Je sais que je vais me mettre à dos la blogosphère linuxienne francophone…

…Mais je m’en bats la bijouterie familiale à un point. Quand le plus méchant prof de maths français avait son blog, il crachait volontiers sur le logiciel libre sur le plan bureautique et il avait parfaitement raison.

Du peu que je peux lire de la blogosphère linuxienne francophone, en dehors des articles qui intéressent trois pelés et un tondu fondus de technique – avec du vent dans le dos – sur l’agrégateur qu’est le journal du Hacker, ou le zombiesque Planet-Libre (du moins quand il sera de nouveau en fonctionnement), c’est d’un ennui mortel.

On voit des articles qui sont des recyclages de textes qui auraient pu être écrits en 2015-2016. On ressort ad nauseam les mêmes arguments, les mêmes auto-congratulations dans les commentaires, etc…

Comme si le monde du libre bureautique n’avait pas changé d’un iota en 5 ans. Comme si entre temps des projets n’étaient pas morts, d’autre n’étaient pas nés.

Comme si rester dans des recettes qui font que le monde du libre bureautique restera dans les 2% de parts de marché jusqu’à la fin des temps en pensant qu’un jour cela fonctionnera, ça faisait avancer le schmilblick.

Comme si croire qu’on pourrait avoir la même interface avec des écrans de 6 pouces (téléphones portables), 15 à 24 (ordinateurs) voire 30 à 35 (télévisions connectées) alors que tous les acteurs qui l’ont tenté ont fait marche arrière…

J’ai jadis critiqué les libristes puristes qui ne voyaient l’informatique qu’avec des oeillères et en psalmodiant « liberté, liberté, liberté » et peu importe si la moitié du matériel n’était pas fonctionnel.

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Une expérience intéressante : la suppression des applications de réseaux (a)sociaux de mon téléphone portable.

Cette idée m’est venue alors que je me rendais à une obligation d’ordre personnelle. Je me préparais à traverser au niveau d’un feu tricolore quand j’ai vu des personnes de tous les âges, les yeux rivés sur l’écran minuscule de leur téléphone portable. Qui pour envoyer un message sur Twitter, Mastodon restant un réseau de geeks qui se fait petit à petit noyauter par les dérives des personnes soi disant éveillées qui voient des problèmes surtout où il n’y en a pas. Qui pour envoyer la dernière photo en date sur Instagram ou sur Facebook. Bref…

Je me suis donc dit : est-ce que je serai capable de virer les clients twitter et Mastodon de mon téléphone portable sans en ressentir un quelconque manque ? Et bien, depuis plus d’une semaine les deux applications ont été virées sans que je ressente un manque trop important. Au contraire, cela me permet de voir à quel point l’addiction aux écrans – quelqu’ils soient – touchent toutes les générations.

Cela me fait aussi gagner des précieuses minutes quand je vais faire mes courses. En effet, je ne suis plus tel un zombie, le nez en direction du téléphone portable alors que je me déplace en même temps.

Donc mon conseil, que vous aurez envie de suivre si vous le voulez : essayez ce que j’ai fait. Vous aurez moins besoin de brancher votre téléphone portable sur votre chargeur aussi. Que du positif…

Surtout, cela m’a permis de faire baisser ma tension artérielle pour ne pas me prendre la tête avec la dernière tragédie en cours… Qui font passer les guéguerres intestines du monde libre bureautique (système d’init, paquets universels, multiplication sans fin des distributions GNU/Linux) pour des bagarres d’école maternelle.

Y a pas à dire… Il y a des semaines à bugs…

Il y a des semaines qui commencent en fanfare sur le plan informatique. Celle qui a commencé le 12 juillet est une semaine qui va être bien chargée côté bugs rapportés sur les différents projets que j’utilise au quotidien.

Aveu préliminaire : j’utilise pas mal de logiciels en version de développement, il est donc normal que je sois face à des bugs. Pour être plus clair, oui, je cherche la merde.

Tout a commencé dimanche 11 juillet dans l’après-midi. En voulant mettre en place une machine virtuelle avec EndeavourOS à l’intérieur, je m’aperçois de la présence de plantages avec LightDM. En fouillant sur l’outil de suivi de bugs d’Archlinux, je tombe sur une entrée qui colle à mon problème.

Je finis par trouver le bug correspondant sur l’outil de suivi de Xorg, et après avoir recherché le code responsable, je trouve l’ajout qui semble être responsable du merdier.

Premier bug de la semaine en voie d’avancement pour la correction. Le deuxième est plus marrant, car on pourrait parler de bug en cascade. Je m’explique.

Je suis utilisateur et mainteneur sur AUR de qemu-git, la version de développement de Qemu qui est un peu la version 100% libre de VirtualBox. Oui, je sais que les puristes vont sortir les torches et préparer le bûcher pour m’y faire cuire comme une merguez, mais c’est pour l’image.

Aux alentours du 7 juillet, j’avais rapporté un bug de compilation qui faisait que le processus s’arrêtait très tôt. Un correctif a été créé et ajouté dans un lot d’autres correctifs. Pour le moment, tout allait bien. Mais non.

