Trisquel GNU/Linux 7… Un espoir en vue pour les distributions 100% libre ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux 100% libre au sens de la Free Software Foundation, il n’y a pas grand nombre de distributions qui soit à la fois fraiche et libre. Il n’y a que la Parabola GNU/Linux pour rester réaliste et dans une moindre mesure, la Trisquel GNU/Linux avec sa version 6.0. Cette dernière sortie avec près d’un an de retard sur sa base Ubuntu 12.04 LTS avait mis à mal sa réputation.

Fouillant sur la liste de publications concernant les utilisateurs, j’ai vu quelques fils qui réclament à corps et à cris une Trisquel GNU/Linux. Sur un d’entre eux, j’ai pu voir qu’il y a avait une adresse pour récupérer une pré-version de la Trisquel GNU/Linux 7 alias Belenos.

J’ai donc fait chauffer mon wget et j’ai récupéré une ISO internationale pour tester la nouvelle mouture de cette distribution GNU/Linux 100% et utilisable sans trop de limite. J’ai pu trouver une ISO du 7 août 2014.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://devel.trisquel.info/makeiso/iso/trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso
–2014-08-21 07:44:48– http://devel.trisquel.info/makeiso/iso/trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso
Résolution de devel.trisquel.info (devel.trisquel.info)… 91.121.223.90
Connexion à devel.trisquel.info (devel.trisquel.info)|91.121.223.90|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1590689792 (1,5G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso »

100%[====================================>] 1 590 689 792 1,07MB/s ds 14m 5s

2014-08-21 07:58:53 (1,80 MB/s) — « trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso » sauvegardé [1590689792/1590689792]

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Pisi Linux, encore une nouvelle distribution GNU/Linux en rolling release ?

Pisi Linux, c’est la suite communautaire d’une distribution turcophone, la Pardus. La seule fois que j’avais parlé de la Pardus, c’était en décembre 2012, par rapport à son acte de décès. La distribution semble encore exister sous la forme d’une dérivée de Debian GNU/Linux testing désormais donc d’un intérêt tout… relatif 🙂

Cependant, certains de ses outils, comme l’outil Kaptan ont migré vers d’autres cieux, comme la Chakra Linux, sous le nom de Kapudan.

D’ailleurs, le gestionnaire de paquets Pisi est utilisé par d’autres distributions, dont une certaine… EvolveOS 🙂

Finalement, la communauté des utilisateurs de la Pardus a repris le flambeau, et après de nombreux mois d’efforts, propose la Pisi Linux 1.0.  J’ai donc fait chauffé mon wget et j’ai récupéré l’ISO en version KDE 64 bits pour voir ce que donne cette distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pisilinux/1.0/kde/Pisi-Linux-1.0-KDE-x86_64.iso
–2014-08-20 15:29:44– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pisilinux/1.0/kde/Pisi-Linux-1.0-KDE-x86_64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1515192320 (1,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Pisi-Linux-1.0-KDE-x86_64.iso »

100%[====================================>] 1 515 192 320 1,84MB/s ds 15m 57s

2014-08-20 15:45:42 (1,51 MB/s) — « Pisi-Linux-1.0-KDE-x86_64.iso » sauvegardé [1515192320/1515192320]

Son wiki annonce la couleur : c’est une distribution en rolling release, avec environ 6000 paquets disponibles, un installateur maison du nom de YALI, le configurateur Kaptan, PiSi pour gérer les paquets et plein d’autres choses.

Cependant, la version 1.0 n’est disponible qu’en ISO installable, donc notre ami VirtualBox va nous donner un coup de main précieux ici.

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En vrac’ rapide culturel

Un petit billet en vrac’ consacré à la culture au sens large.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, je vous laisse, j’ai « Les enfants d’Icare » d’Arthur C.Clarke qui m’appelle 😉

SymphonyOS 14.1 : un phénix un brin déplumé ?

