Nous sommes à la fin d’un Crétacé économique… Ou quand on ignore Joseph Schumpeter, on se le prend en pleine tronche…

Je fais bien sûr une allusion à l’ultime période de l’ère secondaire (ou Mésozoïque) qui prit fin après qu’une astéroïde d’une dizaine de kilomètres percuta la Terre au niveau de la péninsule du Yucatan et son cratère de Chicxulub.

Nous sommes, toutes proportions gardées, dans le même schéma. Depuis une douzaine d’années, Internet s’est démocratisé, et la consommation d’oeuvres culturelles sur le réseau a littéralement explosé.

Ouvrons une parenthèse rapide. Je tiens à remercier Isabelle Rozenn-Mari qui via un article posté sur le forum de Destination Passions m’a donné l’idée de cet article. Fermons cette parenthèse rapide.

Les industries de l'(in)culture audio-visuelle ont tout essayé pour limiter la casse et appliquer un modèle de rareté économique sur un média où faire une copie ne coûte presque rien. Et où la rareté est inexistante.

Nous avons eu droit aussi aux lois restrictives en commençant par la DMCA en 1998, l’EUCD (sa version européenne) en 2001 et la célébrissime DADVSI en 2006, qui nous ont donnés les hérésies techniques comme sont les lois Hadopi dont on connait la grande réussite 🙂

Donc, sous le prétexte fallacieux de préserver la création, on a mis en place des verrous numériques et poursuivi des personnes pour « piratage ».

C’est ici que nous avons le novlangue des industries de l'(in)culture audio-visuelle. En effet, pour faire passer les internautes pour des méchants criminels, on a employé le termes de piratage et de vol pour qualifier la copie illicite.

Par un tour de passe-passe sémantique, on est arrivé à dire que la copie était du vol.

Prenons la définition juridique du vol, article 313-1 du Code Pénal, c’est : « la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui. »

Donc, quand il y a vol, la personne volée perd l’usage du bien soustrait car elle ne l’a plus.

La copie ? Que nous dit le dictionnaire ? Selon le dictionnaire Larousse, une copie est : « Reproduction, calque, imitation de quelque chose ». Donc, faire un double…

Ainsi, sémantiquement, une multiplication est devenu la même chose qu’une soustraction… Je suis assez moyen en mathématiques, mais je ne pense pas qu’une telle équivalence puisse exister quelque part, du moins si on reste dans un cadre strictement scientifique.

Finalement, la copie illicite serait plus proche de la contrefaçon, dixit l’article L-335-2 du Code de la Propriété Intellectuelle : « Toute édition d’écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit. »

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Quand culture rime avec argent… Un petit « worst of » des pratiques des acteurs de la culture…

Oui, j’utilise un « néologisme ». On emploie souvent le terme de « best of » pour parler du meilleur. Mais pourquoi ne pas parler du pire, donc le terme « worst of » (le pire de) pour montrer les dérives qu’on peut constater.

Commençons par le monde de l’édition du livre. Dans un article du site « Lecteurs en colère« , on apprend que désormais certains éditeurs, apparemment une minorité, s’amusent à pondre des versions différentes du même livre au format électronique.

En gros, c’est pour reprendre le titre de l’article en question, « l’invention du livre numérique au format poche ».

Pour vous mettre l’eau à la bouche, je cite le morceau de choix du début de l’article, c’est assez clair…

[…]Dans toute courte vie d’un livre, celui-ci commence souvent par un grand format. C’est le cas du livre qui nous concerne aujourd’hui. Paru aux Editions Denoël, Cleer de L. L. Kloetzer suit ce cheminement classique.

Ce titre ayant rencontré un certain succès, il a donc continué sa vie sous le format poche, chez Folio SF.

Rien d’anormal jusque-là. Mais si on se penche sur la version numérique de ce titre, c’est là que tout se complique un peu. Un livre numérique, tiré du format poche ou du grand format, est à peu de chose près le même ; le texte n’a pas soudainement rétréci ou perdu de sa valeur.

Et pourtant, dans le groupe Gallimard (eh oui, précisons que Denoël et Folio SF font partie du même groupe), ils ont réussi à inventer le livre numérique au format poche…[…]

Le reste de l’article est assez intéressant sur certaines pratiques qui sont vraiment très croustillantes.

Bah, je sens arriver les arguments en béton armé pour justifier ce genre de pratiques… Mais ne soyons pas aveugle, et parlons donc d’une pratique qui me débecte particulièrement et qui touche l’industrie de l’inculture musicale : la multiplication des éditions à tort et à travers…

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Un petit jeudi culturel, oui un en seul mot, ça vous tente ? :)

La dernière fois que j’ai fait un billet culturel assez long, cela remonte au mois de mars dernier.

