« A place to dream », le deuxième album réussi de Syncatto.

Au moment où j’écris cet article, le 7 mai 2016, l’album n’est pas disponible sur la page bandcamp de Syncatto, nom du projet solo de Charlie Robbins. À ceci une explication, elle tient en un tweet posté le 22 avril 2016 :

En tant que passionné de musique, j’ai contacté Charlie Robbins qui m’a finalement envoyé un code pour récupérer l’album en avant-première… Dès que l’album sera officiellement disponible, je rajouterai – ou j’aurai rajouté – le lecteur de Bandcamp pour l’album en question.

Je tiens à remercier Chris Robbins pour l’accès en avant-première. C’est très gentil de sa part.  De plus, cela n’exclue pas l’achat d’une copie de l’album lors de sa sortie officielle.

Ajout au 14 mai 2016 : voici donc l’arrivée de l’album en écoute sur l’article 😉

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« La Brume Électrique » : Encore une preuve que le post-rock français, c’est de la bonne ?

Le « blogueur influent », que je suis, est de temps en temps contacté par des groupes ou des artistes qui me proposent d’écouter leurs dernières créations.

J’écoute toujours par simple respect. En parler, c’est une autre paire de manche.

Vers le 20 mars 2016, j’ai reçu un courrier du groupe La Brume Électrique annonçant la sortie de leur premier album éponyme. J’en avais rapidement parlé à l’époque dans un billet en vrac’.

Puis, la vraie vie s’invitant, je n’avais pas eu l’occasion de réécouter l’album jusqu’à ce matin, pour me changer de la musique techno excrémentielle commerciale que m’impose mes voisins le week-end.

C’est du post-rock léger, aérien, instrumental, avec des mélodies qui fleurent bon les années 1970 dans leur ambiance. On est loin du post-rock de Mono qui joue la facilité des mélodies saturées dans ses titres.

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« Emersion » des helvétiques d’Hubris. : Un album qui puise aux sources du rock progressif pour du bon post-rock.

Cet album a traîné durant près de trois mois dans ma liste de souhaits d’achats sur Bandcamp. Sorti fin avril 2015, c’est la première production de ce groupe de post-rock instrumental qui, dixit sa page bandcamp a de nombreuses sources d’inspiration, et pas des moindres : Mono, Mogwai, Jakob, If These Trees Could Talk pour n’en citer qu’une partie.

L’album bien que constitué de 6 pistes peut se diviser en deux parties égales : la première est assez rythmée, rapide. Elle regroupe les pistes « Emersion », « Satyre » et « Kå ».

La deuxième partie commence par une longue plage presque contemplative avant de nous proposer une explosion sonore, pour retomber ensuite dans le méditatif. Le schéma se repète sur l’avant-dernière piste aussi.

C’est le trio de piste « Gold Drizzle », « Apollo » et « Aves ».

Sur le principe, cela me fait penser au double album de Yes, « Tales From A Topographic Ocean », même si le groupe se revendique être du post-rock. Rien que le nom de l’album me fait demander si ce n’est pas un clin d’oeil plus ou moins volontaire à un clavériste de rock progressif qui nous a quitté le mars 2016, Keith Emerson.

À moins que ce soit trop tiré par la perruque comme rapprochement ?

C’est le genre d’album dont il est difficile de décrocher, une fois la lecture enclenchée. À vous de voir maintenant !

« Tripalium » de Grand Détour : comment un instrument de torture donne un bon album.

Commençons par la minute « étalage de confiture ». Un tripalium est un « Instrument d’immobilisation et de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles. » Merci le wiktionnaire 🙂

Continuons avec quelque chose de plus agréable, c’est à dire un album proposé en mai 2015 par les toulonnais du groupe Grand Détour.

C’est un album de post-rock aux pistes relativement courtes pour le genre musical. En effet, on ne dépasse pas les 6 minutes pour la piste la plus longue.

Mais cela n’empèche pas l’album d’afficher quand même plus de 37 minutes au compteur. C’est du pur instrumental, avec les classiques guitares, basses et batteries. On a des pistes qui mélangent des mélodies rapides, puis des périodes de calme « trompeuses ». Comme c’est le cas pour la piste d’introduction « Demi-chaîne » ou « Arbeit und Rhythmus » et l’ultime piste « La pénébilité et la crasse ».

Dans le genre pistes relativement calmes, je demande « Trabajo y Arrebato », « Révolte en solde » ou encore le très intimiste « Les deux pieds dans le vide. »

Si vous aimez les pistes déjantées, alors « Hayekeynes » sera le moment de prédilection… On sent que le groupe a relaché un peu la pression ici 🙂

C’est un très bon album de post-rock qui ne tombe pas dans la facilité des instruments saturés comme le groupe japonais Mono qui a été mon introduction au post-rock… Oui, c’est comme apprendre à nager en sautant du plongeoir le plus haut de la piscine municipale 🙂

Si vous voulez du post-rock avec des instrumentations légères, cet album est pour vous. Encore un album qui ira rejoindre – ou aura rejoint – ma musicothèque !

