Cleopatra Degher : la Joan Baez nouvelle génération ?

La musique folk a un problème : on tombe souvent dans des mélodies mièvres ou pleurnichardes à souhait. C’est pour cela que je ne fouille que rarement la catégorie idoine dans Bandcamp.

J’ai découvert Cleopatra Degher via le fichier d’extraits du festival SXSW 2015. J’en avais parlé dans un article au mois de février 2015.

C’est après plusieurs écoutes de l’album que j’ai décidé de l’acheter et donc de le chroniquer rapidement ici.

L’album « Pacific » (le premier LP de la chanteuse après un EP sorti en 2012) a été publié en septembre 2014.

L’album commence avec la piste proposée dans le festival SXSW, « California Forest Fire ». La piste sent bon la folk pop des années 1970. Elle annonce la couleur pour la suite pour une partie de l’album.

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Mes découvertes du SXSW 2015.

Le festival SXSW (South By Southwest) – un lien avec un certain film « North By Northwest » d’Alfred Hithcock ? – propose chaque année un extrait des productions des participants.

Comme chaque année, j’utilise les fichiers torrents pour récupérer l’archive en bon tueur de culture qui se respecte. Après avoir fait un tri monstre dans les 800 et quelques fichiers proposés, voici ceux qui ont passé les fourches caudines de ma sélection. Pour une fois, un article de numérama m’a été utile 🙂

Je vais me limiter à vous donner les artistes et / ou groupes qui m’ont carressé suffisamment les oreilles pour mériter une écoute au-delà de l’extrait proposé. Donc, potentiellement, après écoute patiente et deuxième tri, une source d’articles pour la catégorie musique du blog.

Commençons par la folk et apparentés.

L’indie-rock, indie-pop et apparentés :

Le rock alternatif ou classique, psychédélique, punk-rock et apparenté :

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« NoHo Confidential » de Brady Harris Band : un hommage à la deuxième époque des Quatre de Liverpool ?

J’ai découvert Brady Harris via le blog d’Agnes en juillet dernier. Mais je n’avais pas écouter outre mesure cet artiste et son groupe. L’opération de Noël d’Agnès a été l’occasion de me plonger dans le dernier opus de Brady Harris, « NoHo Confidential ». Je ne m’y étais pas plongé auparavant, grosse erreur !

J’avoue qu’à la nouvelle écoute, j’ai accroché. Cela m’a donné envie de réécouter ma période préférée des Quatre de Liverpool, qui va de 1965 à 1970 de Rubber Soul à Let It Be. Car Brady Harris et son groupe, c’est un hommage constant aux Beatles de la deuxième époque.

Dès la première piste, on se dit que cet album aurait pu être composé par Lennon et McCartney. Des sonorités assez teintées milieu des années 1960, mais sans tomber dans la photocopie pure et simple.

« Mexico » est la meilleure piste de la première partie de l’album. Car elle est très rythmée, comme si les deux premières pistes lui avait servi de tremplin.

La deuxième partie de l’album commence avec un slow aux sonorités jazzy. Inutile de préciser quelle piste de l’album « Rubber Soul » me vient à l’esprit avec ce titre 🙂

« Northern Soul » donne un petit coup de fouet pour réveiller les auditeurs qui se seraient laissés bercés par la piste précédente.

« Heart Of Glass » ? Encore un titre qu’aurait pu composer les Beatles. Cette balade acoustique est une pépite de douceur supplémentaire.

L’album se termine avec « Night at La Carafe », un morceau instrumental. Un album que j’ai vraiment, vraiment aimé. Car c’est tellement bon de retomber dans ses classiques par moment 🙂

Mais il y a un autre album, un peu plus spécial, dont je voudrais parler ici. C’est son EP entièrement en français, « Mectologie ».

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« Pages » : le premier album des These Animals.

Après une longue attente, j’ai reçu aujourd’hui le premier album du quatuor New-Yorkais, « These Animals ». Après avoir parlé de leur campagne de financement sur Kickstarter en mai dernier, j’ai finalement reçu l’album. Mieux vaut tard que jamais, non ?

Celui-ci est disponible en version numérique sur Bandcamp (avec les deux premiers EPs du groupe) ou sur le site officiel du groupe en version physique.