Il y a des projets dont on se dit qu’ils sont morts et enterrés. C’était le cas pour moi avec le projet SymphonyOS qui n’avait plus donné signe de vie depuis 2009. En faisant ma visite matinale et quotidienne sur Distrowatch, j’ai lu une annonce sur la renaissance de SymphonyOS, avec l’annonce d’une version béta, la 14.1.

Après m’être pincé pour voir si je ne rêvais pas, j’ai été sur la page officielle et j’ai récupéré cette distribution qui s’avère la énième dérivée d’Ubuntu 14.04 en date.

Je me souviens plus quelle était la base de la SymphonyOS en 2009. Mais comme pour les versions précédentes, elle utilise un environnement de bureau spécifique, Mezzo.

Vous prenez le vénérable fvwm, vous lui rajoutez une interface utilisant le moteur de rendu Webkit (en gros celui de tous les navigateurs sauf de Mozilla Firefox, Seamonkey et Internet Explorer), et voila 😉

La page sur les 10 ans de SymphonyOS résume bien l’ensemble du projet.

J’ai donc utilisé mon ami wget pour récupérer l’ISO (qui n’est qu’en 32 bits pour le moment), et j’ai lancé le tout dans une machine VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://eu.symphonyos.com/SymphonyOS-14.1-i386.iso
–2014-08-18 08:12:00– http://eu.symphonyos.com/SymphonyOS-14.1-i386.iso
Résolution de eu.symphonyos.com (eu.symphonyos.com)… 188.226.131.12
Connexion à eu.symphonyos.com (eu.symphonyos.com)|188.226.131.12|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 922746880 (880M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « SymphonyOS-14.1-i386.iso »

100%[======================================>] 922 746 880 1,93MB/s ds 8m 10s

2014-08-18 08:20:10 (1,80 MB/s) — « SymphonyOS-14.1-i386.iso » sauvegardé [922746880/922746880]

J’ai démarré directement sur l’installateur. Pour avoir un clavier en français (car la gymnastique mentale pour transformer un clavier Azerty en Qwerty de bon matin, bof !) et pouvoir utiliser la distribution avec plus de souplesse.

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Peut-on installer une Archlinux en moins de 30 à 35 minutes ?

J’ai voulu me livrer à ce petit exercice pour savoir si en partant d’une ISO d’installation avec les scripts, on pouvait installer une Archlinux avec Xfce en une grosse demi-heure.

C’est possible, mais il faut avoir une bonne connexion et un dépot qui dépote 🙂

J’ai donc enregistrer deux vidéos qui montrent l’installation d’une Archlinux avec une machine BIOS et une avec une machine UEFI.

Les deux vidéos se sont basées sur le tutoriel que j’ai rédigé, même si je ne l’ai pas suivi 100% à la lettre. Au moins, cette vidéo démystifie le côté « imbuvable » des scripts d’installation d’une Archlinux.

Voici donc les deux vidéos, même si pour la version BIOS, j’ai oublié d’installer l’applet de NetworkManager, et pour celle de la version UEFI, j’ai oublié d’installer QuodLibet. Mais voir démarrer Xfce à chaque fois, quel plaisir 🙂

Et la version avec UEFI :

Bon visionnage, vous allez sûrement apprécier les aléas du direct qui rendent tout de suite plus « vivantes » les vidéos 🙂

Où en est donc Xfce 4.12, après presque 18 mois de retard sur la date initiale de publication ?

Xfce 4.10 est sorti fin avril 2012, et la version 4.12 a environ un an et demi de retard sur le planning prévisionnel. En effet, la version 4.12 de Xfce devait sortir aux alentours de la mi-mars 2013.

J’ai donc voulu voir dans quel état se trouve actuellement xfce. Dans ce but, j’ai pris la documentation officielle de Xfce concernant la compilation de l’environnement et j’ai recherché les paquets correspondants sur AUR pour rester aussi propre que possible dans cette machine virtuelle de test.

