Le billet de « l’humiliation » : quel bilan pour mes prédictions concernant 2015 ?

Le 26 décembre 2014, je m’essayais au jeu des prédictions pour 2015. Le mois de décembre étant entamé, j’ai voulu faire le billet de l’humiliation du bilan. Voyons donc le résultat final. Je comptais poster le billet le samedi 5 décembre 2015, mais des imprévus m’obligent à avancer la publication.

Premier point :

[…]2015 sera une année où une forme de rationalisation se fera encore plus sentir. Nombre de projets mettront la clé sous la porte, et ce ne sera pas une grande perte.

D’ailleurs, en un an, on est passé de 77 à 67 distributions basées sur Ubuntu et encore vivantes. Ce qui fait 23,50% des distributions indexées et encore vivantes. Soit près de 3 points de moins en un an…

Sur ce plan, je me suis planté en partie. Cependant, sur le nombre de distributions basées sur Ubuntu et encore vivante, on est passé de 67 à 70. Une faible progression.

Ce qui représente en gros près du quart des distributions en vie indexées par Distrowatch. En effet, au 30 novembre 2015, il y a 278 distributions indexées marquées comme vivantes. Soit 25,17% du total.

Fin décembre 2014, il y avait 285 distributions marquées comme vivantes. Donc 7 qui sont mortes en l’espace d’un an. C’est quand même perte assez notable.

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Makulu Linux Aero, le retour de la « joke distribution » ?

Dans le petit monde des joueurs de Doom (la version historique, celle sortie fin 1993), il y a un terme spécifique pour les niveaux volontairement créés pour être horriblement durs ou moches : c’est que l’on appelle des Joke Wads.

Dans le monde des distributions GNU/Linux, le phénomène des joke distributions est moins répandu. À vrai dire, en dehors de certaines horreurs comme la distribution dont je tairais le nom pour éviter l’accusation d’acharnenement post-mortem.

J’ai pu lire sur Distrowatch qui centralise la vie des distributions GNU/Linux que la Makulu Linux Aero est disponible.

J’avais déjà parlé de la Makulu Linux en avril 2015. Ma conclusion était vacharde :

Dire qu’elle est inutile et qu’elle n’apporte rien au shmiblick ? C’est certain. Dire qu’elle cumule les erreurs dignes de faire fuir un utilisateur voulant découvrir les distributions GNU/Linux ? C’est certain aussi.

La voir se vautrer alors que je ne demande que le lancement de l’outil qui permet de gérer les dépots tiers ? Je veux bien qu’un environnement virtuel soit problématique, mais à ce point ?

Tout ce que je peux rajouter, c’est ceci : si cette distribution meurt avant la fin de l’année, cela m’en touchera l’une sans me faire bouger l’autre.

Voulant voir si c’était toujours une vaste blague de mauvais goût, j’ai décidé de disséquer l’annonce de publication… Et de lancer l’ensemble dans une machine virtuelle. Mais commençons par disséquer l’annonce de publication.

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Un petit délire scriptural :)

Dans le but de me remettre en jambes sur le plan de l’écriture non bloguesque, j’ai rédigé une petite nouvelle d’une vingtaine de pages alors que je travaille de temps en temps sur mon prochain récit « commercial ». Dont la sortie est pour le moment prévue pour février 2016.

Le langage est assez fleuri, c’est pour cela que j’ai choisi de mettre un « pour public averti » comme catégorie sur Atramenta.

Voici donc l’accroche :

La semaine d’un petit cadre quadragénaire au chômage

À quoi peut bien ressemble la semaine d’un petit cadre, âgé d’une petite quarantaine d’années et au chômage ?

Ce petit récit qui ne manque pas d’un humour assez grinçant est une volonté de répondre à cette question.

Le tout est disponible sur Atramenta au format epub, pdf et mobi sans DRMs.

Ce n’est pas le chef d’oeuvre du siècle, mais ça fait du bien de pouvoir partager des délires scripturaux 🙂

Sans ce titre ultra-connu de Renaud, rien n’aurait été possible.

Ah, les noms de code des diverses versions d’Ubuntu… Merci à Lucy in the Sky with Diamonds ? :)

Alors que la 22ième publication d’Ubuntu est encore toute fraîche, et que le grand manitou de Canonical, j’ai nommé Mark Shuttleworth a annoncé le nom de code de la 6ième LTS de l’histoire de la distribution, j’ai eu envie de revenir sur les noms de code qui sont les plus… bizarroïdes jamais proposés.

Le nom de code la Ubuntu 16.04 LTS étant hors concours, bien qu’il est assez tiré par les cheveux, car il faut y penser à Xenial Xerus. Dixit Mark Shuttleworth, Xenial signifierait amical ou hospitalier. Le Xerus fait un peu penser aux suricates dans l’apparence générale, bien qu’ils soient affiliés aux écureuils. Bizarre, non ?

Mais il y a d’autres noms de code depuis la sortie de la première Ubuntu en octobre 2004 qui valent leur pesant de « Mais comment ils ont pu trouver ça ? ». Voici donc mon top 5, rangé par ordre chronologique.

À tout seigneur, tout honneur. Commençons par la Ubuntu 4.10, sortie en octobre 2004. Inaugurant le principe d’une Debian GNU/Linux « simplifiée », la première Ubuntu avait pour nom de code… Warty Warthog, ce qu’on peut traduire par « phacochère verruqueux ». Non, je n’ose même pas m’imaginer la tête d’un phacochère souffrant de verrues. Pauvre bête !

À l’époque la seule interface disponible était Gnome 2.8 avec Mozilla 0.9 (mise à jour par la suite en version 1.0.x), et OpenOffice.org 1.1…

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Peut-on être défini comme un blogueur influent en niant l’être ?

Depuis quelques jours, j’ai l’impression d’être considéré de plus en plus comme un blogueur influent. Pas uniquement dans le domaine de l’informatique libre francophone où je suis un amateur avancé, incapable de coder même un « hello world » en Python. Même en script bash, c’est dire 🙂

En effet, j’ai des comptes de groupes de rock progressif et de metal progressif qui me rajoute à leur abonnement sur mon compte twitter. Il faut dire que m’être abonné au compte CharismaProg aide énormément.

Cela m’a permis d’être suivi par plusieurs groupes. J’ai déjà parlé de l’album d’un des dits groupes – Victim of Illusion – dans un en vrac’ vieux de près d’une semaine, du moins à la date de publication du billet.

Dans un article à venir très bientôt, à savoir un autre en vrac, je compte parler d’un autre groupe qui m’a rajouté à ses abonnements. Sans oublier une grosse cylindrée comme Ghost Ship Octavius que je risque de « me faire péter le premier album » pour reprendre les termes d’un ami peintre et caricaturiste qui est comme moi un dingue de musique.

Cependant, ce 22 septembre dans la matinée, sur mon fil twitter, j’ai reçu une notification d’un autre libriste qui m’annonce qu’il a un voisin – de classe ? de bureau ? – qu’il fait des recherches sur des distributions GNU/Linux en me basant sur mon avis. J’avoue que je me suis pris une sacrée claque.

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Moi qui me moque allègrement des blogueurs influents à longueur de billets, voila que j’en deviens un, à mon corps défendant ! Ennuyeux, n’est-ce pas ? 🙂

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