« This Is For Our Sins », le chef d’oeuvre de Lowercase Noises.

J’avais déjà parlé de Lowercase Noises en septembre 2012, avec l’album « Carry Us All Away ».

En avril 2014, Andy Othling alias Lowercase Noises a sorti ce qui est sans aucun doute un chef d’oeuvre, « This Is For Our Sins« .

L’album qui dure une heure raconte l’histoire vraie de la famille Lykov qui a vécu pendant une quarantaine d’année isolée au beau milieu de la Sibérie. Famille découverte par hasard par des géologues en 1978.

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NuTyX Saravane rc2 : un premier aperçu encore rugueux ?

Ah, la NuTyX… Distribution atypique s’il est en une, j’ai connu avec elle des hauts et des bas. Depuis sa version Sekong, elle est devenue une des grandes dans le domaine des distributions GNU/Linux vraiment alternatives. J’avais parlé de la Sekong à trois reprises : en février 2013, lors de la sortie de la rc2, puis de sa révision mineure .1 en avril 2013, et une ultime fois en octobre 2013 pour sa cinquième révision mineure.

Elle est basée sur la Linux From Scratch, et si jusqu’à la Sekong, elle a utilisé les outils de la Crux, Thierry Nuttens a développé en collaboration avec les autres mainteneurs de la distributions un outil d’installation dédié, Cards.

Pour le moment, la NuTyX Saravane rc2 n’est disponible que sous forme d’une archive qu’il faut installer à la main. Thierry Nuttens lors de l’annonce a ajouté un tutoriel que je me suis contenté de suivre dans une machine virtuelle VirtualBox et auquel je vous renvoie pour les détails.

Donc, si vous voulez tester cette version, armez-vous de courage, et de bonnes notions de ligne de commande 🙂

Seules différences avec le protocole proposées ?

  1. J’ai utilisé un disque virtuel de 16 Go, partitionné ainsi : 256 Mo pour le système de maintenance, 12 Go pour la NuTyX Saravane, le restant pour le swap.
  2. J’ai utilisé un formatage en ext4 pour la partition de la NuTyX Saravane
  3. J’ai laissé le compte à rebours à 10 secondes dans Grub
  4. J’ai remplacé KDE par Xfce, avec les commandes indiquées par Thierry.
  5. Une fois l’installation terminée, j’ai choisi par défaut la NuTyX Saravane dans le fichier de configuration de grub

Il m’a suffit de récupérer l’énorme ISO de la NuTyX Sekong.5 en 64 bits. Elle pèse très lourd… Environ 80 Mo ! J’ai ensuite suivi le guide d’installation de cette première Saravane officiellement disponible.

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Vendredi musical, deuxième : « The Dark Symphony » du groupe Le Reverie.

J’avoue que j’ai un péché mignon : le metal symphonique avec une chanteuse derrière le micro. Cela peut donner le meilleur comme avec Selene ou Seven Nails, comme le pire. Et pour le pire, je ne donnerais pas de noms 🙂

Fouillant sur Bandcamp pour assouvir ma soif de metal symphonique avec une chanteuse derrière le micro, je suis tombé sur le groupe californien « Le Reverie » et sur leur premier album, publié en octobre 2012.

Après une intro classique à base de cords, vous pouvez vous préparez à une cinquantaine de minutes d’un metal symphonique tout ce qu’il y a de plus « classique », avec une entrée en force dès la piste éponyme.

La voix de la chanteuse Allie Jorgen est porté par les mélodies à la fois puissantes et entrainantes.

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Vendredi musical, première : « Creatures » de Terraformer.

Pour commencer ce vendredi musical, je voudrais vous parler d’un album du groupe belge « Terraformer ». Cet album du nom de « Creatures », le deuxième de leur discographie.

Il est sorti en avril 2014, et s’adresse aux fans de post-rock instrumentale, aux tendances progressives, car il faut savoir que la plus courte des pistes, « Louve » ne fait que 1 minutes 25, les autres pistes montent allègrement dans les 6 à 7 minutes.

Pour décrire leur style ? Comment dire sans tomber dans les références élitistes ? C’est difficile. Pour les personnes qui connaissent un peu le post-rock, je pense que c’est une version plus metallesque de ce que propose les japonais de Mono.

