant passer à Archlinux préfère avoir quelque chose de plus automatisé à se mettre sous la souris.

C’est ici que le bât blesse. C’est une fête du slip monstrueuse, car on trouve tout et n’importe quoi.

Un des premiers projets d’installateurs conviviaux dont je me souvienne, c’est le projet jadis connu sous le nom de CinnArch dont je parlais en août 2012, devenu depuis l’Antergos, dont le dernier billet que j’ai fait dessus n’était pas des plus tendres. C’était en décembre 2014. Faudra que je vois si des progrès ont été fait sur la NumixOS, car c’est plus une vitrine commerciale pour ce jeu d’icones qu’autre chose.

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Les distributions semi-rolling release : un format « casse-gueule » ?

Il y a deux grands types de distributions GNU/Linux. Les distributions à publication en flux constant (alias rolling release) qui proposent régulièrement des images ISOs d’installation (généralement sur un rythme mensuel) et les distributions à dates déterminées, qui partent du principe du développement qui est gelé à une date donnée, puis stabilisé pour donner une version publique.

Dans la catégorie des rollings, on peut citer principalement : Archlinux et sa soeur jumelle libre Parabola GNU/linux, la NumixOS Antergos, la Manjaro Linux (qui est une rolling avec une période de temporisation), le duo Gentoo Linux / Funtoo Linux, la KaOS ou encore la Chakra.

Dans la catégorie des « dates déterminées », principalement : Debian GNU/Linux (et sa floppée toujours croissante de descendantes, dont la famille basée sur Ubuntu), Fedora Linux, Slackware Linux, Mageia ou encore OpenSuSE.

Il existe une catégorie qui a le cul entre deux chaises, ce sont les semi-rolling. Elle propose souvent une base définie, n’évoluant qu’au strict minimum (correctif de sécurité notamment), et propose une couche supérieure (environnement et logiciels finaux) en évolution lente mais constante, souvent via le biais de pack cumulatifs de mise à jour.

Ici, on trouve des distributions comme la LMDE, ou encore la SolydXK. Une variante est d’avoir une version rolling pure et dure en version de développement et une ISO stable de chez stable à intervalle plus ou moins régulier. C’est par exemple le cas d’une distribution qui n’a jamais su se vendre malgré son potentiel et ses qualités, j’ai nommé la Frugalware Linux.

Ce modèle atypique est cependant en équilibre instable. On ne peut pas garder éternellement la même base, même en corrigeant les inévitables failles de sécurité sans mettre à mal à terme la fiabilité de l’ensemble.

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En vrac’ rapide et libre.

En cette veille de vendredi 13, un petit en vrac’ rapide et libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Antergos : Savoir dire stop à l’acharnement ?

Ah, l’Antergos… Le projet qui rend obèse la moindre installation d’une distribution GNU/Linux basée sur Archlinux. Non pas uniquement obèse, mais d’une mochitude jamais atteinte auparavant. Pour appuyer tout cela, j’ai récupéré la dernière ISO de test en date, celle datée du 19 décembre 2014, depuis le site qui permet de suivre l’évolution des ISOs d’installation de cette Archlinux avec un installateur « sociable », j’ai nommé Cnchi, devenu Thus pour la Manjaro Linux.

Il faut dire que cela fait 7 mois, au moment où je rédige cet article,  qu’aucune nouvelle ISO officielle n’est disponible pour l’Antergos.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://repo.antergos.info/iso/testing/antergos-2014.12.19-x86_64.iso
–2014-12-27 20:41:09– http://repo.antergos.info/iso/testing/antergos-2014.12.19-x86_64.iso
Résolution de repo.antergos.info (repo.antergos.info)… 173.230.141.187
Connexion à repo.antergos.info (repo.antergos.info)|173.230.141.187|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 858783744 (819M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « antergos-2014.12.19-x86_64.iso »

antergos-2014.12.19 100%[=====================>] 819,00M 2,39MB/s ds 2h 39m s

2014-12-27 23:21:01 (87,4 KB/s) — « antergos-2014.12.19-x86_64.iso » sauvegardé [858783744/858783744]

Vous avez bien lu… Près de 3 heures pour récupérer une ISO de 819 Mo… J’adore la vitesse à laquelle le serveur en face envoyait les données.

J’ai donc lancé une machine virtuelle VirtualBox en utilisant le modèle « Archlinux » avec 2 Go de mémoire vive et 128 Go de disque.

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Mes prédictions pour 2015… Autant se ridiculiser (ou pas) en beauté :)

Maintenant que le jour le plus attendu et le plus décevant de l’année est passé, je me livre comme chaque année au petit jeu des prédictions pour l’année 2015. Après le petit jeu effectué en 2014 avec un bilan pas trop mauvais, voici donc mes prédictions qui ne seront pas pires que celles des experts autoproclamés.