C’est un album de pop-rock classique, qui commence en fanfare avec « I Wrote The Book ». Il y a toujours un léger côté psychédélique comme avec les effets sur la piste « Autumn ». Dommage que cette piste soit un peu coupée à la hache sur la fin 🙁

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« When Stars Fall E​.​P » des The Dark Flowers : un bon aperçu de l’album Radioland ?

The Dark Flowers est un groupe anglais, ou plutôt un supergroupe à l’image de « This Mortal Coil », composé de Jim Kerr, Peter Murphy, Paul Statham, Dot Alison, Shelly Poole, Helicopter Girl, Catherine Ad et Kate Havnevik.

Leur premier EP de 4 titres est sorti en juillet 2012. C’est un album qui propose un mélange de musique acoustique, de la pop, avec une petite dose de musique country.

Le premier titre de l’EP, éponyme prend toutes les influences listées au dessus, et donne un titre assez rythmé, assez entraînant, et permet d’accrocher l’oreille de l’auditeur avec un grand plaisir. La voix de Shelly Poole donne un côté aérien au titre.

Le deuxième titre, «  »Night Is A New Day » est plus branché synthétiseur comme ce qu’on pouvait entendre dans les années 1980. La voix de Jim Kerr donne un côté velouté à l’ensemble du titre.

La troisième piste « No Trains Stop Here » est vraiment largement plus acoustique, et est enchanté par la voix de Catherine AD. Et me fait un peu penser à la version de « Song of the siren » sur l’album « It’ll end in tears » des This Mortal Coil.

La dernière piste finit de convaincre les oreilles. Inutile de préciser que j’ai acheté un des derniers exemplaires disponibles. Il en reste moins de 40 au moment où j’écris cet article, le 25 mai 2013.

A noter que de cet EP sont tirés 3 des 12 titres du premier album, intitulé « Radioland » qui est disponible entre autres sur Amazon. Seul « Night is a new day » n’est pas dessus. Et il n’est pas impossible que j’achète l’album du groupe.

These Animals : un quatuor de pop-rock new-yorkais qui veut concrétiser son rêve, leur premier LP.

These Animals, c’est un groupe que j’ai connu via le netlabel Aaahh Records qui à faire connaitre aussi des artistes comme Julia Kotowski alias Entertainment For The Braindead, Bryyn ou encore Uniform Motion.

These Animals est un groupe de New York, constitué de Greg Baldwin, Brian Crimmins, Jon Rick et Will Whatley. Ils se sont connus alors qu’ils étudiaient dans la même école des arts.

Leur premier EP, intitulé « These Animals » est sorti en 2011 sur Aaahh Records. On peut le télécharger gratuitement ou contre un don en mp3 320, ogg 320 et Flac.

Leur premier EP a permis de définir un univers musical qui fait penser à celui de la pop de la fin des années 1960, début des années 1970. Mais c’est plus compliqué car leur musique a d’autres influences, comme des morceaux comme « Side By Side » le prouve.

On a des mélodies plus orientées « balades », comme avec « Miles », voire vraiment orientée rock comme l’introduction de « Pocket ».

Des mélodies qu’on aurait pu entendre dans les années 1970, mais avec un son plus récent, plus net et plus travaillé.

J’avoue que j’aime bien les groupes des années 1970, donc pour moi, ça a été un coup de coeur. Et récemment, Aaah Records via leur fil twitter a passé l’information comme quoi le groupe voulait financer via kickstarter leur premier album. Album du nom de « Pages ».

J’ai fait un don car ayant aimé le premier EP du groupe, j’ai voulu aidé pour que l’album soit concrétisé. Au moment où je rédige cet article, il reste 27 jours, et 819$ ont été récoltés sur les 6500$ demandés. Autant dire que c’est largement faisable. Si le financement est couronné de succès, l’album sera disponible courant juillet 2013.

Je fais donc passer le message par mon blog, car ce serait bien d’aider ce groupe a concretisé leur premier album.

Maintenant, à vous de voir 😉

C’est mercredi, c’est musique.

Oui, je sais, je comptais ne rien publier aujourd’hui, mais j’ai changé d’avis.