Ou vous prenez les mélodies de l’époque bénie de King Crimson, vous lui rajoutez une dose de metal, et vous aurez un premier aperçu de ce que propose Terraformer dans cet album.

Si vous aimez les bons vieux disques vyniles qui craquent, il faut savoir que le groupe propose l’album sur son site officiel.

Le plus simple ? Ecoutez donc l’album. Si vous aimez les mélodies enlevées, les guitares électriques, et qu’un album de 43 minutes de bon gros son qui décrassent les cages à miel vous branche, foncez 🙂

Cerise sur le gateau ? L’album est publié sous licence Creative Commons BY-NC-ND.

Bonne écoute.

« Revers de fortunes » d’Antoni Lenormand… L’argent et le bonheur, est-ce compatible ?

J’avoue que je n’accroche pas facilement aux thrillers et aux policiers. Il y a trop de productions dans le domaine, ce qui le noie sous les pires nullités jamais proposées. Cependant, un article d’Agnès sur son blog parlant rapidement du livre a évéillé ma curiosité.

Cependant, le sujet du roman, un type un peu perdu, qui d’un seul coup décroche d’une manière peu conventielle le gros lot de la loterie nationale, et qui voit les revers s’accumuler est intéressante.

Surtout quand la faucheuse abat son instrument de travail à intervalles réguliers.

Un roman que j’ai dévoré en l’espace de quatre jours, ce qui est un exploit pour moi qui ne suit pas un fan du genre.

La fin est très surprenante, largement moins convenue qu’on pourrait le penser…

Un roman qui n’oublie pas les pointes d’humour noir, le cynisme, et les réflexions du personnage principal qui mériterait quelques baffes de temps à autres…

Slackware Linux : 21 ans déjà, et toujours en vie.

Dans le monde darwinien des distributions GNU/Linux, seules quelques vénérables distributions dépassent les 10 ans, voire les 15. On peut citer Debian GNU/Linux, Red Hat, Archlinux, Gentoo Linux, ou encore la Slackware Linux. Elle est à peu de chose près la distribution la plus vieille encore en vie.

Sa première version a été annoncée le 17 juillet 1993, et tenait à l’époque sur… 24 disquettes environ. Avec un noyau linux 0.99pl11, gcc 2.4.5, XFree 86 en version 1.3… Toute une époque 🙂

J’ai voulu voir où en était la future Slackware 14.2 (ou 15.0), 8 mois après la sortie de sa version 14.1. J’ai donc récupéré via Bittorrent l’ISO de la version 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-slack.img 128G
Formatting 'disk-slack.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-slack.img -cdrom slackware64-14.1-install-dvd.iso -boot order=cd &

Pour les détails techniques de l’installation, je vous renvoie à l’article que je consacrais à la Slackware 14.1 beta en septembre 2013. Seule différence cette fois, j’utilise Xfce en place de KDE SC.

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Ah, les effets de mode… :)

Tout est cyclique, spécialement les modes. J’en veux pour preuve deux domaines qui m’intéressent à savoir celui des romans et des distributions GNU/Linux.

Quelques exemples ?

La saga de l’Héritage de Christopher Paolini. J’ai décroché à la moitié du troisième volume, « Brisingr », tellement l’ennui était palpable. Par la suite, combien de saga avec des dragons ont envahi les étalages ?

Mais n’oublions pas les histoires de vampyres après le succès de la saga Twilight ou encore la série de plus en plus barbante et prévisible des romans policiers de Camilla Läckberg qui sont de moins en moins intéressant depuis le tome 5, « L’enfant allemand ».

Je ne parlerais pas de la mode des polars et autres thrillers qui envahissent les étagères virtuelles ou réelles jusqu’à la nausée.

Combien de livres de saga qui sont des photocopies peu inventives finissent au pilon ?

Je dois dire qu’en dehors de quelques livres, comme « Un Genou à terre« , ou encore « Trois balles dans le buffet« , l’ennui est intégral quand je veux lire un roman policier ou un thriller. Même si je suis tombé sur une exception récemment dont je vous parlerai dans quelques jours, le temps de le finir.

