En vrac’ mercurien.

Un rapide en vrac’ mixte. Normalement, il aurait dû être 100% culturel, mais il sera mixte.

Côté livres et apparentés.

  • Une annonce qui me concerne directement. D’ici la mi-avril 2016, je publierais en accès libre et gratuit sur Atramenta le roman d’uchronie que j’ai rédigé l’année dernière. Je comptais le publier en format payant classique, mais vu l’odeur de putréfaction avancée qui se dégage en ce moment du monde de l’auto-édition « monétisée », je prends la voie opposée. Nom du roman ? « Un mois d’octobre sans fin ».
  • Toujours dans le monde de l’auto-édition, Jérome Dumont et Isabelle Rozenn-Mari nous prépare leurs prochains bébés respectifs. J’ai pu lire le dernier en tant que béta-lecteur le dernier opus de Jérome… C’est intéressant 🙂

Côté musique ?

  • Aurielle Zeitler alias Ghost Marrow sort son deuxième album d’électro-rock près de 4 ans après son premier opus. Son nom ? « Bunraku Warrior »

Finissons-en avec le monde qui adore se suicider en public pour des sujets qui n’intéressent que les adeptes de masturbation intellectuelle, j’ai nommé le logiciel libre 🙂

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂
Bon mercredi !

Bilan culturel de l’année 2015 : bonnes surprises et déceptions.

Le mois de décembre est celui des bilans. Deux billets sur le plan des bilans. Le premier concerne la culture. Un deuxième à venir d’ici quelques jours sera consacré au logiciel libre.

Dans les bonnes surprises ? Que ce soit sur le plan lecture (j’avoue que j’ai du lire peut-être dix romans depuis janvier 2015), il y a eu trois très bonnes surprises dans les auteurs que je lisais déjà : Le premier volume de la nouvelle série de Jérôme Dumont « Le bout du tunnel » et le tome 7 des aventures de « Rossetti et MacLane » et le dernier opus d’Isabelle Rozenn Mari, « Souviens-toi Rose ».

Dans les découvertes, j’ai aussi apprécié le premier livre de Maurice Desborels.

Passons à la musique maintenant.

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10 ans au compteur… Déjà ?!

28 septembre 2005 : j’ouvre le blog. J’ignorais que 10 ans plus tard, le blog existerait toujours. Je ne pensais pas qu’il verrait son premier anniversaire. Ni que celui-ci passerait d’une version 1.5 de WordPress à sa version 4.3.1. Au bout de 10 ans, un peu plus de 2840 articles au compteur et un peu plus de 15360 commentaires déposés.

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Si on fait quelques rapides moyennes, cela fait 238 articles par an, soit 19,83 articles par mois depuis septembre 2005.

Quand j’ai commencé à rédiger des articles sur ce blog, j’étais un utilisateur d’un Apple Mac Mini de la première génération, celui qui était équipé de processeurs PowerPC G4. Et oui, on a tous nos petits secrets inavouables 😀

Quel bilan – tout sauf exhaustif – depuis le billet du neuvième anniversaire ?

  1. La publication d’un livre demandé par Larousse en octobre 2014.
  2. La publication des deux derniers tomes de ma mini saga de SF : le tome 2 en octobre 2014, le tome 3 en avril 2015.
  3. La fin prévisible de la saga mouvementée de Micro-R OS qui m’avait valu une sérieuse prise de bec avec l’auteur de la distribution en question.
  4. L’occasion de faire une confession sur l’origine de ma publiphobie.
  5. Le vieux Gnomiste est devenu utilisateur de Xfce. J’utilise toujours sous l’environnement léger malgré la sortie de Gnome 3.18.
  6. L’ouverture d’un compte sur le point d’accès diaspora* de Framasoft.

Cela a été surtout l’occasion de faire connaissance avec des blogueurs que j’apprécie énormément, comme Didier Acker alias Iceman, Laurent Napias, Stéphane Gallay ou encore le dessinateur Péha auprès duquel j’ai commandé un dessin pour les dix ans du blog que vous trouverez ci-après. Il y a un sacré nombre de clins d’oeil.