  • Si vous aimez le bon gros rock qui ne se prend pas la tête, Ilan Rubin propose un nouvel album de son groupe « The New Regime », « Exhibit A ». Uniquement disponible en numérique, apparemment. Dommage, j’aurais bien voulu la galette qui va avec 😉
  • Nikos alias Zero Project propose une nouvelle version d’une ancienne piste, « Woman » en version acoustique. Merci à Agnès de Destination Passions pour l’info.
  • J’ai reçu il y a une quinzaine de jours un courrier d’un groupe espagnol « They » pour me vanter leur musique. Vous prenez des habits à la Blues Brother pour le chanteur et le guitariste, des titres en anglais classique pour du rock classique. Pas de quoi fouetter à mort un âne avec des figues molles, mais ça pourrait vous plaire, donc je fais toujours passer.
  • Si vous aimez le Folk rock progressif avec des clins d’oeil, à Jethro Tull, Eyevory et l’album « Euphobia » vous plairont sûrement. Merci à Greg pour l’info !

Je sais c’est court, mais mon actualité musicale est limitée en ce moment, donc…

Mardi musical, partie 1 : « Coughdrops in Autumn » d’Antoine Martel

J’avais parlé rapidement d’Antoine Martel dans un billet fourre-tout il y a un peu plus d’un an.

J’avais résumé le style en disant : « si vous aimez le mélange rock, pop à tendance acoustique et celtique. »

La sortie de son premier album officiel m’a permis de découvrir une nouvelle facette de cet artiste.

C’est une influence à la Robert Allen Zimmerman avec l’utilisation d’une guitare sèche seule mâtinée d’harmonica.

Après un très doux « Mother’s Nature Cure », on revient à des mélodies plus teintée rock avec « Giving Tree ».

« 4 of 5 » nous offre un titre plus doux, mais très entraînant. Un instrument revient souvent, c’est le piano. Un titre comme « How Things Change » lui donne la part belle.

Il y a aussi des titres qui fleurent bon les années 1960 dans leur composition, comme « Mary-Jane », et c’est très sympa d’avoir un titre aussi décalé.

« City in Ruin » a été pour moi le titre le plus sombre de l’album. « No Place for good men » pourrait d’ailleurs lui disputer cette place.

Bien que l’album soit en « name your price », j’ai donné 10$ car l’album les vaut largement.

Si vous aimez les mélodies douces, la guitare sèche, les influences pop, folk, rock, l’harmonica, foncez écouter l’album. Enfin, c’est vous qui voyez !

« Songs from a Fall » de Robin Mitchell, un peu de douceur, ça fait du bien !

Encore une découverte que je dois à Toine du site @diffuser.net. Robin Mitchell est un auteur anglais qui mélange folk, jazz, blues et pop. Fin novembre 2012, il a livré son dernier EP en date, « Songs from a Fall ». Après l’avoir écouté, j’ai craqué, commandé un des 250 exemplaires en version physique.

Cet EP de 17 minutes commence en douceur avec « Steady Going ». En fermant les yeux, on pourrait s’imaginer autour d’un feu de camp, avec une personne en train de jouer de la guitare et de chanter. La mélodie est très accrochante, et on se laisse bercer.

Le deuxième titre, « Steps » est plus « dynamique ». Mais il est tout aussi accrocheur. Et un peu plus « pop » que le premier. Avec le troisième titre « Sparrows », on arrive dans de la folk des plus classique. La quatrième piste est celle que j’aime le moins, à cause de la fin trop répétitive. La dernière piste, « Fairground » clot en beauté les 17 minutes de cet album.

Il y a d’autres albums, la plupart en téléchargement gratuit. Il doit sûrement y avoir d’autres pépites à découvrir. Je vous laisse, je vais y poser une oreille 😉

Un lundi placé sous le signe de la musique.

Je suis un fou de musique. Et j’aime la musique sous forme de supports physiques qui sont polluants, mais qui au moins reste une source de copie possible sous divers formats numériques.

Surtout que la dématérialisation serait plus un piège qu’une libération, au final

Bref, étant allé voir mon courrier ce matin, je suis tombé sur ces trois petits paquets…

Que contenaient-ils ? Simplement 3 albums que j’avais acheté auprès de leurs auteurs respectifs, et dont j’ai parlé sur le blog durant les dernières semaines, pour deux d’entre eux au moins : Lorraine McCauley & The Borderlands et Peter Gregson.

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