Garmisch : 2 ans et demi après, le retour.

J’avais jadis parlé de Garmisch, groupe d’électro-pop suédois. C’était en novembre 2010. Deux ans et demi sont passés, et après un billet de Greg parlant du premier extrait du nouvel album, « They Seem To Be Intelligent », Agnes de Destination Passions annonce la sortie du deuxième album « Fishes ».

Il ne faut pas se laisser arrêter par une pochette assez surréaliste 😉

La couverture de l’album Fishes de Garmisch.

Après tout, on ne juge pas un livre à sa couverture, comme le dit si bien Bo Diddley dans un titre sorti en 1962.

C’est de nouveau un album publié par BlocSonic, sous licence Creative Commons BY-NC-ND. On peut le récupérer en mp3 192 et 320, ogg, flac 16 bits, flac 24 bits (si vous voulez vous faire un DVD audio) et en format wav 32 bits.

Dans l’article sur le premier album, j’osais une comparaison un peu poussée.

Cela me fait un peu penser à The XX, en moins « mécanique ».

J’avoue que c’est un peu inquiet que j’ai téléchargé le deuxième album. Je ne voudrais pas être déçu et tomber sur un sombre excrément de chien comme le deuxième album des « The XX » qui a plombé le groupe anglais.

L’album, très court avec à peine 33 minutes et 9 titres, commence par la piste « Truth Is ». Après une rapide intro au piano, la voix de la chanteuse vient se poser sur la mélodie. L’ambiance fait penser à un film policier des années 1950, avec une salle de cabaret enfumée.

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Samedi Cinéma : « Wonder Boys » ou quand le milieu des écrivains part en sucette !

Au début des années 2000, je m’étais constitué un collection honorable de DVD, montant à une soixantaine de galettes cinématographiques.

Dans le lot, j’avais trouvé un film qui m’avait tapé dans l’oeil car le scénario était intéressant, « Wonder Boys ». Film sorti en 2000, on trouve dans la distribution : Michael Douglas, Tobey Maguire (plus connu pour son rôle dans Spiderman), Frances McDormand, Robert Downey Jr (Iron Man), Katie Holmes ou encore Rip Torn (Z dans la série des « Men in Black »)

Wonder Boys (2000)

L’action se passe dans une université de Pittsburgh. Grady Tripp (Michael Douglas) est un prof de littérature qui sept ans plus tôt a écrit un best-seller… Et plus rien depuis.

Amant de la directrice Sarah Gaskell (Frances McDormand), il s’occupe d’écrivains en devenir, dont James Leer, un petit génie (Tobey Maguire). Alors que le WordFest arrive, son directeur litteraire Terry Crabtree (Robert Downey Jr) se pointe pour avoir des nouvelles du roman de Grady. Et lui poser un ultimatum…

Et la situation part rapidement en sucette, surtout après un incident où un James Leer complètement dépressif assassine sans le vouloir le chien de l’époux de la directrice…

J’avoue que ce film me parle pour plusieurs raisons : d’abord car l’histoire se passe dans un milieu où l’écriture est primordiale, étant moi-même un écrivaillon qui se cherche sans vraiment se trouver pour le moment 🙂

Mais aussi pour les personnages, avec un Michael Douglas qui semble être un hippie sur le retour ou le plaisir de voir Rip Torn jouer l’écrivain blasé qui pond tous les 18 mois un nouveau livre qui se vend sans problème. Sans oublier Robert Downey Jr qui joue le rôle d’un directeur littéraire un peu étrange.

Si vous ne connaissez pas ce film, c’est l’occasion de voir Katie Holmes et Tobey Maguire au tout début de leur carrière.

Les distributions GNU/Linux basées sur les sources : en dehors du duo/duel gentoo-funtoo, point d’espoir ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, il existe deux grandes familles : les distributions proposant des paquets prêts à l’emploi (qui doit représenter 99% des distributions existantes ou ayant existées), et les distributions dites « sources » qui partent d’une base minimale, et où l’ensemble des outils tiers est compilé lors de l’installation et des mises à jour.

Pour info, la compilation d’une suite bureautique comme LibreOffice 4.0 demande environ 3 heures et demie sur mon ArchLinux avec comme machine un ordinateur avec un processeur Athlon II X2 215 (vitesse de pointe à 2800 Mhz, produit à partir de septembre 2009), 4 go de mémoire vive. Juste pour donner un ordre d’idée du temps qu’on peut passer à faire recompiler un logiciel.

Le but des distributions sources étant de proposer des logiciels prenant en compte les spécificités matérielles, et dont potentiellement plus réactives que des distributions GNU/linux à paquets prêt à l’emploi.