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« Souviens-toi, Rose », le nouvel opus d’Isabelle Rozenn-Mari.

J’ai déjà parlé des écrits d’Isabelle Rozenn-Mari, comme pour le deuxième tome de sa quadrologie de fantasy celte. Elle a publié récemment un roman à suspense – doit-on employer le terme de thriller ? – au titre de « Souviens-toi, Rose… »

Même si pour le moment, le roman en question n’est disponible sur la plateforme Kindle d’Amazon, ce n’est pas une raison pour ignorer le livre. Bref, passons sur le côté technique de la plateforme Kindle qui n’intéressera que les personnes ayant oubliées l’existence des rasoirs et de la crème à raser.

Dans ce roman, Isabelle Rozenn-Mari nous plonge dans une petite ville de la côte Atlantique. L’histoire commence avec des enfants qui jouent dans une maison qui se traine une sombre réputation. Dès le deuxième chapitre, on apprend que 18 années sont passées, que les enfants sont désormais des adultes.

Rose Bénette – à ne pas confondre avec mon personne féminin préféré dans le domaine de la littérature magnifiquement interprétée par Jennifer Ehle, à savoir une certaine Elizabeth Bennet – est une romancière à succès qui traverse l’Atlantique depuis New York.

Sa grand-mère maternelle qui possédait la maison familiale meurt. Le notaire lui annonce qu’elle a héritée de la maison. Rose n’a qu’une envie : Récupérer ce qui est récupérable, vendre la maison et repartir aussi vite que possible dans sa ville d’adoption.

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque semaine, quelques liens jetés en vrac’ pour s’occuper de la fin de semaine. Commençons par le logiciel libre.

  • Vous aimez vivre dangereusement ? Utiliser une version non finie de Plasma 5.4 vous branche ? Alors, jetez un oeil du côté de l’annonce de la « Archlinux Canada Dry », j’ai nommé la KaOS. L’annonce en franglais vous donnera tous les détails techniques. Pour les personnes curieuses, une capture d’écran un peu plus bas.
  • Beastie a fini d’affuter sa fourche… FreeBSD 10.2 est enfin annoncé comme stable, avec plein de bonnes choses, dont une compatibilité linux mise au goût du jour 🙂
  • Fan de virtualisation libre ? Vous avez de la chance, la nouvelle version majeure, la 2.4.0 de Qemu pointe le bout de ses octets. Plus d’info sur le changelog qui va bien.
  • Le papa de la HandyLinux a réactivé son blog. Attention, c’est du très lourd 😉

Parlons culture maintenant.

Ajout au 16 août 2015 : à la demande d’Isabelle Rozenn-Mari, je rajoute les précisions suivantes, directement copié du courrier que j’ai reçu de sa part  :

Autre point à souligner : ce roman participe au concours des auteurs indépendants sur Amazon, alors c’est le moment de me soutenir !!! Pour cela, il vous suffit, après lecture, de le noter et de laisser un commentaire.

En parallèle, je vous invite également à participer à mon propre concours afin de tenter de gagner un livre papier dédicacé. Pour cela, il vous suffit de m’envoyer un petit mot pour me dire que vous participez en me précisant votre nom d’utilisateur sur Amazon.

L’adresse de contact d’Isabelle se trouve sur son site personnel.

Le tirage des 3 gagnant(e)s se fera en octobre.

Fin de la parenthèse 😉

Comme promis, la capture d’écran de la KaOS avec Plasma 5.4rc.

KaOS 2015.08 - Plasma 5.4rc

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère qu’en écoutant de la bonne musique, mon projet scriptural en cours arrivera à redémarrer un tant soit peu, étant donné qu’il est au point mort ou presque depuis plusieurs mois 🙁

Bon week-end !

L’auto-édition : vraie opportunité ou piège à con(ne)s ?

Depuis quelques années, l’auto-édition dans le domaine de l’écrit a le vent dans les voiles. Que ce soit via des plateformes comme celle que propose Amazon, In Libro Veritas, Atramenta ou encore Lulu, il n’y a jamais eu autant de publications écrites.

