Dead Can Dance à Nimes : un moment magique :)

Le 29 juin, j’étais assis sur un banc des Arènes de Nimes, pleines à craquer, à assister au concert de Dead Can Dance. Après un première partie assurée avec brio par David Kuckhermann, un percussionniste qui travaille avec des tambourins et des instruments ressemblant à des steel drums, Dead Can Dance est entré en scène.

La liste des titres joués a été :

  1. Children Of The Sun
  2. Anabasis ou Kiko (j’ai un doute, et comme j’ai noté la liste au fur et à mesure…)
  3. Rakim, avec un Brendan Perry en train de s’amuser avec les percussions
  4. Agape
  5. Amnesia
  6. Sanvean, avec une ovation de deux bonnes minutes à la fin du titre
  7. Black Sun
  8. Niereka
  9. Opium
  10. The Host Of The Seraphim (en duo Brendan Perry et Lisa Gerrard)
  11. Ime Prezakias, précédé d’une pointe d’humour de la part de Brendan Perry sur la traduction du titre du grec vers l’anglais (I’m a Junkie ?)
  12. Cantara dans une version largement améliorée
  13. All In Good Time
  14. The Ubiquitous Mister Lovegrove
  15. Dreams Made Flesh
  16. Song To The Siren
  17. Return Of The She King

Quelques photos du concert. Difficile de faire mieux. J’étais à 20 ou 25 mètres de la scène, en hauteur, et légèrement sur la gauche. J’ai toujours quelques photos à vous montrer, même si c’est faire un agrandissement trop poussé est déconseillé. Toujours mieux que rien, surtout avec mon vieux téléphone mobile HTC sous Android 2.3 🙂

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« Mystical Rain », LE bootleg de Dead Can Dance à posséder ?

Je ne suis pas un super fan des bootlegs. Cependant je suis tombé sur un bootleg de Dead Can Dance qui vaut le détour, en fouillant le grand nain ternet, « Mystical Rain », datant de 1994.

Couverture de Mystical Rain

Sorti en Allemagne – les chanceux ils ont toujours la qualité, nous on se trimballe Jean-Philippe Smet – comprenant 17 pistes, on retrouve des classiques : « Yulunga », « Cantara », « The Wind That Shakes The Barley », « The Song of The Sybil », entre autres. Mais aussi des titres repris dans l’album live officiel, « Toward The Within » sous d’autres noms.

Ainsi, « Desert Song » devenu « Desert Sun », « Sinful Garden » qui n’est autre que « Rakim », « Mystical Rain » qui reprend « tristan », « Watch Over Me » qui n’est autre que « I Can see Now », « Mourning » qui n’est qu’une autre version du très bon « Dreams made Flesh » sorti en 1984 sur le premier album du super groupe, « This Mortal Coil ».

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« Mother Earth » d’Ayten : encore un excellent exemple des heavenly voices.

Pour commencer cet article, une petite définition, un peu de culture n’a jamais tué personne, sauf preuve du contraire 😀

Les « heavenly voices« , merci wikipedia, sont :

[…] un nom de genre pour désigner globalement différents types de musiques atmosphériques faisant la part belle aux voix féminines éthérées et féeriques ; une musique souvent associée au mouvement gothique. On parle volontiers de « musiques féeriques » pour décrire l’heavenly voices, mais ce terme crée beaucoup de confusion et de malentendus car il recouvre en fait plusieurs tendances stylistiques distinctes bien qu’apparentées tels que l’ethereal wave, la darkwave néoclassique, la dream pop, le médiéval gothique1 ainsi que certaines formes de musiques du monde et folk centrées sur des voix etherées.

Parmis les grandes voix dans ce domaine, je citerais mon artiste lyrique préférée, Lisa Gerrard (Dead Can Dance) ou encore Elizabeth Frazer (Cocteau Twins et le premier album du supergroupe « This Mortal Coil »)

J’ai appris via sa page noomiz qu’Ayten mettait en précommande via le site de financement participatif PledgeMusic son premier album. Après avoir déposé un « don » de 20 € (et oui j’aime les bonnes vieilles galettes plastifiées), j’ai patienté en croisant les doigts en ce matin du 17 mars, j’ai eu le lien pour récupérer l’album en mp3 😀

C’est aussi le troisième projet que j’ai pu voir aboutir en utilisant le financement participatif, après l’album de Bryyn et celui des Lorraine McCauley and The Borderlands.