J’ai ensuite créé une machine virtuelle Archlinux en 64 bits avec Xorg préinstallé et j’ai suivi les paquets dans l’ordre de compilation conseillé par le document officiel de l’équipe de développement de Xfce, en utilisant les versions git correspondantes.

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Les utilisateurs de Manjaro Linux, Antergos et autres dérivées d’Archlinux se méprennent-ils sur AUR ?

AUR, alias Archlinux User Repository, qu’on peut traduire par Dépots des utilisateurs d’Archlinux est un peu le grand fourre-tout et le banc d’essai de certains logiciels avant leur inclusion dans les dépots officiels. C’est un grand livre de recettes, si on peut prendre une comparaison culinaire.

Comme tout grand fourre-tout, on trouve tout et n’importe quoi. Des versions de développements de logiciels, des noyaux alternatifs, des émulateurs ou encore des pilotes pour certains matériels comme nos chères imprimantes.

Cependant, un problème apparaît, que ce soit chez les utilisateurs d’Archlinux ou des distributions dérivées : l’oubli qu’AUR est un dépot géré par les utilisateurs, et par conséquent l’excellent cotoie le pire. Je maintiens une quinzaine de paquets et c’est pas si évident que cela, je dois l’avouer.

C’est précisé en toute lettre sur le site officiel d’AUR, quand on active l’interface en français (le message est strictement identique en anglais) :

AVERTISSEMENT
Les paquets non supportés sont produits par des utilisateurs. Toute utilisation des fichiers fournis se fait à vos propres risques.

Il est en effet facile d’oublier cet avertissement. Il faudrait pourtant se souvenir d’une règle de base : AUR n’est à employer que si l’on ne trouve pas ce que l’on cherche sur les dépots officiels.

D’ailleurs, j’ai une vingtaine de paquets en provenance d’AUR sur ma machine, juste ce qu’il faut pour mon matériel, la gestion de mes fichiers musicaux ou encore la lecture de flux RSS, dixit la sortie de yaourt :


[fred@fredo-arch ~]$ yaourt -Qam
aur/artefetcher-qt4 0.4.2-1
aur/envypn-font 1.6.2-1
aur/epson-inkjet-printer-workforce-320-sx218 1.0.0-8
aur/flac2mp3-bash 1.0-4
aur/gnome-shell-extension-weather-git 20140329-1
aur/google-musicmanager 1.0.117.4968_r0-1
aur/google-talkplugin 5.4.2.0-1
aur/iscan 2.29.3-7
aur/iscan-data 1.29.0-1
aur/kazam 1.4.4-1
aur/liferea-git 1.11.r5134.g5f1fbcd-1
aur/localepurge 0.7.3.2-1
aur/ovmf-bin 15214-1
aur/package-query 1.4-1
aur/pyrenamer 0.6.0-9
aur/ttf-ms-fonts 2.0-10
aur/virtualbox-ext-oracle 4.3.14-1
aur/xsane2tess 1.0-7
aur/yaourt 1.5-1

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ElementaryOS « Freya » beta 1 : tout ça pour ça ?

La sortie officielle de la beta 1 de la ElementaryOS « Freya » met fin à un battage médiatique qui court depuis le début de l’année 2014 dans le petit monde des distributions GNU/Linux.

Basée sur la Ubuntu 14.04 LTS, elle apporte une interface « novatrice » (sauf si on connait l’apparence générale de MacOS-X), Pantheon. On apprend dans les notes de publications que cette première béta est basée sur Ubuntu 14.04.1 LTS, qu’un outil de gestion de comptes en ligne spécifique nommé « Pantheon Online Accounts« , que le support de l’UEFI est encore en cours. Sans oublier une poignée de bugs typiques d’une version béta.

Qui dit Ubuntu 14.04.1 LTS, dit noyau linux 3.13 (abandonnées par les développeurs depuis le 22 avril 2014, problème lié au gel de la Ubuntu 14.04.x LTS), mais aussi une salo…saleté de bug quand on installe une Ubuntu 14.04.x (ou une de ses dérivées) dans VirtualBox : une résolution maximale de 640×480. Il faut alors installer le paquet virtualbox-guest-x11 et redémarrer pour contourner le dit problème.