Ayant été occupé par la publication de mon premier roman entre temps (au format papier et électronique), j’avais fait une pause dans les longs billets culturels. Compensons cela avec un livre, un film et deux albums.

Le livre en question, c’est « Kitchen » de Banana Yoshimoto, nom d’écriture de l’auteure japonaise Mahoko Yoshimoto. J’aime bien de temps en temps me plonger dans la littérature nippone, surtout avec des auteures comme Yoko Ogawa ou encore le célèbre Haruki Murakami, 1Q84 étant un bijou que je vous conseille chaudement, et dont j’ai parlé en mai 2012.

« Kitchen » est un recueil de deux nouvelles sorties en 1987. Dans la nouvelle principale, l’auteure nous raconte les aventures de Mikage Sakurai, agée d’une vingtaine d’années qui vient de perdre sa grand-mère, seule famille qui lui restait et qui se réfugie dans la cuisine de son appartement pour se couper du monde. Un jour, une connaissance, Yûichi Tanabe l’invite à venir vivre avec lui et sa mère, Eriko.

Couverture de Kitchen

C’est un roman très spécial, et même si je l’ai presque fini (il doit me rester une vingtaine de pages à lire), c’est un texte intrigant, qui nous fait réfléchir sur comment supporter la perte d’êtres proches.

Continuons avec une énorme déception cinématographique, qui nous vient aussi du pays du Soleil Levant, je veux parler de l’adaption de Space Pirate Captain Harlock en images de synthèse.

Affiche de Space Pirate Captain Harlock - 2013

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Le billet culturel du mercredi.

Un petit billet culturel en ce milieu de semaine. Au menu, deux albums qui bougent pas mal et un film qui est sympa sans casser trois pattes à un canard.

Allons-y chronologiquement 🙂

En 1975, après avoir être parti à grand bruit du groupe dont il a été l’un des fondateurs, Richie « Je suis un guitariste de génie avec un caractère porcin affirmé » Blackmore fonde Rainbow avec le regretté Ronnie James Dio. Après deux albums studio « Rainbow » et « Rising », le groupe sort ce qui sera l’album live du groupe « On stage ».

J’ai acquis récemment la version Deluxe, qui contient des pistes bonus enregistrée à Osaka, le 9 décembre 1976. Que dire qui n’a pas déjà été dit sur cet album ? Que le « Kill The King » (qui sera repris sur « Long Live Rock’n’Roll ») est un bijou ? Que le medley basé sur « Man On The Silver Mountain » est excellent ? Où que la reprise de Mistreated est à tomber à genoux ?

Si vous ne connaissez pas Rainbow, écoutez cet album, vous saurez ce que hard-rock des années 1970 veut dire.

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Georges Lautner, ce n’est pas que « Les Tontons Flingueurs ».

Georges Lautner nous a quitté récemment, et le film qui va passer en hommage, c’est le quincagénaire « Les Tontons Flingueurs ». Même si j’adore ce film et sa mythique cuisine, il est un autre film qui pour moi représente l’art de Georges Lautner, c’est le film « Le Pacha » servi par un casting de rêve.

On y retrouve Jean Gabin, Serge Gainsbourg, Léon Zitrone, André Pousse (dans le rôle de Quinquin), Danny Carel, Robert Dalban (dans le rôle de Gouvion) ou encore Serge Sauvion (la voix de Peter Falk dans Columbo), pour ne citer que les plus connus.

Affiche du film « Le Pacha » (1968)

« Motorisé » par les dialogues de Michel Audiard, ce film policier qui est assez « violent » (le nombre de personnages qui finissent flinguer est impressionnant) est un bijou.

Quel plaisir d’avoir une des plus célèbres répliques du cinéma, ou le mot con est mis à l’honneur. Comme la réplique culte de Lino Ventura.

Mais c’est aussi l’occasion de (re)voir un des artistes français les plus innovants de son époque, fumant comme un pompier, et posant les bases du rap et du slam bien avant leur invention officielle.

Même si le film a vieilli sur les plan des véhicules ou de la bande son, cela reste un excellent film policier. Et un de mes préférés, moi qui ne suit pas un grand amoureux des polars… Un de mes préférés avec le très bon « Dans la Brume Electrique » de Bertrand Tavernier.

Le HTML DRMisé ? Ultime volonté d’adapter l’internet à l’économie qui l’a précédée ?

L’internet… Ce bouc émissaire bien idéal qui a pris le rôle du Grand Méchant dans les propos des hommes et femmes politiques les plus conservateurs, et dans les propos des lobbys de production de contenus culturels, vous savez les machins fades et insipisde qui remplissent les médias classiques : aussi bien au niveau de l’audio, que de la vidéo et que de l’écrit.