Si vous n’avez pas pu participé au financement, vous pouvez en savoir plus sur cette artiste, et écouter des morceaux de l’album « Mother Earth ». Avec un peu de chance, d’autres exemplaires – physique ou numérique – seront mis en vente par la suite sur le site officiel de l’artiste ?

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Anastasis, du grand Dead Can Dance.

Enfin reçu, je l’ai enfin reçu ! Depuis l’annonce l’année dernière de la sortie d’un nouvel opus studio, 16 ans après le très bon et influencé world music « Spirit Chaser », Dead Can Dance avec Anastasis revient à ses amours d’avant Spiritchaser.

Avec « Children of the sun », Brendan Perry nous offre un titre profond, chaud avec l’utilisation de cuivre – étrange pour le groupe. Lisa Gerrard nous la joue encore spirituel avec le très bon et très doux « Anabasis », sans tomber dans les excès de ses albums solos qui sont parfois un peu « lourd ».

« Agape » est le troisième titre de l’album. Ici, les influences orientales sont prononcées. Et sur certains plans, on pourrait se demander si ce titre n’aurait pas pu être présent sur l’album « Toward The Within ». Et encore une fois, Lisa Gerrard met sa voix au profit d’une piste excellente.

« Amnesia », le premier titre extrait pour la diffusion en radio est plus abordable, avec des sons plus « écoutables » par le grand public. L’intro en corde piquée est accompagné par un Brendan Perry plus « léger » que d’habitude. C’est une très belle balade.

« Kiko » est l’un des titre auxquel j’accroche le moins. Lisa Gerrard est toujours aussi puissante dans son interprétation, mais cela me fait un peu penser à une réorchestration en plus lent d’une partie du très bon « The Lotus Eaters », et il se perd un peu en longueur 🙁

« Opium » est une ballade de Brendan Perry, assez rythmé (sans pour autant tomber dans l’excès). « Return of the She-King » commence par une ambiance assez écossaise (on a l’impression d’entendre des cornemuses). Lisa Gerrard nous montre encore ses prouesses vocales en glossolalie, avec un titre plaisant, se perdant moins en longueur que son titre « Kiko ». Et sur cette piste, le duo se reforme sur le plan chant, on se demandait quand le duo serait ensemble sur un titre 🙂

Et que dire de la ballade de fin, « All in good time » où Brendan Perry nous enchante.

Cet album est vraiment une renaissance, même s’il aurait pu sortir entre le mythique « Into The Labyrinth » et « Spiritchaser. »

Et un Mardi Musical, un :)

Ayant reçu deux colis en relation avec la musique ce matin dans ma boite aux lettres, j’en profite pour en parler.

Le premier, c’est l’album « chasing after Shadows… living with the ghosts » du groupe Hammock. Sorti en mai 2010, cet album du duo Marc Byrd et Andrew Thompson alias Hammock offre une musique planante, à base de longues plages de guitares, de batterie douce, de clavier, ce qu’on peut qualifier d’ambiant post-rock.

Pour résumer : prenez Pink Floyd de la première époque (En gros de « The Piper at the gate of dawn » jusqu’à « The Dark Side Of The Moon »), rajoutez des pistes incitant à la méditation, et un peu de progressif doux, et vous obtenez les créations d’Hammock.

L’album dure environ 72 minutes, et c’est du pur sucre. Parmi mes pistes favorites, la deuxième « Tristia », la quatrième « Breathturn », la sixième « Andalusia » ou encore la neuvième « Dust is the Devil’s snow ».

Et encore, rien est à jeter dans l’album, loin de là.

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Ah, enfin de la bonne musique :)

Alors que le groupe Dead Can Dance nous prépare un nouvel album pour le courant de l’année (le dernier étant « Spirit Chaser » et datant de 1996), le site officiel propose pour faire patienter les fans du groupe un EP s’intitulant « Live Happenings – Part II » qui contient 4 titres enregistrés en concert durant la tournée de 2005.

L’EP en question contient les titres :

  1. The Love That Cannot Be
  2. The Lotus Eaters
  3. Crescent
  4. Minus Sanctus

En faisant quelques recherches, je suis tombé sur cet article qui permet de récupérer le premier EP, « Live Happenings – Part 1 » qui contient :

  1. Nierika
  2. Babylon
  3. Compassion
  4. The Ubiquitous Mister Lovegrove

Allez, pour se faire plaisir, « The Lotus Eaters » sorti en 1998, lors du travail sur un album qui devait succéder à « Spiritchaser » et qui n’est jamais sorti 🙁

Y a pas à dire, ça change de la vierge folle effarouchée ou de l’officier radié 🙂

Oui, je suis un « tipiak », et pourtant j’achète de la culture. Etonnant, non ?

