Le navigateur Opera nouvelle génération a-t-il un intérêt autre que graphique ?

Dans un billet de février 2013, suite à l’annonce de la mise à mort de l’ancienne génération d’Opera pour préviligier Webkit j’annonçais qu’on revenait peu ou prou à la situation de 2002, avec un moteur de rendu majoritaire à lui seul : Webkit et son petit frère, Blink.

Alors que la version 24 du navigateur Opera est sortie, en version stable pour MacOS-X et MS-Windows, il n’y a qu’une version de développement, la 25 disponible pour les distributions GNU/Linux.

Je me suis demandé s’il n’y avait qu’un intérêt cosmétique à utiliser Opera en lieu et place de Chrom(ium)e.

Pour se faire, j’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox, Chromium en version 37 et la dernière version de développement disponible pour Opera, la 25, seule version disponible pour les distributions GNU/Linux si on veut du récent.

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LXQt : où en est-il 4 mois après sa version 0.7 ?

Sur le blog de l’environnement LXQt, on peut lire l’article suivant, où il parle de la migration vers QT5 comme toolkit par défaut (même si le billet date de fin juin 2014) :

Recently we also got some patches from the community and also a new developer joined us. We’re now fixing some remaining bugs. Hopefully we can have 0.8 release soon. 🙂

Ce qu’on peut traduire par :

Récemment, nous avons aussi eu quelques rustines de la communauté et aussi un nouveau développeur nous a rejoint. Nous corrigeons quelques bugs restants. J’espère que nous pourrons avoir une version 0.8 bientôt. 🙂

Donc, 4 mois après la sortie de l’environnement dans sa première version officielle, j’ai eu envie de faire un point sur l’état de LXQt. Dans ce but, j’ai repris la base d’un article que j’avais publié sur lxqt 0.7 en mai dernier.

J’ai donc installé une Archlinux dans une machine VirtualBox et en me basant sur la paquet AUR lxqt-desktop-git, je me suis occupé de faire compiler l’environnement.

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Un aperçu de Mozilla Firefox 33, 34 et 35 ?

Alors que Mozilla Firefox 32 vient de sortir, les versions bétas, aurora et nightlies ont pris du galon, passant respectivement en version 33, 34 et 35.

Outre le fait que l’arrivée des tuiles sponsorisées a fait coulé pas mal d’encre électronique, l’article de NextInpact étant un des moins racoleurs que j’ai pu lire et non, je ne donnerai pas le nom du site que je considère comme étant le champion dans ce domaine, j’ai eu envie de vous montrer en vidéo les changements visuels que l’internaute utilisant Mozilla Firefox pourra constater dans les mois à venir.

En effet, en suivant le cycle de 6 semaines, on peut estimer que Mozilla Firefox 33 sortira vers le 14 octobre 2014, Mozilla Firefox 34 vers le 25 novembre 2014, et Mozilla Firefox 35 vers le 6 janvier 2015.

Suivez le guide et vous verrez ce que vous réserve Mozilla Firefox dans les mois à venir.

J’ai essayé d’être aussi complet que possible sur des changements auquel je ne fais vraiment plus attention. Pour tout dire, je n’ai jamais utilisé chez moi de versions stables de Mozilla Firefox et ce depuis qu’il s’appelait Phoenix 0.1, en septembre 2002… 12 ans déjà !

Emmabuntüs 3 : le retour de la distribution GNU/Linux anti-gaspillage.

Ah, l’Emmabuntüs… J’avais déjà parlé de sa version 3 quand elle était en bêta, et quelques mois auparavant lors d’une révision de sa version 2. Comme sa version 2, la Emmabuntüs se base sur la Xubuntu LTS à savoir la 14.04 pour la version 3, la version 2 étant basée sur la Xubuntu 12.04 LTS.

Avec la Handy Linux, c’est une distribution qui est dédiée, mais pas uniquement, aux vieilles machines et à leur recyclage pour éviter des scandales écologiques comme celui de la pollution au Ghana.

Ayant été invité par un des développeurs principaux de la distributions à aider au débogage de cette version, j’ai eu droit en avant première à une image ISO de la version 3. J’ai récupéré l’ISO en 64 bits, sachant qu’il existe aussi une version en 32 bits. Et non, je ne donnerais aucun lien, étant donné que la publication officielle est prévue pour le premier septembre 2014.

Donc, c’est avec environ 48 heures d’avance  que je vais vous présenter en capture d’écran et en vidéo la nouvelle version de la Emmabuntüs qui aura été longue à déboguer. Seule information que je peux vous donner, c’est que la première version finale est la cinquième release candidate.

Il y avait de nombreux petits bugs dans la version bêta dont j’ai parlé en juin 2014, et qui ont été corrigés : le menu de démarrage est entièrement francisé, la résolution écran est correcte dès le départ dans une machine Virtualbox fraîchement installée, Cairo Dock est lisible. Mais parlons des petites nouveautés.

On peut noter la présence des extentions https everywhere et de la page de démarrage startpage dans le navigateur, une synthèse vocale pour les personnes ayant des problèmes de vue, la possibilité d’enlever les langues inutilisées dans la distribution, le tout de manière très simple et automatisée.

