Void Linux, elle en est où ?

Le 28 juillet dernier, je faisais un article sur une distribution GNU/Linux rolling release – dont pour élitiste et amateur de masturbation intellectuelle – la Void Linux.

J’ai eu envie de faire un point, surtout après l’annonce de la sortie de Gnome 3.10 pour cette jeune distribution. J’ai donc récupérer l’ISO 64 bits du mois d’août 2013, et j’ai lancé l’installation. Simple conseil. Avant de lancer l’installateur, utilisez donc cfdisk pour partitionner votre disque. Car parted est… non, pas de commentaires 😉

Ou mieux, d’utiliser SystemRescueCD pour éviter les mauvaises surprises.

L’installation est strictement la même, donc je vous renvoie à l’article de juillet pour les détails « gores ».

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Un petit peu de culture, oui, mais libre ;)

Un billet rapide pour parler de culture publié sous licences Creative Commons, et donc libre. Commençons par la lecture, et plus précisément par le dernier tome de la série GKND. On peut récupérer – gratuitement ou contre un don – le dernier tome « How I met your sysadmin » en version numérique en attendant la version papier.

Et le synopsys est excellent :

Après un an à se tourner autour, nos deux protagonistes ne se décident toujours pas à faire un pas l’un vers l’autre. Mais une nuit blanche de travail sur un projet en retard pourrait bien changer la donne et offrir la conclusion tant attendue de cette saga…

Continuons par la musique. Michael Krez alias KesakoO est sur le point de sortir son nouvel album, « Merysland ». J’avais déjà parlé de son précédent album en décembre 2012.

Jusqu’au premier octobre, un titre sera publié quotidiennement sur le compte youtube de KesakoO.

J’ai pu écouter l’album en exclusivité, grâce à la générosité de Michael Krez et je peux vous dire qu’il est très bon. J’en reparlerais mardi ou mercredi prochain, après sa sortie officielle.

Pour résumer, si vous aimez les sonorités jazz, matinée de trip-hop ou de rythmiques qui font penser au rap, suivez de près cet album.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Gnome 3.10 sur Archlinux via [gnome-unstable] : premier aperçu rapide :)

Comme tous les 6 mois, j’active le dépot [gnome-unstable] pour avoir un aperçu sur ma distribution GNU/Linux ArchLinux un aperçu de l’environnement Gnome. LinuxFr a consacré un très bon article à cette nouvelle mouture de Gnome, que je vous conseille de lire.

Pour des raisons pratiques, j’utilise mon ordinateur portable, qui est moins « sensible » que mon ordinateur fixe pour ce genre de tests. J’ai donc sur mon ordinateur portable utilisant déjà une ArchLinux avec le dépôt testing activé rajouté en haut de la liste [gnome-unstable] en rajoutant simplement :

[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

J’ai ensuite effectué dans un terminal l’habituel yaourt -Syu (ou sudo pacman -Syu pour les puristes).

La liste est assez longue, et son traitement se passe sans encombre.

Un redémarrage complet plus tard, il y avait aussi un nouveau noyau installé auparavant, on arrive dans GDM et on se connecte.

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Les occasions manquées des distributions GNU/Linux.

Cyrille Borne, grand consommateur d’Orangina rouge à l’orange sanguine ou de Nutella (??), a déposé dans un commentaire sur un billet posté par Cep une vision assez sombre pour les distributions GNU/Linux. Voici la partie du commentaire en question qui parle justement de cet avenir.

Compte tenu du public qui va s’orienter dessus, je pense que les distributions grand public sont condamnées, on aura debian pour les gens comme moi, Arch pour les gens comme toi qui remplace Gentoo il y a quelques années, peut être une distribution grand public comme Ubuntu et encore. Moralité, Manjaro, trop petit, finira par crever. Les distributions en rolling release ça continuera à faire marrer les gens qui ont du temps à consacrer au paramétrage fin de la machine, jubiler d’avoir la dernière bibliothèque.

J’adore la pique sur les rolling releases, mais passons. Et je pense que Manjaro Linux a les reins plus solides que Cyrille ne l’estime.

Cependant, cela m’a fait penser à plusieurs occasions manquées plus ou moins récente dans le domaine des distributions GNU/Linux. Et précisément trois d’entre elles. Plus ou moins chronologiquement, Gobolinux, Frugalware Linux et la Linux Mint Debian Edition.

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Have The Moskovik : un très bon deuxième album !

Have The Moskovik nous propose son deuxième opus, au titre tout aussi court que le premier : « Là où les idées vertes incolores dorment furieusement« .

Après le premier album « Une Simple Théorie des Glaces en Terrasse » (sortie en décembre 2011), le groupe sort avec le label Strandflat leur deuxième album.

Trois versions sont disponibles :

  1. Numérique uniquement avec une piste bonus
  2. Deluxe simple : numérique, CD et 33 tours
  3. Deluxe limitée : la deluxe simple avec un 45 tours contenant la piste bonus.