J’ai longuement réfléchi avant de me mettre à rédiger ce billet. Peut-on avouer publiquement que l’on a copié illicitement de la musique et des films ? Et que sans cette action de copie illicite, je n’aurais surement jamais découvert de nombreux albums ni de nombreux films ? Et que ma culture s’en serait appauvrie ? Oui, on peut le dire et on doit le dire.

Alors que la toute (im)puissante Hadopi (12 millions d’euros pour permettre à des rentes de situations de continuer à exister) menace à tout va sans aller plus loin pour le moment, qu’un site russe montre l’hypocrisie des arcanes du pouvoir et des industries culturelles dans ce domaine, je vais vous dresser la liste des oeuvres que j’ai pu écouter en utilisant l’offre illicite qui a au moins un mérite : être facilement utilisable, ne pas être castrée par les DRMs, bref de pouvoir propager la culture sans discrimination financière, ni technique.

Pour la musique, que j’ai acheté par la suite, donc le « un téléchargement = une vente perdue » est un mensonge grossier et éhonté des dinosaures. Et c’est une liste loin d’être exhaustive…

  • Les 6 premiers albums de Black Sabbath
  • Une partie de la discographie d’Ozzy Osbourne
  • Les albums studio de Pink Floyd de « The Pipper at the Gate of Dawn » jusqu’à « The Wall » inclus. Pour « Ummagumma » et « The Wall », ce sont les versions vinyls.
  • Mono, groupe japonais, inconnu du grand public mais qui pond de la musique de qualité
  • Barclay James Harvest, des débuts jusqu’aux années 1980-1982
  • Led Zeppelin, que je ne connaissais que grâce à « Starway to Heaven » et « Kashmir »
  • L’intégrale de Nine Inch Nails, n’ayant découvert le groupe qu’avec la sortie de Ghosts I-IV. J’ai payé un des albums, le « Halo 4 » quelque 25 € ! Pour le DVD de Broken et le double DVD « Closure », ils n’ont jamais été sorti officiellement, mais publié sur ThePirateBay par un certain seed0… Qui ne serait qu’un certain… Trent Reznor !
  • Dead Can Dance, l’intégrale bien qu’une amie m’a fait découvrir le groupe un jour, je crois me souvenir avec leur live « Toward The Within »
  • Portishead et le projet solo de Beth Gibbons

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Vrac’ons musicalement

Pour changer des vrac’s libre, voici donc un en vrac’ musical.

Bon, c’est tout pour ce dimanche, bonne semaine musicale.

Quand la voix de Lisa Gerrard arrache des larmes…

Pour commencer de manière « douce » ce dimanche, voici un de mes morceaux préférés de Lisa Gerrard en solo (bien qu’il n’y ait pas grand chose à rejeter de cette artiste dans sa discographie).

Une version « live » du titre « Sanvean » avec le groupe « Dead Can Dance » sur la vidéo du concert « Toward The Within ».

Titre qui a fait partie de son premier album solo, « The mirror Pool ».

Filigree & Shadows… Une bonne suite à « It’ll end in tears »

1984 : le « supergroupe » monté par le patron de 4AD sort son premier opus : « It’ll End In Tears » (avec des grandes signatures : Dead Can Dance, Cocteau Twins, Siouxsie and The Banshees pour ne citer que les plus connus…)

J’avoue que j’avais été conseillé par une connaissance qui m’avait déjà découvrir le duo Dead Can Dance (et la voix sublime de Lisa Gerrard), et selon cette personne le premier opus était le meilleur des trois sortis par This Mortal Coil

J’avoue – encore – que j’ai du écouter une cinquantaine de fois en une année les 45 minutes de l’album « It Will End In Tears ».

Et j’ai eu l’occasion récemment de pouvoir me procurer le deuxième opus « Filigree & Shadows ».

Sorti en 1986, cet album de 25 titres et 74 minutes est – et je rédige cette article après sa première écoute – largement plus instrumental que le précédent. Et ce n’est pas plus mal.

Cependant, les morceaux chantés ne sont pas en reste, comme par exemple « Tarantula » ou encore « Strengh of strings ».

Maintenant, je pense compléter la discographie de ce « supergroupe » avec l’ultime opus « Blood », sorti en 1990. Mais avant tout, je compte m’imprégner de cet opus.