En lisant un coup de gueule de Seb Sauvage, on peut comprendre l’étendue du danger et de la volonté de mettre sous le boisseau l’internet, vecteur de diversité. Je cite les morceaux intéressants :

Le draft s’appelle EME (Encrypted Media Extensions): http://www.w3.org/TR/encrypted-media/. C’est une API permettant de standardiser l’interfaçage des navigateurs et des systèmes de DRM. Dans la pratique, vous ne pourrez pas enregistrer les vidéos. Le navigateur passera le contenu chiffré au module DRM qui se chargera de décoder les trames.[…]
Certes, cette norme est uniquement orientée vidéo, mais après la vidéo, que croyez-vous qu’il va se passer ? Il y a plein de monde qui attend à la porte pour avoir sa petite couette confortable de DRM: Les photographes pour empêcher la « copie » de leurs photos, les maisons de disque pour restreindre l’écoute, les agences de presse et maisons d’édition pour empêcher le vilain copier-coller, les webmasters neuneus pour « protéger » leur code HTML/javascript.

Les industries culturelles – quelle oxymore déjà dans l’union de ce deux mots – n’a pas compris que les DRMs, la gestion (ou plutôt restriction) des droits numériques est rejetée par les utilisateurs et que c’est une impasse ? Autant une impasse que la dispendieuse Hadopi (41,48 millions d’euros dépensés en 4 ans) dont le bilan est plus que sujet à caution.

Que la volonté d’avoir une économie de rente – comme celle des droits d’auteurs qui font qu’Apollinaire ne s’est elevé dans le domaine public que 95 ans (au lieu des 70) après son décès (une sombre histoire de droits prolongé pour les personnes morte pour la France et les deux conflits conflits qui ont gelés le compteur) – est incompatible avec un réseau décentralisée, où la copie ne coûte rien en frais de reproduction ?

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Samedi Cinéma : « Wonder Boys » ou quand le milieu des écrivains part en sucette !

Au début des années 2000, je m’étais constitué un collection honorable de DVD, montant à une soixantaine de galettes cinématographiques.

Dans le lot, j’avais trouvé un film qui m’avait tapé dans l’oeil car le scénario était intéressant, « Wonder Boys ». Film sorti en 2000, on trouve dans la distribution : Michael Douglas, Tobey Maguire (plus connu pour son rôle dans Spiderman), Frances McDormand, Robert Downey Jr (Iron Man), Katie Holmes ou encore Rip Torn (Z dans la série des « Men in Black »)

Wonder Boys (2000)

L’action se passe dans une université de Pittsburgh. Grady Tripp (Michael Douglas) est un prof de littérature qui sept ans plus tôt a écrit un best-seller… Et plus rien depuis.

Amant de la directrice Sarah Gaskell (Frances McDormand), il s’occupe d’écrivains en devenir, dont James Leer, un petit génie (Tobey Maguire). Alors que le WordFest arrive, son directeur litteraire Terry Crabtree (Robert Downey Jr) se pointe pour avoir des nouvelles du roman de Grady. Et lui poser un ultimatum…

Et la situation part rapidement en sucette, surtout après un incident où un James Leer complètement dépressif assassine sans le vouloir le chien de l’époux de la directrice…

J’avoue que ce film me parle pour plusieurs raisons : d’abord car l’histoire se passe dans un milieu où l’écriture est primordiale, étant moi-même un écrivaillon qui se cherche sans vraiment se trouver pour le moment 🙂

Mais aussi pour les personnages, avec un Michael Douglas qui semble être un hippie sur le retour ou le plaisir de voir Rip Torn jouer l’écrivain blasé qui pond tous les 18 mois un nouveau livre qui se vend sans problème. Sans oublier Robert Downey Jr qui joue le rôle d’un directeur littéraire un peu étrange.

Si vous ne connaissez pas ce film, c’est l’occasion de voir Katie Holmes et Tobey Maguire au tout début de leur carrière.

Total Recall version 2012, une sombre daube, désolé pour l’excellent plat de cuisine.

Si on me dit Total Recall, je répondrais : 1990, Paul Verhoeven, Arnold Schwarzenegger, Sharon Stone, une histoire bien ficélée qui tient en haleine, et qui se déroule sur la Terre et sur Mars, et surtout une action rondement menée, justifiée.

Total Recall 2012

J’ai voulu jeter un oeil sur la version 2012 du film, et mal m’en a pris. On se retrouve uniquement sur la planète tTrre, avec une histoire de tunnel qui traverse la planète de part en part, avec des décors d’une Union Fédérale Britannique qui sont la copie conforme ou presque de l’ambiance glauque du chef d’oeuvre de Ridley Scott, Blade Runner, et dont il copie de nombreux points : ne serait-ce que la scène du piano.