Commençons par la trollosphère du logiciel libre, pardon, le petit monde des distributions GNU/Linux. Pour moi, comme cela a pu être dit dans cet article anglophone de DataMation sur la diminution de nombre de distributions existantes, 2015 sera une année où une forme de rationalisation se fera encore plus sentir. Nombre de projets mettront la clé sous la porte, et ce ne sera pas une grande perte.

D’ailleurs, en un an, on est passé de 77 à 67 distributions basées sur Ubuntu et encore vivantes. Ce qui fait 23,50% des distributions indexées et encore vivantes. Soit près de 3 points de moins en un an…

Au contraire, une diminution permettra de rassembler les ressources éparpillés dans des projets complètement inutiles et déjà plus ou moins mort. Au risque de me faire traiter d’oiseau de mauvaise augure, je pense que Micro-R OS ou encore la PeachOSI ne verront pas le réveillon de Noël 2015.

Ainsi que certains projets, comme Chromixium (qui se veut être un clone de ChromiumOS) ou la Xubuntu revampée pour ressembler à MS-Windows 8.x, la Likemoresoft Cotton x64. Sans oublier la Devuan que je considère être l’avatar ultime de cette inutile et contre-productive guerre intestine des systèmes d’initialisation.

Sur le plan des distributions sérieuses, ce sera une année charnière pour au moins deux distributions : EvolveOS et Manjaro Linux. Pour EvolveOS, pour savoir si le projet arrive à se maintenir à flot et proposer des version bétas à destination des utilisateurs. Pour Manjaro Linux, c’est surtout l’arrivée de la nouvelle génération d’installateur graphique, « Calamares » pour la génération 0.9.x de la distribution qui va être un quite ou double pour cette Archlinux rationalisée.

Toujours pour le petit monde archlinuxien, je dois dire que je ne donne pas cher de l’Antergos, et qu’un projet comme Evo/Lution a de forte chance de prendre sa place.

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Un installateur graphique pour Archlinux : serpent de mer ou outil « contre nature » pour la distribution GNU/Linux ?

J’utilise depuis 2009 la distribution GNU/Linux Archlinux presque en continue sur mes ordinateurs successifs. Depuis presque aussi longtemps, j’entends la même rengaine : où est l’installateur graphique ? Ou sa variante : pourquoi y a pas d’installateur graphique ?

Il y a bien des projets développés pour Archlinux (comme cnchi d’Antergos, devenu Thus sous Manjaro Linux), Evo/Lution (bien que le projet semble se tourner vers un outil textuel comme celui qu’on peut avoir sous la vénérable Slackware Linux), ou encore Calamares (KaOS et Manjaro Linux) voire Tribe pour la Chakra Linux qui a coupé les ponts depuis quelques années avec la distribution qui l’a vu naître.

Cependant, et j’ai pu en avoir la preuve avec le port de cnchi utilisé par la KaOS lors d’un test que je lui avais accordé que ces outils sont vraiment tout sauf au point.

Outre le fait qu’il y a au moins trois projets concurrent pour proposer un installateur pour les distributions basées sur Archlinux, je pense que proposer un installateur graphique est un peu « contre nature » pour une distribution qui se veut KISS (« Keep It Simple Stupid » qu’on peut traduire de manière sociale par « Ne compliquons pas les choses »).

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Antergos 2014.05.14-rc : où en est l’Archlinux avec son installateur convivial ?

Anciennement connue sous le nom de Cinnarch, la Antergos propose la première release candidate d’une image d’installation. Dans les notes de publications, on apprend qu’un nouveau thème d’icones est disponible. Et surtout une nouvelle version de l’installateur cnchi, celui employé par la Manjaro Linux depuis plusieurs versions sous le nom de Thus.

J’ai eu envie de voir où en était l’Antergos, et surtout son élément le plus intéressant, l’installateur graphique cnchi. J’ai utilisé mon ami wget pour récupérer l’ISO.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://mirrors.antergos.com/iso/testing/antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso
–2014-05-15 09:37:26– http://mirrors.antergos.com/iso/testing/antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso
Résolution de mirrors.antergos.com (mirrors.antergos.com)… 82.192.75.147
Connexion à mirrors.antergos.com (mirrors.antergos.com)|82.192.75.147|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 302 Found
Emplacement : http://www.mirrorservice.org/sites/repo.antergos.com/iso/testing/antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso [suivant]
–2014-05-15 09:37:27– http://www.mirrorservice.org/sites/repo.antergos.com/iso/testing/antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso
Résolution de www.mirrorservice.org (www.mirrorservice.org)… 212.219.56.184
Connexion à www.mirrorservice.org (www.mirrorservice.org)|212.219.56.184|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 845152256 (806M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso »

100%[======================================>] 845 152 256 417KB/s ds 28m 24s

2014-05-15 10:05:50 (484 KB/s) — « antergos-2014.05.14RC-x86_64.iso » sauvegardé [845152256/845152256]

Ensuite, j’ai utilisé VirtualBox pour offrir une machine virtuelle à l’Antergos.