Évidemment, comme partout, quand l’auto-édition arrive, il faut savoir trier le bon grain de l’ivraie. Cela m’a permis de découvrir principalement – honneurs aux dames – des auteur(e)s comme : Isabelle Rozenn-Mari, Christelle Morizé, Anna Khazan. Pour ces messieurs ? Jérome Dumont, Wendall Utroi, Xavier Delgado, Philippe Saimbert ou encore Didier Acker.

Il faut cependant ne pas oublier que l’auto-édition est du pain béni pour les maisons d’édition classique. Cela leur permet de faire leur marché, de voir les auteur(e)s qui arrivent à bien vendre.

On peut prendre ici l’exemple d’Alice Quinn qui est désormais signée par une major de l’édition papier et qui profite ainsi de la puissance de feu médiatique qui en découle, et les « facilités » en terme de correction, de mise en page, de relecture. Tout ce qu’un(e) auteur(e) auto-édité doit faire par soi-même.

Dans un billet coup de gueule récent, Agnès de Destination Passions disait ce qu’elle pensait des auteur(e)s incapables de sortir du « mode promotion » de leurs oeuvres, oubliant le reste du monde. Je cite un passage du billet en question qui est parlant selon moi :

Je profite donc de cet article pour pousser un gros coup de gueule contre certains auteurs qui ne savent rien faire d’autre que se regarder le nombril et gonfler un peu le torse au moindre propos positif les concernant. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce genre d’auteur est plus fréquent qu’on le croit et quand vous regardez dans l’autoédition, c’est une invasion.
[…]
Qu’espèrent-ils tous ces nombrilistes de la capsule ? Que toute personne avec laquelle ils rentrent en contact se mettra à genoux devant eux et se précipitera sur leur prose ? Moi j’en ai rien à foutre de leur prose ficelée de façon intestinale et qui ne vous vaudra qu’une bonne visite chez le toubib. Pourquoi s’acharner si certains en ont rien à faire de ce que vous pensez de leur crotte ? Es-ce utile de dépenser de l’énergie à faire de nombreux emails aux uns et aux autres pour les informer de telle ou telle chose avec au passage quelques petits conseils d’”amis” ? Ils ne semblent avoir rien compris et un seul conseil s’impose pour eux : retourner à la case départ et tout réapprendre à l’exception des cas désespérés…

C’est une attaque violente et pourtant très réaliste du petit monde de l’auto-édition. Quoique la version musicale de l’auto-édition n’est pas meilleure. Je dois dire que j’adore Bandcamp, et que c’est devenu ma source principale d’approvisionnement en terme de musique. Mais pour un album que je présente sur le blog, j’aurais dû écouter dix sombres bouses pour trouver une pépite.

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« 36-15 my life » : Être écrivain amateur, ce n’est pas une sinécure.

Comme vous le savez si vous me suivez plus ou moins sur cet humble blog, j’ai l’audace de me considérer comme un écrivain amateur, et je tiens à cet adjectif qualificatif. Je suis loin de l’image du professionnel qui peut passer la journée derrière son clavier à pisser du texte au kilomètre. Je passe souvent des périodes de grands creux, qui peuvent durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Ce qui explique parfois la profusion d’articles sur le blog 🙂

Pour tout dire, en dehors de mes écrits en libre accès et les deux premiers tiers de ma saga de science fiction dystopique auto-édité, j’ai au moins deux projets sur le feu. Les deux sont encore en brouillon, et arrivent à la terrible soixantième page.

C’est pour moi, quand j’ai la paix mentale et sociale, le résultat d’environ trois semaines de travail, tard le soir, soit sur mon ordinateur portable, soit sur mon eeePC. J’applique quelques principes tirés du NaNoWriMo, en le rendant plus vivable pour un écrivain amateur : 1000 mots par jour, 6 jours par semaine.