La nullité du scénario est mal caché par des effets spéciaux à foison. L’ennui est palpable dès les premières minutes. Une torture pour l’intérêt qu’on devrait porter à un film.

Le film est tellement mauvais que j’ai laissé tomber au bout de 30 minutes. Si vous voulez vous économiser à la fois une déception et quelques précieuses piécettes, laisser tomber cette version qui n’arrive même pas à l’orteil de la version originale.

Et une note pour les scénaristes en mal d’histoire : pitié, ne nous faites plus de remake, creusez vous la cervelle au lieu de massacrer des films en voulant les refaire !

Les films et les séries cultes se doivent-elles d’avoir des fins bizarres ?

Hier soir, j’ai fini de visionner l’un des chef d’oeuvre de l’année 1941, un certain « Citizen Kane » d’Orson Wells. J’avoue que j’avais entendu parler de ce film, et du mot qui lui est invariablement associé, « Rosebud ». Il faut attendre près de deux heures, avec des procédés révolutionnaiers de tournage à l’époque, pour comprendre ce que « Rosebud » signifiait dans la bouche de Charles Foster Kane.

J’avoue que j’ai été étonné, mais cela m’a fait penser à certaines fins de séries ou de films qui sont tout autant bizarre.

Mais pour les fins bizarrse, je demande des films plus récent, comme par exemple le déjanté film de Greg Arraki, « The Doomed Generation » (1994) qui n’est pas conseillé pour les cardiaques.

Ou encore l’énigmatique « Donnie Darko » (2001) qui je l’avoue m’a scotché jusqu’à la fin.

Coté série culte, la première qui a une fin bizarre, c’est « Le Prisonnier ». Celui d’origine de 1967, pas celle des années 2000 qui est sans grand intérêt.

L’ultime épisode, j’aurais plutôt tendance à dire le duo des deux derniers épisodes qui clôt la série, à savoir « Once upon a Time / Fall out » en français « Il était une fois / Le dénouement » est un duo sur lequel on pourrait écrire des botins entiers.

Pourquoi le numéro 1 est ainsi représenté ? Pourquoi l’assemblée des personnes masquées ? Pourquoi la fusée ? Pourquoi tant d’autres choses ?

Si vous avez d’autres fins de films ou de série bizarre, n’hésitez pas à le dire, je suis preneur 🙂

Chronique cinéma spéciale Natalie Portman.

Je voudrais parler de deux films que j’ai vu avec cette actrice. Deux films qui m’ont marqués.

Le premier, c’est « Léon ». Oui, je sais, c’est une vieillerie de 18 ans d’âge. Je n’avais jamais vu ce film, et ayant été voir un ami peintre – dont je m’occupe de temps à autre du blog – il m’a montré ce film que je n’avais jamais vu.

Je n’ai jamais un super fan des films de Luc Besson, ayant été plus que déçu par Nikita. Et je dois dire que « Leon », avec un Gary Oldman encore plus frappadingue que d’habitude, un Jean Réno dans le rôle d’un nettoyeur méticuleux, et la toute jeune Natalie Portman.

Le film est très violent – difficile de parler de la vie d’un tueur à gages sans scènes sanguinolantes – mais aussi très tendre, ne serait-ce que les scènes où Jean Réno prend soin de Natalie Portman.

Je sais, c’est pas la dernière nouveauté, mais à l’époque de la sortie du film, je ne regardais presque aucun film.

Le deuxième est largement plus récent, c’est le sublime « V pour Vendetta » avec aussi un excellent Stephen Fry.

Dans une Angleterre dystopique du milieu du 21ième siècle, la dictature règne. Derrière le haut chancelier Sluther règne d’une main de fer, tel le Big Brother de George Orwell. L’introduction parle de la conspiration des poudres contre le roi Jacques 1er qui voulait mettre en place une monarchie absolue en Angleterre. Eventé, le complot tourne court, et on voit l’exécution par pendaison de Guy Fawkes.

Evey Hammondn, interprété par Natalie Portman, doit se rendre chez son patron, Gordon Dietrich. Violant accidentellement le couvre feu, elle est intercepté par des agents du Doigt, la police de la dictature. Elle est sauvée d’un viol par un homme mystérieux, portant le masque de Guy Fawkes, qui se fait appeler « V ». Nous sommes le 6 novembre, et il fait exploser en musique un batiment judiciaire.

Dans ce film, on nous montre comment la dictature s’est mise en place, et comment, la vengeance de « V » démonte les rouages d’un complot plus qu’ancien.

J’avoue que quand j’ai vu ce film, je l’ai adoré. Il est quand même assez violent, ne serait que les scènes où « V » règle son compte à des agents du Doigt. Mais, il est à conseiller pour montrer que la liberté n’a pas de prix.