Les principales sont :

Pour les soeurs Gentoo Linux et Funtoo Linux, elles sont d’une vigueur incroyable, servant de base à des projets comme Sabayon Linux ou encore SystemRescueCD. Même si Funtoo Linux ne propose pas d’ISO d’installation, ses dépots sont mis à jour régulièrement.

Des ISOs d’installation pour la Gentoo Linux sont régulièrement proposées. Il suffit d’aller sur http://distfiles.gentoo.org/releases/amd64/current-iso/ (en remplaçant amd64 par x86 pour du PC 32 bits) pour s’en convaincre.

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0linux : le retour de la distribution francophone confidentielle qui est loin d’être nulle !

J’ai parlé dans mon précédent en vrac’ de la sortie d’une image ISO datée du 18 juin. Hier, j’ai pu faire mumuse avec, et j’ai rapporté des bugs auprès de son créateur. Ce qui a entrainé la sortie d’une ISO daté du 19 juin. Elle est récupérable à l’adresse suivante : http://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/iso/

Il n’est pas impossible que des versions plus récentes apparaissent par la suite. Si on en croit la page d’accueil du site de la distribution, elle est désormais uniquement en 64 bits. En tout cas, le chemin d’accès au paquets laisse peu de doute…

0linux compte plus de 1300 paquets disponibles. L’intégralité des applications supplémentaires installables se trouvent ici : http://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/paquets/x86_64/apps/

Si vous trouvez les scripts d’installation d’ArchLinux hermétiques, dans ce cas, ne téléchargez pas l’ISO de la 0linux. 🙂

C’est du plus pur format texte, donc destiné aux utilisateurs qui n’ont pas peur de la ligne de commande. Pour les geeks fous furieux de mon engeance, c’est un plaisir de fin gourmet de l’utiliser. J’ai utilisé VirtualBox (plus rapide que Qemu pour ce genre de distribution) pour vous montrer la distribution 0Linux en action.

Une fois l’ISO lancée, on peut configurer le clavier à utiliser, puis on peut passer à l’installation proprement dite. L’installateur conseille d’avoir une deuxième session textuelle ouverte. Et pour cause, c’est dans celle-ci que les parties techniques seront appliquées.

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En vrac’ rapide et libre de milieu de semaine.

Mon emploi du temps étant assez chargé en ce moment, je fais un en vrac’ rapide et libre pour éviter de tomber sur une semaine presque blanche coté article 😉

C’est tout pour le moment, je retourne tester l’ISO de la 0linux 🙂

Bon anniversaire, Mozilla Firefox 3.0… 5 ans déjà :)

Nous sommes le 17 juin 2008. Vous vous souvenez de ce jour précis ? Moi non plus, mais pour Mozilla Firefox, c’est un jour important.

Il signe la sortie de la quatrième version majeure du logiciel, après ses versions 1.0 (9 novembre 2004), 1.5 (29 novembre 2005) et 2.0 (24 octobre 2006).

Le développement a été assez long (8 versions alpha, 5 versions béta et 3 versions Release Candidate). Le record ne sera battu que pour la version 4.0 qui eut 5 versions alpha, 12 versions béta et 2 release Candidate.

Cette version apportait pas mal de nouveautés à l’époque, comme la vérification automatique des modules complémentaires, l’enregistrement des onglets ouverts en cas de fermeture du navigateurs, l’ajout de marques pages en cliquant sur une icone au lieu du simple ctrl + D, et plein d’autres choses qui sont maintenant monnaie courantes pour les navigateurs internet.

Pour me replonger dans l’ambiance de juin 2008, j’ai récupéré la Slackware Linux de l’époque, la 12.1, sortie en mai 2008.

Pour rester en thème, j’ai utiisé le Xfce de l’époque, à savoir une version 4.4.x… Ca ne rajeunit personne. J’aurais pu prendre une Ubuntu 8.04 LTS, mais j’avais envie d’une distribution légère… Et surtout j’avais envie de faire mumuse avec une Slackware Linux 😉

j’ai utilisé Qemu pour lancer une Slackware Linux de 2008. Et ensuite, j’ai voulu voir ce que donnais de nos jours un navigateur vieux de 5 ans 😉

[fred@fredo-arch ~]$ cd Téléchargements/ISO\ à\ tester/
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom slackware-12.1-install-d1.iso -boot order=cd &

J’ai récupéré une version française pour les distributiosn GNU/Linux en 32 bits à l’adresse suivante : http://ftp.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/releases/3.0/linux-i686/fr/

Et j’ai modifié le lanceur dans la barre de lancement de Xfce pour qu’il pointe sur le Mozilla Firefox 3.0 que j’avais téléchargé préalablement.