Essayez de faire cela sur une semaine, et vous verrez que cela n’est pas si évident qu’on pourrait le penser au premier abord. Outre le fait que cela demande une forte consommation de produits contenant de la caféine, il faut aussi pouvoir se poser, se mettre dans une ambiance de travail propice. Pour moi, c’est avec de la musique, parfois dans le plus simple appareil pour être à l’aise, avec du chocolat en quantité industrielle à portée de main.

La soixantième page est celle où on commence à se dire : où j’en suis ? Ai-je respecté les idées de départs pour mes personnages ? Est-ce que je prends du plaisir à rédiger l’histoire ? Dois-je la poubelliser sans autre forme de procès ? Ai-je besoin de rédiger un texte plus court pour me ressourcer ?

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La culture écrite par les personnes qui la produisent. L’exemple avec Isabelle Rozenn-Mari

J’avais envie de questionner les auteur(e)s qui franchissent le cap de l’auto-édition. Dans ce but précis, je compte contacter quelques auteur(e)s dont les œuvres m’ont particulièrement « parlé ». Honneur aux dames, avec Isabelle Rozenn-Mari.

1) Peux-tu te présenter rapidement ?

Isabelle Rozenn-Mari est un pseudo, mais j’ai gardé mon prénom néanmoins ! Quant au reste, il s’agit de mes deuxième et troisième prénoms que j’ai convertis en breton. Je suis donc originaire de Bretagne et j’y vis toujours.

J’écris deux styles de livres. Le premier, c’est de la fantasy façon anglo-saxonne avec ma saga « Les Enfants de Dana », et le second c’est du thriller fantastique orienté « terreur ».

2) Comment en es-tu arrivé à écrire ?

En général, écrire n’est pas un choix. C’est un appel en quelque sorte. Je pense que tous ceux qui écrivent ne me contrediront pas ! J’écris depuis l’âge de huit ans et romancière était mon premier choix de métier ! Un peu plus original que « maîtresse d’école » non ? Par la suite, c’est en lisant (beaucoup !) que j’ai orienté mes choix d’écriture. J’écris des livres que j’aurais aimé lire…

3) Pourquoi avoir choisi l’auto-édition ? Combien d’oeuvres as-tu auto-édité ?

L’auto-édition n’est pas un choix non plus !! Dans un premier temps, j’ai envoyé mon premier livre à des éditeurs, et voyant que cela ne servait à rien, je l’ai rangé dans un tiroir pendant de longues années ! Puis j’ai écrit mon deuxième roman et j’ai réalisé que les livres numériques existaient et qu’il était possible de s’auto-éditer via Amazon. Une vraie révolution ! Enfin, je pouvais être lue…

J’ai ensuite continué à écrire et j’ai sorti récemment mon quatrième roman.

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Les enfants de Dana, tome 2 : « D’ombre et de Lumière », une bonne suite.

Je parlais hier dans un billet « en vrac' » du deuxième tome du cycle des Enfants de Dana d’Isabelle Rozenn-Mari.

J’ai fini hier soir de le lire, et je dois dire que j’ai été agréablement surpris par la suite des aventures de Maël, Quentin, Laurine, Chloée, Loara, Merzhin, Vivianna et des autres personnages de la saga celte d’héroïc fantasy. J’avais parlé du tome 1 en février dernier.

Alors que le tome 1, « L’Anneau de mémoire » mettait du temps à commencer, ce qui est normal, il faut bien poser les personnages et l’environnement, le tome 2 nous plonge très vite dans l’action, et nous apporte des questions posées à la fin du tome 1.

D’ailleurs le livre porte bien son nom, car dès le deuxième chapitre, on s’aperçoit rapidement que ce tome sera franchement plus lourd et plus sanguinolant que le premier. Outre Maël qui collectionne les déconvenues avec la belle Bleuenn, ses efforts pour recouvrer la mémoire de sa vie précédente, les manigances d’Argaïl, et la vie scolaire d’un collégien de quatrième, rien n’est simple.

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En vrac’ rapide et culturel.

Un petit billet en vrac’ tandis que je suis en train de poser les premières pierres d’un billet plus « consistant » pour ce soir voir demain 🙂

Bonne journée !