Autant dire que quand j’ai auto-édité mon premier roman, en utilisant un thème de science fiction dystopique, je suis allé à contre courant de la mode actuelle… Ce qui est une très mauvaise idée sur certains plans 🙂

Mais assez parlé de littérature, parlons un peu d’informatique libre.

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Evolve OS alpha 2 : un premier avant-goût du nouveau projet d’Ikey Doherty ?

Si Ikey Doherty est connu, c’est pour le projet SolusOS qui a eu une vie assez mouvementée. Depuis, Ikey Doherty s’est lancé dans un projet plus modeste, Evolve OS.

C’est une distribution GNU/Linux parte de la feuille blanche, uniquement 64 bits pour des raisons de charge de travail, utilisant les technologies à la base de Gnome Shell (3.10 apparemment) pour proposer un environnement graphique du nom de Budgie Desktop. La distribution utilise le gestionnaire de paquet PiSi, développé pour la Pardus Linux.

La deuxième alpha de la distribution est sortie le 13 juillet 2014, et une nouvelle version majeure de l’environnement de bureau Budgie Desktop, proposée le 20 juillet 2014, m’a donné envie de vous montrer un premier aperçu de cette distribution.

J’ai donc récupéré l’ISO de l’alpha2 d’Evolve OS et je l’ai lancé après l’avoir vérifié dans une machine virtuelle VirtualBox. Il ne faut pas oublier que c’est une alpha2, donc encore avec de nombreux angles à arrondir. C’est avec cette pensée en tête que j’ai rédigé la suite de l’article.

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« I Will Always Be There » d’Alnea : un Mono européen ?

Mono, c’est un groupe japonais de post-rock instrumental. Connu pour ses orchestrations instrumentales (et monumentales), c’est le groupe qui m’a introduit au courant post-rock instrumental.

Fouillant sur Bandcamp dans la catégorie « post rock », je suis tombé sur le premier album d’Alnea, un EP d’une trentaine de minutes. Il s’appelle « I Will Always Be There « . L’album est sorti le 30 juin 2014.

Les pistes sont assez longues, la plus petite ne faisant qu’un peu moins de 6 minutes. C’est la piste d’introduction qui vous accroche l’oreille par sa douceur.

Le deuxième titre, « Your Eyes Are The Lights Of Our Souls Reflected In The Sea Of Our Eternal Love » est une piste entièrement instrumentale dont le style fait penser à Mono dans son style. Sauf que le titre est largement moins saturé que les compositions du groupe nippon.

La troisième piste, « Late Reflection Of A Broken Heart (259 Days Far) » reprend le même type de mélodie mais rajoute la jolie voix de Merrigan en duo avec un des guitariste du groupe, Umberto Angelone.

L’ultime piste « I Will Always Be There (The Lighthouse Symphony Pt 1) » conclue l’album en beauté.

En lisant le titre, j’espère que j’aurais l’occasion d’entendre la suite de la piste, même si celle-ci fait déjà 11 minutes.

Inutile de le préciser, c’est un énorme coup de coeur, celui qui dit : tu vas acheter l’album, après avoir écouté les deux premières pistes !

A vous de voir, maintenant !

Dear Pariah lance une campagne de financement participatif.

Sur ce blog, je parle souvent d’artistes indépendants. Outre le fait que je ne supporte plus la bouillie pour chat en voie de décomposition avancée qui monopolisent les ondes radios et la télévision, ça ma fait toujours plaisir d’aider à financer des albums d’artistes indépendants.

C’est le cas pour la production du deuxième EP de « Dear Pariah », un duo de folk britannique sur PledgeMusic.

Si vous aimez les mélodies minimalistes, les voix éthérées qui font un peu penser à la grande époque des Cocteau Twins, le groupe vous propose de financer l’album à partir de 5£.

Il reste 26 jours (au moment où je rédige l’article) pour que le financement atteigne les 100%, donc c’est faisable.

Et voici le clip d’un titre du premier EP éponyme et achetable sur le page bandcamp du groupe.

A vous de voir, et si vous accrochez de d’ajouter votre petite pierre.

Pour finir, n’oubliez pas que la Quadrature du Net fait appel aux dons pour se financer et lutter pour la liberté sur la toile.

Note : commentaire sclos pour des propos complètement déplacés et complètement hors-sujet.