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Le logiciel libre et les distributions GNU/Linux : le grand suicide sous couvert de liberté ?

Avant d’écrire ce billet, j’avoue que j’ai hésité longuement avant de le rédiger. J’avais envie de pondre un truc du genre : « Salut, et encore merci pour le poisson« . Je tiens donc à remercier les personnes qui m’ont contacté par courrier électronique pour exprimer ce qu’elle pensait, même si parfois ce n’était pas en toute cordialité.

Au moins, cela m’a permis de voir un peu plus clair. Une blogosphère linuxienne francophone monocolore ? Ca ne me tente pas vraiment.

Je comptais réouvrir le mardi 29 octobre matin, mais ce lundi soir m’est apparu un peu plus approprié. Revenons au sujet du billet.

J’avoue que je ne pensais pas que mon antépénultième billet apporte autant la merde et des commentaires aussi acerbes. C’était sans compter sur le « sectarisme » d’une partie du monde du logiciel libre qui refuse de voir une partie du problème qui se pose, et que je dénonce, de manière immature et maladroite, depuis des mois, voire des années.

J’ai déjà eu l’occasion de parler plusieurs fois de la politique du fork à tout va qui finit par desservir l’idéal du logiciel libre. Le dernier article en date datant d’avril 2013.

A trop forker, on finit par pondre la distribution en trop, celle qui en voulant révolutionner, réinvente la roue en recopiant pour la énième fois soit l’environnement de Microsoft Windows avant Microsoft Windows 8, soit celui de la firme de Cupertino. Pour un bénéfice proche de zéro.

L’échec de SolusOS est lié à une trop petite équipe portant un projet trop ambitieux. Avoir une trop petite équipe peut rendre l’avenir d’une distribution difficile à envisager. En dessous d’une dizaine de codeurs, à moins d’avoir une communauté forte pour soutenir les dits-codeurs, que ce soit graphiquement ou documentairement, l’avenir n’est pas des plus « roses ».

Il y a bien entendu des exceptions qui confirme la règle. Le premier qui me vient à l’esprit ? Juste une distribution ayant fêté ses 20 ans cette année : la Slackware Linux. Le fondateur Patrick Volkerding a longtemps travaillé seul avant d’intégrer des développeurs pour l’aider.

Je suis d’accord, c’est vraiment l’exception qui confirme la règle. Il y a aussi un autre problème lié à ce foisonnement de distributions qui sont souvent peu inventives les unes par rapport aux autres : Leur apport réel à la cause du libre et sa démocratisation.

On va commencer par une vérité : oui, c’est agréable de pondre une distribution. Oui, ça fait plaisir. Si elle apporte quelque chose de plus à l’utilisateur, pourquoi pas ? Trois exemples parmi les plus célèbres :

Linux Mint apporte quelque chose : un environnement fonctionnel « out-of-the-box », avec une interface graphique mimant l’ancienne génération du bureau de Microsoft Windows.

ElementaryOS apporte autre chose : une interface léchée, inspirée du Finder de MacOS-X sans tomber dans la photocopie bête et méchante. Et certains logiciels de qualité comme Shotwell, qui remplace le vieux gThumb depuis des années sur mes différentes installations.

Ubuntu, qui depuis 9 ans, essaye plus ou moins maladroitement de séduire des utilisateurs de Microsoft Windows.

D’autres distributions GNU/Linux dont Nuclear Snake a interviewé l’auteur me laisse plus pantois quant à leur intérêt général. Ce qui m’a valu une volée de bois vert, aussi bien dans l’article que dans les commentaires. Je vous laisse déguster les dits textes.

Cette politique du fork à tout prix, ou encore du « fork comme on a envie d’uriner » a un coût.

Outre le fait que les ressources ne sont pas extensibles à l’infini, cela se paye cash, par une mortalité qui fait peur.

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Antergos 2013.05.12 ou pourquoi Manjaro Linux n’a pas trop de soucis à se faire…

Antergos, c’est le nouveau nom de feu Cinnarch. A l’origine basée sur une archlinux pure et dure et l’interface Cinnamon, elle est devenue plus généraliste, proposant depuis sa version 2013.05.12 plusieurs interface en dehors de Cinnamon : Gnome Shell, Xfce et Razor-QT.

Elle propose aussi une interface graphique du nom de CnChi très conviviale que je décrirais plus loin.

J’ai donc conservé l’image ISO utilisée pour mon article du 22 mai 2013 concernant la transformation d’une Antergos en Parabola GNU/Linux. Et comme pour le précédent article, VirtualBox a été mon ami dans la réalisation de cet article.

Dès le démarrage, on peut choisir la langue du liveCD.

Puis une fois chargé, on se trouve dans un environnement GnomeShell qui propose soit le test classique, soit l’installation en mode texte ou graphique.

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