En vrac’ culturel et mercurien.

Après quelques semaines sans rien, un rapide en vrac’ culturel.

Côté livres et apparentés.

Côté musique ?

Bon mercredi !

En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Billet qui sera assez court !

Commençons par le logiciel libre.

Côté musique ?

Cadeau bonus, le clip du premier extrait du troisième LP du duo iamthemorning.

Bon week-end.

« Allegories » d’In Limbo : un LP concept et savoureux.

Quand une semaine devient musicale, il n’y a rien à faire, sinon s’en mettre plein les oreilles. In Limbo, groupe de rock progressif instrumental normand, a sorti le 3 février à prix libre son troisième LP, « Allegories », après « Interstice » en 2013 et « Somnebuleux » en 2008.

Pour ce nouveau LP, le groupe a développé le concept déjà titillé dans son précédent oups, « Impression in D », dont j’ai parlé en juin 2014.

En gros chaque piste met une note du solfège à l’honneur, avec un petit jeu de mots à la clé.

Même s’il y a une note qu’on peut qualifiée de « chouchoute » étant donné qu’elle a deux pistes qui lui sont dédiées, on retrouve ici la patte du groupe qui sent bon le rock progressif des années 1970. On ne peut pas nier le côté progressif de l’ensemble, chaque piste faisant entre 4 et 9 minutes pièce.

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« Slow Ascent Melancholia » des Parqks : du post-rock instrumental un brin planant et Aquitain :)

Pouillant les archives de Bandcamp à la recherche de bon post-rock instrumental je suis encore tombé sur un groupe français – ce qui me remonte le moral au vue de la production actuelle – d’un groupe originaire de Limoges, Parqks.

Avant de me dire que je ne connais pas ma géographie et que Limoges est dans le Limousin, que je m’avance un peu à cause de la restructuration des régions pour dire que Limoges est dans l’Aquitaine moderne élargie, je vous renvoie à une certaine duchesse d’Aquitaine peu connue du nom d’Aliénor (née vers 1122-1204), épouse du cul-béni roi de France Louis VII, puis d’Henri II Plantagenet dont le Duché s’étendait géographiquement de Poitiers jusqu’à Lourdes et de Bordeaux jusqu’à Limoges. Je sais, ça remonte au douzième siècle, mais cela a juste poser les premières pierres d’un conflit qui a ensanglanté deux royaumes entre 1336 et 1453. Je vous renvoie donc à l’excellent épisode de Confession d’Histoire sur Aliénor d’Aquitaine.

Cette parenthèse culturelle et historique étant maitenant close, revenons-en au groupe Parqks et leur premier LP « Slow Ascent Melancholia ».

Ici nous sommes en face d’un album assez court pour du post-rock, 7 titres pour un peu moins de 39 minutes. On est loin des pistes sans fins de certains albums. Dès la première piste, on se laisse emporter par des guitares qui se la joue planante, ethérée, avec une mélodie qui permet de vous débrancher le cerveau des ennuis de la vie quotidienne. La montée en puissance de la première piste se termine avec un rythme bien péchue qui vous prend aux tripes.

La transition avec la deuxième piste – qui ne fait que 4 minutes se fait sans secousse. J’ai l’impression que les deux premières pistes n’en faisait qu’une en réalité avant qu’elles soient scindés. Je peux très bien me tromper, mais c’est l’impression que cela me laisse.

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Dernier en vrac’ dominical de 2015.

Pour cet ultime en vrac’ dominical de l’année 2015, voici quelques liens pour cette trève des confiseurs (en un seul tenant).

Commençons par le milieu noyauté par les idéologues coupés du monde logiciel libre.

  • Enfin ! C’est le cri du coeur pour une distribution parmi les plus attendues de 2015 pour fêter la sortie de la Solus 1.0. Un article à venir d’ici un jour ou deux, le temps que je fasse mumuse avec la dite bête.
  • Dans la série des publications pour Noël, je demande la AntiX MX 15 finale.
  • Ou encore les SolidXK 201512 qui reprennent le principe de la Linux Mint Debian Edition, mais soit avec KDE 4.x ou Xfce.

Parlons culture, la vraie, pas celle qui pollue les ondes radios et les étalages des magasins spécialisés de sa production insipide faite à la chaîne comme on fabrique des saucisses 🙂

Sur ce, je vous souhaite une bonne trêve des confiseurs. Bon dimanche !