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Une distribution GNU/Linux rolling release ne se réinstalle que dans deux cas…

Le premier ? Un changement d’ordinateur. Le deuxième ? Quand un disque dur rend l’âme. J’ai déjà été dans cette situation en avril 2013.

Ce matin, j’ai connu une nouvelle fois cette mésaventure. Chronologiquement ?

10 h 20 : j’essaye d’allumer mon ordinateur portable, le démarrage est bloqué, m’annonçant des problèmes au niveau du disque dur interne.

10 h 25 : je démarre la machine sur un liveDVD d’Ubuntu. La sanction tombe : 26 mauvais secteurs sur un disque de seulement 400 Go.

10 h 35 : je téléphone à l’assembleur le plus proche, qui m’annonce la note. 65€ pour un disque de 500 Go. N’ayant pas besoin de plus en terme de capacité et voulant réparer la panne rapidement, je me prépare et je vais payer la douloureuse.

11 h 35 : je démonte le berceau du précédent disque dur, en me tordant le poignet pour dégripper les vis de montages.

11 h 50 : j’ai fini de remonter les vis aussi grosses que des ongles de nouveau né. Durant ce temps, mon ordinateur fix m’a créé une ISO d’installation d’Archlinux.

12 h 45 : j’ai fini l’installation avec une Archlinux, et j’ai rajouté dessus Mate Desktop 1.9.x. Je voulais tester Mate Desktop 1.9 en grandeur nature, ça me démangeait.

Pause repas, puis installation de la logithèque : LibreOffice, Gimp, et plein d’autres outils.

13 h 55 à 14 h 45 : copie des données (75 Go de musique, c’est long à faire recopier).

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Et la VoidLinux, elle devient quoi ?

Dans le petit royaume des distributions GNU/Linux nichesque, la Void Linux, dont j’ai parlé pour la dernière fois en mars 2014.

Pour changer un peu, j’ai installé en vidéo la distribution qui a remplacé systemd au profit de runit. La vidéo est un peu longue (une quarantaine de minutes), et j’avoue que j’ai un peu galéré pour l’installation.

A la fin de la vidéo, j’ai eu eu mal à éteindre la machine virtuelle. J’ai eu la réponse sur le canal IRC. Il fallait installer les paquets ConsoleKit et upower0.

J’ai aussi rapporté l’ensemble des petits bugs que j’ai pu constaté pour améliorer la distribution. En tout cas, j’espère que vous prendrez autant de plaisir à regarder la vidéo que j’ai pris à la faire.

La Ubuntu MATE, enfin un espoir raisonnable pour les fans de Mate Desktop et d’Ubuntu ?

En mai 2013, je faisais un article au vitriol sur l’éléphantesque Australis LTS, un peu la MateBuntu qui manquait à l’appel. Mais la distribution en question était tellement lourde (9 Go), et si contradictoire avec l’esprit de légèreté qu’on attribue à Mate Desktop, que je concluais l’article ainsi :

Comment conclure ? Si vous voulez tuer tout l’intérêt de Mate Desktop, à savoir avoir une environnement léger, qui répond en un claquement de doigts, cette distribution sera celle qui vous conviendra le mieux. Sans oublier que contrairement à d’autres dérivées d’Ubuntu, celle-ci ne permet pas de récupérer les traductions à l’installation (ou aurais-je manquer l’option ?), ni de les gérer facilement 🙁

Cette distribution a tellement voulu personnaliser Mate Desktop qu’elle en fait trop, et devient insupportable à l’utilisation, surtout si on veut retrouver la rapidité d’un Gnome 2.x, dont Mate Desktop est le descendant technique. Dommage, mais je pense qu’une « Matebuntu » plus ou moins officielle aurait son public.

Lisant la gazette hebdomadaire de Distrowatch, j’ai pu lire que la Ubuntu MATE a fait une demande pour être listée comme une dérivée officielle de la Ubuntu.

En effet, sur le billet qui annonce la préparation et l’arrivée de la beta 1, on voit que l’équipe a déposée une demande d’intégration dans la courte liste des dérivées officielles.

Outre le fait que ce serait une excellente nouvelle et éviterait des choses comme la Australis LTS), cela permettrait d’offrir une solution de bonne qualité et surtout légère aux fans de Mate Desktop.

Pour voir ce que la Ubuntu MATE à dans le ventre, et n’ayant pas envie d’attendre la sortie de la Beta 1 (prévue pour le 28 août), j’ai récupéré l’ISO de l’alpha 2 et je la mettrais à jour en utilisant apt-get. Le tout dans une machine virtuelle VirtualBox. Autant dire qu’à trois jours de la sortie de la beta 1, j’aurais une version très proche de ce que sera la beta 1 réelle.

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Combien de distributions GNU/Linux vont suivre le chemin du dodo avant une prise de conscience nécessaire du danger de démultiplier à l’infini leur nombre ?

Il y a plusieurs facteurs qui me font penser que ce qui est à la fois la force et la faiblesse du monde linuxien est en train de faire des ravages.