Les deux dernières étant disponibles courant novembre 2013.

Après le coup de coeur du premier opus dont j’avais parlé dans un billet en novembre 2012, j’ai voulu voir si l’alchimie qui était la moëlle du premier album était encore présente dans le deuxième opus.

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En vrac’ rapide et plus ou moins libre ;)

Un petit en vrac’ pour tenir jusqu’à lundi 😉

Et maintenant, le moins libre 😉

Bon week-end !

Slackware Linux 14.1 beta : le retour de la vénérable ancêtre ? :)

Lisant distrowatch, j’ai eu le plaisir de tomber sur l’annonce de l’arrivée de la version béta de la Slackware Linux 14.1 beta. Comme quoi, distrowatch est utile par moment 😉

Parmi les morceaux de choix : noyau linux 3.10.12, lilo et grub2 en embuscade (dommage, j’aurais bien aimé grub2 par défaut), Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird 24, et la glibc 2.17.

J’ai donc récupéré une image ISO de développement pour tester cette distribution GNU/Linux qui existe depuis… 1993. Donc une des trois plus vieille avec Debian GNU/Linux (née en 1993) et Red Hat (née en 1994). Autant dire les vétérantes dans ce domaine hautement agité 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://taper.alienbase.nl/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
–2013-09-18 15:24:09– http://taper.alienbase.nl/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
Résolution de taper.alienbase.nl (taper.alienbase.nl)… 98.158.153.254
Connexion vers taper.alienbase.nl (taper.alienbase.nl)|98.158.153.254|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 2443948032 (2,3G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «slackware64-current-install-dvd.iso»

100%[====================================>] 2 443 948 032 1,75MB/s ds 24m 51s

2013-09-18 15:49:01 (1,56 MB/s) – «slackware64-current-install-dvd.iso» sauvegardé [2443948032/2443948032]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle Qemu pour tester la Slackware Linux 14.1 beta.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom slackware64-current-install-dvd.iso -no-frame --boot order=cd &

Inutile de présenter ce bon vieux installateur texte qui existe à peu près depuis la première Slackware Linux, qui est teinté années 1980, mais qui est fonctionnel. C’est le principal, non ? 🙂

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Mercredi musical, deuxième partie : XII de Roger Subirana.

Voici donc le deuxième article de ce mercredi musical. Cela concerne un compositeur espagnol dont j’ai parlé longuement des oeuvres sur mon blog, Roger Subirana. J’avais déjà parlé de sa compilation, et de ses deux précédents albums, « Land Of Silence » et le sublime « Shedneryan »

Depuis 2012, Roger Subirana travaille sur un album XII, basé sur les 12 heures du cadran de l’horloge. J’ai déjà parlé du premier extrait de cet album, en mai 2012.

Très récemment, dans le but de boucler le budget et financer l’album, Roger Subirana a mis en place un financement participatif qui se terminera le 31 décembre prochain. Le but est de récolter 1800 € / 2400 $ d’ici là. La sortie est prévue pour février 2014.

Les sommes qu’on peut donner vont de 10 € / 14 $ à 200 € / 267 $. Il y a 6 paliers cumulatifs.

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Mercredi musical, première partie.

Un mercredi musical assez chargé. Qui nécessite la rédaction d’un deuxième article plus long 🙂

Mais commençons par ce premier billet, un peu court, mais c’est normal 🙂

Et pour finir ce cours, un extrait du prochain album de Mazzy Star.

Openfunding : la version libre du financement participatif ?

Kickstarter, Indiegogo ou encore Pozible et PledgeMusic sont quelques noms connus du financement participatif. Cependant, il existe aussi le financement participatif qui concerne le logiciel libre et apparenté.

Le site en question s’appelle OpenFunding. J’ai été contacté par son fondateur, et j’ai eu envie d’en savoir plus. Car ma curiosité avait été piquée.

J’ai donc pris contact avec Sylvain Le Bon qui a accepté de répondre à quelques questions que je lui ai posées.

Bonjour, pourrais-tu te présenter rapidement.

Grace à mon activité en tant que conseil en informatique durant 5 ans, j’ai eu l’occasion de voir comment s’organisait le développement de logiciels en entreprise. Et j’ai constaté que cela ne prenait pas en compte les besoins des utilisateurs, et que tout était décidé de manière un peu trop rigide.

Comment t’es venu l’idée de faire un financement participatif pour le libre ?

Ce qui m’a fait me diriger vers le logiciel libre, c’est sa conception, qui est selon moi la bonne : inutile de réinventer la roue, partager le code source, éviter le gaspillage de ressources.

Cependant, le principal modèle de financement dans ce cas, c’est la vente de services.

Mais c’est aussi un gaspillage de ressources. Dans le sens où les ressources qui aurait dû être employées pour améliorer le logiciel et rajouter les fonctionnalités demandées par les utilisateurs ne sont plus disponibles.

Le modèle de financement participatif, qui implique l’utilisateur m’est apparu être le bon.

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