J’ai récupéré via Bittorrent l’ISO (comme conseillé) dans l’article qui annonce la sortie de la version « Freya » béta 1 d’ElementaryOS, et j’ai ensuite créé une machine virtuelle VirtualBox pour la suite de l’article.

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Coup de gueule de vacances : et oui, le mot consommateur est constitué de quatre syllabes.

Dans un article qui arracherait des larmes à un crocodile empaillé, Jean Labadie, un producteur et distributeur de films se plaint, et je cite :

[…]Hadopi première version n’était pas parfait mais menaçait de sanctions ceux qui volaient (car, oui, le piratage est un vol) les ayants droit, auteurs, producteurs ou diffuseurs de films. Votre gouvernement n’a eu de cesse que de détruire cette entité sans avoir jamais, en deux ans, proposé une quelconque riposte contre les contrevenants. Pourquoi dans ce cas ne pas laisser chacun se servir dans les magasins d’alimentation ou de prêt-à-porter ? Ne serait-il pas aussi légitime de se vêtir et de manger à sa faim sans payer ?[…] »

Outre le fait qu’un fichier copié n’est pas volé, du moins au sens du Code Pénal, article 313-1 :
« Le vol est la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui. » et que la copie est définie comme étant : la « Reproduction d’une œuvre d’art, d’un bijou, d’une photo, etc.. », donc en faire un double, et qui reviendrait à dire que mathématiquement une soustraction est la même chose qu’une division, on peut voir que l’industrie du cinéma n’a pas compris qu’elle défend l’indéfendable.

L’article défend une VOD qui saucissonnerait la planète. Cela me rappelle quelque chose, une hérésie, une saloperie une source d’emmerdements sans fin : le zonage des DVDs.

Si les CDs et les VHS ont eu un énorme succès, c’était qu’il n’y avait pas de limitation géographique. Qui fait que je peux acheter un CD aux Etats-Unis ou au Japon auprès d’un artistes inconnus des grands catalogues et que ma platine peut les lire sans installer d’adaptateurs. C’est du « j’insère le CD et ça le lit. »

C’est trop simple à comprendre ou encore à mettre en oeuvre ?

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Billet de vacances : « Know Thyself » de Aephanemer, ou quand le metal instrumental devient francophone.

Si on dit metal en musique, tout de suite, on pense à la Scandanvie, région où le metal est un style de choix, avec sa tripotée de dérivées.

Mais en faisant des recherches sur Bandcamp, je suis tombé sur le premier album de Aephanemer, un musicien toulousain du nom de Martin Hamiche. Le site officiel étant disponible à l’adresse : http://www.aephanemer.com/

Avec son premier album, « Know Thyself », il nous offre du bon gros metal classique, très mélodique, qui ne tombe pas dans la facilité des guitares tellement saturées qu’on se demande si elles ne vont pas tomber sous le poids des accords, ni de la batterie tellement omniprésente qu’on se demanderait si le batteur n’est pas un clone de feu John Bonham puissance 10.

Entre les pistes très travaillées, dont certains frôle les sept minutes, on a du bon gros metal instrumental, très mélodique, agréable à l’écoute. J’avoue que dès que j’ai entendu la première piste, j’avais un a-priori favorable.

Les pistes s’enchaînent sans lasser l’auditeur, spécialement si on aime rester dans le « classissisme » du metal qui a toujours fait ses preuves.

C’est un album qui m’a parlé tout suite. Un coup de coeur comme on en a rarement. La piste de fin est un peu anachronique, car uniquement acoustique et au piano, avec un rythme qui fait penser à un célèbre jeu popularisé par une console très peu connue en son temps, la Game Boy.

Inutile de me le demander, j’ai déjà commandé un digipack signé, qui m’attendra (avec un peu de chance) dans ma boite aux lettres quand je reviendrais de vacances 🙂