Je tente donc lundi après-midi de faire compiler une nouvelle version de développement pour voir si le code ajouté est correct. C’est le cas, mais j’ai droit à un nouveau plantage plutôt tardif du processus de compilation.

J’ai donc ouvert un autre bug dans la foulée… On parie que le correctif pour ce problème fera exploser en vol une nouvelle fois la compilation ?

J’ai aussi parlé rapidement d’un bug que j’ai découvert dans la version de développement de Dosbox-X, mais je vous renvoie à l’article correspondant.

Déjà 4 bugs, et on est que mardi matin… Mais quand on aime, on ne compte pas.

Ce matin, je voulais faire compiler le code de développement de l’émulateur Vice (Commodore PET, Vic20, C64/128, Plus4) et j’ai eu droit à un autre bug de compilation.

Un cinquième bug, le quatrième que j’ai ouvert en l’espace de moins de 36 heures, rédigeant ce billet vers 10 h 00 du matin.

Sur le forum d’EndeavourOS, j’ai pris comme « surnom » sur ma fiche un humoristique « Bugman approved! ». À croire qu’en ce moment, ça me colle bien à la peau !

T-Rex 64, un Flappy Bird nouvelle génération pour le Commodore 64 ?

J’ai déjà eu l’occasion de le prouver, j’adore la rétro-informatique. La scène du Commodore 64 est plutôt vivace (quand on sait que l’ordinateur fêtera ses 40 ans en 2022, ça fait chaud au coeur…) et les développeurs ne manquent pas d’ingéniosité pour proposer des nouveautés ludiques.

Même si parfois, ce sont des hommages plus ou moins déguisés à des jeux ayant fait un carton quelques années auparavant. Dans ce domaine, il y a eu le jeu à courte durée de vie « Flappy Bird » qui devint le jeu à avoir sur son téléphone portable fin 2013 début 2014.

Devoir guider cet oiseau au QI négatif entre des tuyaux pour avoir le score le plus important possible a dû être à l’origine de pas mal de crise de colère.

En ce milieu d’année 2021, des développeurs de la scène Commodore 64 ont décidé de reprendre le principe en prenant l’easter-egg du navigateur Google Chrome / Chromium qui apparait quand on est hors connexion : le T-Rex qui s’affiche sur le fond de l’écran du navigateur.

Le jeu s’appelle « T-Rex 64 » et le principe est simple : finir chaque niveau en évitant de tomber sur un animal ou un cactus. À ce que j’ai pu voir, il y a trois niveau à finir pour le moment… Et venir déjà à bout des deux premiers vous demandera pas mal d’entraînement.

Vous avez pu le voir, le jeu est tout mignon, le principe simple à comprendre mais difficile à maitriser.

Essayez-le, vous comprendrez !

Allez, bon courage et heureux de vous avoir connu avec des nerfs à-peu-près en bon état 😀

Ah, les trolls qui attaquent sur le plan socio-professionnel…

Je reçois en moyenne un commentaire par mois pour m’attaquer sur le plan socio-professionnel. Dans 95% des cas, je fous le commentaire à la poubelle et dans 50% des cas, je montre les tombereaux de merde que je me prends en plein tronche sur mes réseaux asociaux.

En ce 9 mai matin, j’ai eu droit à un énième commentaire troll d’un certain « zigounette » qui me sort l’habituel laïus sur mon statut socio-professionnel. Voici donc le commentaire en question où j’ai masqué l’adresse IP.

Je cite le morceau concernant l’attaque sur le statut socio-professionnel :

[…]
Linux est dominant dans le monde PRO, ce que tu ignores, car tu n’as jamais travaillé.
[…]

Bref, l’attaque classique qui ressemble à la fin de BuzzSaw dans le film « The Running Man » de 1987.

Ce qui est malheureux dans ce commentaire, c’est qu’il y a des vérités, du moins en partie en oubliant une chose : un pourcentage n’a de valeur que si on l’exprime par rapport à une base donnée. Dire 90% de quelque chose en oubliant de préciser à quoi correspond la base 100 en question, c’est rester dans le vague.

Ensuite, l’attaque sur le contenu que je produis :

[…]
tes 15 ans de billets sur Linux ne servent à rien, tes discours ne servent à rien, les PROS, ceux qui font tourner le monde s’en balancent les cacahuètes de ce débat.
[…]

Ce n’est pas faux, mais quand est-ce que j’ai parlé du monde professionnel sur mon blog ?

Je me suis toujours attaché à parler du monde du particulier.

Le monde du serveur, ce n’est pas un domaine qui m’intéresse outre mesure. Je laisse cela à des personnes qui ont été formées pour s’en occuper.

Se concentrer uniquement sur le monde professionnel, c’est considérer que l’individu lambda compte moins qu’un excrément canin sur un trottoir d’une grande ville et que ce n’est pas grave si ce dernier se fait entuber jusqu’à l’os…

Mais il est vrai que MS-Windows malgré toutes ses dérives fait fonctionner la majorité des logiciels qu’ils soient ludiques ou professionnels…

On s’étonnera que le libre bureautique soit réduit à l’épaisseur du trait sur un graphique qui représente les parts de marchés des divers OS. Oh, mince, je viens de sortir une grossièreté sans nom : « parts de marché » !

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