Non, je ne parle pas du fork compulsif qui n’apporte rien au schmiblick. Je me suis déjà pris suffisamment de volée de bois vert de la part de personnes qui considéraient que je mettais en doute le principe même du fork, alors que je ne critiquais que son utilisation abusive.

Non, je pense surtout à l’éparpillement des utilisateurs suite à un nombre toujours croissant de distributions GNU/Linux, qui connaissent une croissance largement plus rapide que le nombre d’utilisateurs potentiels.

Depuis plusieurs années, j’ai parlé de distributions GNU/Linux plus ou moins étranges qui nous ont parfois quittés avec pertes et fracas. On peut citer la SolusOS (dont l’article sur la mort de la distribution avait été un grand moment de solitude et d’incompréhension), la ColorwheelOS ou la fruitée PearOS parmi les grands noms des distributions mortes au combat.

Le problème était et reste la petitesse des équipes derrière nombre de distributions. La communauté créée autour des distributions, même si elle fait preuve de bonne volonté ne s’implique pas toujours, et quand il faut faire des tests pour assurer un minimum de qualité lors de la sortie d’une ISO finale, les bras manquent.

L’exemple récent du bug vicieux de la KaOS est symptomatique de la fragmentation à l’extrême des distributions GNU/Linux, et des conséquences que cela entraine. Des bugs vicieux et assez difficile à reproduire se retrouve dans la version finale et sarcle la réputation de la distribution.

Autre symptôme, c’est l’appel à l’aide qu’a lancé l’équipe de la Mageia, dont j’ai pris connaissance via le blog d’Andre Ani, qui recherche des volontaires dans sa communauté pour avoir un minimum de contrôle qualité sur les mises à jour de sa distribution. Nul besoin d’avoir un niveau bac+5 en informatique pour aider dans ce cas, mais de savoir rapporter des bugs quand on les voit.

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KaOS 2014.08 : Quand Bugman frappe et tombe sur un petit bug bien « vicieux » :)

Voici un article qui m’aura demandé un peu de patience pour être publié, et qui a remis au goût du jour le surnom que j’ai gagné quand j’étais utilisateur / testeur d’une distribution en semi-rolling release dont le nom commence par « Fru » et termine par « ware »…

Le 21 août, je lisais la disponibilité de la nouvelle ISO de la KaOS, une distribution qui ressemble à Archlinux mais qui ne l’est pas vraiment, un peu à l’image de la Chakra.

Le 21 août, je récupérais l’image ISO, et je lançais l’ensemble dans une machine virtuelle Virtualbox. Après l’installation en demandant une partition /home séparée, je me retrouvais avec une machine virtuelle inutilisable, car ne démarrant pas.

Je me retrouve avec une bête ligne de commande, et quand j’utilise la commande journalctl -xb, je me retrouve avec une annonce de non montage des partitions créées.

Après avoir rapporté le bug sur la communauté google+ et le forum du site officiel, il s’avère que le bug est dans l’installateur qui lors de la création du fichier /etc/fstab utilise les mauvaises références pour le système de fichiers à utiliser. Un correctif rapide a été rajouté pour corriger le bug.

Donc, voulant quand même parler de la KaOS, j’ai appliqué le contournement proposé : installer la version mise à jour de l’installateur avant de lancer l’installation avec un petit sudo pacman -Sy thus après que la distribution se soit chargé en mode live.

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Trisquel GNU/Linux 7… Un espoir en vue pour les distributions 100% libre ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux 100% libre au sens de la Free Software Foundation, il n’y a pas grand nombre de distributions qui soit à la fois fraiche et libre. Il n’y a que la Parabola GNU/Linux pour rester réaliste et dans une moindre mesure, la Trisquel GNU/Linux avec sa version 6.0. Cette dernière sortie avec près d’un an de retard sur sa base Ubuntu 12.04 LTS avait mis à mal sa réputation.

Fouillant sur la liste de publications concernant les utilisateurs, j’ai vu quelques fils qui réclament à corps et à cris une Trisquel GNU/Linux. Sur un d’entre eux, j’ai pu voir qu’il y a avait une adresse pour récupérer une pré-version de la Trisquel GNU/Linux 7 alias Belenos.

J’ai donc fait chauffer mon wget et j’ai récupéré une ISO internationale pour tester la nouvelle mouture de cette distribution GNU/Linux 100% et utilisable sans trop de limite. J’ai pu trouver une ISO du 7 août 2014.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://devel.trisquel.info/makeiso/iso/trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso
–2014-08-21 07:44:48– http://devel.trisquel.info/makeiso/iso/trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso
Résolution de devel.trisquel.info (devel.trisquel.info)… 91.121.223.90
Connexion à devel.trisquel.info (devel.trisquel.info)|91.121.223.90|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1590689792 (1,5G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso »

100%[====================================>] 1 590 689 792 1,07MB/s ds 14m 5s

2014-08-21 07:58:53 (1,80 MB/s) — « trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso » sauvegardé [1590689792/1590689792]

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