En 5 années, on voit les progrès effectués, et il n’y a pas à dire, ils sont franchement énormes… A quoi ressemblera Mozilla Firefox dans 5 ans s’il existe encore ? Seul l’avenir nous le dira 😉

« Fliquez, fliquez, fliquez-moi » : comment l’internaute est fliqué sans le savoir… Ou presque ;)

Après le scandale de Prism, il faut l’admettre : l’internaute ignore qu’il se flique tout seul. Du moins, il laisse les sites le fliquer sans vraiment qu’il en ait conscience.

Pour montrer la vitesse de circulation des informations et le flicage qui en résulte, deux outils utilisables sur Mozilla Firefox, vous savez le navigateur qui a été jadis à la mode avant d’être détroné par des personnes ne voyant que la vitesse et donc que par Chrom(ium)e au final.

C’est l’extension Ghostery, qui liste les trackers déposés par les sites à l’insu de l’internaute et l’outil développé par la Fondation Mozilla, Collusion, qui permet de voir la vitesse de propagation et le partage des informations. Et inutile de le préciser, j’utilise AdBlock Edge pour ne pas être envahi par le viol rétinien qu’est la publicité.

J’ai voulu me livrer à une petite expérience intéressante pour savoir le nombre de trackers publicitaires ou de statistiques je pouvais récolter en surfant sur quelques gros sites. Pour chaque site visité, je vois la propagation de l’information.

J’ai donc visité, en partant de la page about:home de mon Mozilla Firefox compilé maison de ce matin, ( Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:24.0) Gecko/20130617 Firefox/24.0), les sites suivants :

La vidéo est suffisamment claire, raison pour laquelle je n’ai rajouté aucun commentaires écrits dessus. Clubic annonce 11 ou 13 trackers, Manuel Dorne 8 ou 9. Et la moitié des trackers sont publicitaires. Autant dire que pour simplifier la vie de l’utilisateur en lui proposant d’utiliser son compte FaceBook ou Disqus ou Google, on finit par le fliquer sans qu’il s’en aperçoive. Et on finit par se faire du fric sur le dos de l’internaute.

Maintenant, vous comprendrez pourquoi en plus d’un bloqueur de publicité, utiliser un outil comme ghostery est indispensable pour préserver ce qu’il reste de vie privée à l’utilisateur. Après, c’est vous qui voyez !

Bridge Linux : si vous n’êtes pas anglophone, passez votre chemin ?

Il y a 6 mois, je parlais en termes acerbes de la Bridge Linux, une Archlinux simplifiée avec Xfce. Dans les défauts que j’avais dû déplorer à l’époque :

  1. Impossible de démarrer avec une partition /boot séparée.
  2. LibreOffice uniquement en anglais
  3. Le fuseau horaire mal configuré
  4. L’utilisation de la version non-libre de java


Des images ISO de tests sont disponibles sur la page de téléchargement
. J’ai donc pris la dernière ISO en date, celle de début juin histoire de voir si des progrès ont été faits entre temps.

J’ai donc utilisé VirtualBox avec l’ensemble d’émulation habituel : 2 Go de mémoire dédié, un disque virtuel de 128Go.

L’installateur est le même. Avec ses défauts et ses qualités. Semi-graphique avec un ensemble de menus.

Parmi les défauts : une prise en charge médiocre de systemd, surtout si on regarde les informations de configuration du wiki officiel d’Archlinux.

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En vrac’ rapide et libre de fin de semaine :)

Pour fêter la mi-juin 2013, un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui. C’est le week-end qui approche, faut pas en demander plus, hein 😀

Le fiasco du financement participatif de PearOS, symptome de la rationalisation des distributions GNU/Linux ?

Alors que la recherche de fonds via IndieGogo pour PearOS est sur le point de se terminer, le 18 juin 2013 pour être précis, la somme récoltée est assez révélatrice du coté darwinien du petit monde des distributions GNU/Linux.

En effet, sur les 35000 € nécessaire au développement de cette dérivée d’Ubuntu qui est une copie de l’interface graphique d’Apple Mac-OS-X – soyons honnête, c’est flagrant – seul 115 € ont été récoltés. Soit environ… 0,32% de la somme demandée…

Echec financement PearOS

En dehors du fait que la somme demandée au départ était un peu trop ambitieuse, cela prouve une nouvelle fois que le monde des distributions GNU/linux est hautement darwinien. Et que la sélection naturelle qui s’y fait est sauvage.

Distrowatch, dont le classement est souvent sujet à caution, est depuis plus de 10 ans (l’intro du premier « distrowatch weekly », le 9 juin 2003 annonce « Last week, DistroWatch.com completed its second year in existence« ), est une bonne base pour connaitre le nombre de distributions ayant existées, actives ou abandonnées.

Pour le 10ième anniversaire du Distrowatch Weekly (le 10 juin dernier), j’ai été jeté un oeil sur la section qui précède les commentaires.

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