Frugalware Linux 1.9 pre2 : Frugal’hamon, es-tu là ? :)

Début avril 2013, je faisais un article sur la Frugalware Linux 1.9 pre1. La sortie de la deuxième préversion m’a donné l’envie de faire le point.

Dans les notes de publication, il vous faudra cliquer le drapeau américain pour les obtenir (bug du site officiel ?), outre les mises à jour habituelles sur les logiciels qu’on peut deviner, la grosse victoire est la présence d’un gestionnaire de connexion dès l’installateur.

Installateur qui est toujours aussi austère, et dont le partitionneur est une purge sans nom. Si vous trouvez que partitionner un disque à la main est dur, je vous conseille l’installateur de la Frugalware Linux 1.9pre2… Bon courage 😉

J’ai pris l’ISO minimale, celle qui n’installe que la base, pour broder au-dessus par la suite en utilisant le wiki post-install.

L’installateur est strictement le même que celui que j’avais présenté dans le précédent article. Donc, pour les détails gore, je vous conseille d’y jeter un oeil. Pour l’installation, j’ai utilisé VirtualBox. Pourquoi ?

A noter que pour accéder à l’installateur, il faut se connecter en root avec le mot de passe fvbe et taper fwsetup.

Pour le partitionnement, j’ai pris le schéma classique, que je n’aurais pas du faire, vous comprendrez un peu plus tard pourquoi…

  • /dev/sda1 ; /boot ; 512 Mo ; ext2
  • /dev/sda2 ; swap de 4 Go
  • /dev/sda3 ; / ; 20 Go ; ext4
  • /dev/sda4 ; /home ; le reste du disque de 128 Go ; ext4

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Quoi de neuf pour la Manjaro Linux ?

La « ubuntu » (dans le sens simplification pour l’utilisateur non barbu) d’ArchLinux continue son bonhomme de chemin. Dans un article du blog de Manjaro-fr qui reprenaît une annonce officielle du site de la distribution, on apprend que la future version 0.8.7 est déjà disponible dans une première préversion.

Outre le fait qu’elle se synchronise avec la logithèque d’ArchLinux, elle propose un environnement Xfce minimal mais néanmoins bien fourni : Midori pour la navigation web, Sylpheed pour le courrier électronique, Parole (pour les vidéos, même si l’ajout de greffon gstreamer est annoncé comme « nécessaire »).

A noter aussi le remplacement du menu « vieillot » de Xfce par Whisker, un menu plus dans la vague, qui me fait étrangement penser à celui de KDE SC 4.x, voire le menu démarrer « moderne » de Windows XP quand il est sorti en 2001. 🙂

J’ai donc récupéré la dernière ISO en date de la version xfce 64 bits via le lien donné dans la dépèche du site officiel. Et comme d’habitude, j’ai utilisé une machine virtuelle (cette fois Qemu) pour voir ce que cette version a dans le ventre.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom manjaro-xfce-0.8-r13-0629-x86_64.iso -boot order=cd &

Pour avoir un partitionnement moins « austère » et surtout prenant en compte une partition /home dès le départ, j’ai utilisé gparted.

L’installateur graphique est celui introduit avec la 0.8.5 (ou la 0.8.6), donc inutile de s’apesantir dessus, il fait son travail et le fait bien 🙂

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En vrac’ rapide et libre de fin juin.

Etant donné que je ne pourrais pas poster quelque chose de nouveau avant lundi 1er juillet, voici donc le dernier billet de juin 2013.

C’est tout pour aujourd’hui, désolé, mais j’avais pas grand chose à mettre 😉

Lire de la documentation, est-ce être élitiste ou simplement prudent ?

Nous vivons dans un monde où la simplification – vraie ou fausse, tout dépend du point de vue – est la règle. La célèbre firme au goût fruité est une adepte de la simplification en informatique, même si cela cache une complexité croissante.

Maitriser réellement cette complexité croissante est un vrai défi, surtout quand la si belle machine simplificatrice part en sucette. Il faut jamais sous-estimer notre ami Murphy et sa loi.

L’outil informatique a toujours été plus complexe à utiliser qu’une montre-bracelet. Je vais la jouer vieux con, mais je me souviens du premier magnétoscope VHS que j’ai pu utiliser. Le manuel d’emploi faisait dans les 20 à 30 pages, et même si c’était parfois du chinois traduit à l’arrache en français, c’était nécessaire pour savoir utiliser l’engin.

De nos jours, quand on achète un lecteur DVD ou blu-ray, il y a souvent plus de pages consacrées aux garanties légales qu’à la notice d’utilisation. Même si on a simplifié l’utilisation, car ça part en sucette, on est obligé de se prendre la tête pour se dépatouiller des ennuis. Mais revenons-en à l’informatique.

Dans un article posté par Christophe sur le blog de Cyrille Borne, celui-ci nous parle de ses déboires et pérégrinations liées à l’utilisation d’une Archlinux. Je vous renvoie à l’article pour les détails croustillants.

Depuis des années, des efforts louables sont fait pour rendre les distributions linux installables en mode graphique, en « 3 clics » ou presque. Quand tout se passe bien, et qu’on est sur du matériel reconnu, rien à dire. Mais dès qu’on sort des sentiers battus, il faut souvent se faire violence, et horreur suprême, lire de la documentation.

J’ai un défaut. Dès que je fais un achat, je lis toujours la notice d’utilisation, même si elle se résume à une feuille de papier hygiénique avec des mots écrits si petit qu’un microscope à balayage électronique est presque nécessaire.

Bien entendu cela ne me donne pas des connaissances complètes sur l’objet que j’ai acheté, au moins, cela me permet de me dégrossir. Et de pouvoir trouver les infos pour me dépanner si le besoin s’en fait sentir.

Même si je suis incapable de décrire les tenants et aboutissant d’un système de fichiers, d’un système d’initialisation, je suis bien content de savoir comment formater en ligne de commande quand l’interface graphique est en rideau avec une commande du genre mkfs.ext4 /dev/sda4. Ou encore relancer un service comme NetworkManager pour récupérer le réseau avec une commande comme sudo systemctl restart NetworkManager.service

Si je n’avais pas lu la documentation, je resterais coincé. Et ce serait ennuyeux. Je ne prétends pas tout connaître de ma distribution, mais j’en sais suffisamment pour pouvoir me dépanner, et dans le pire des cas, savoir où chercher pour me sortir de la panade. Suis-je élitiste ou prudent en lisant la documentation ?

Fedora Linux 19 : le chat miaule enroué, je répète, le chat miaule enroué.

Le mardi 2 juillet prochain, la 19ième Fedora Linux, base de la future Red Hat Entreprise Linux 7 sortira, du moins, si on en croit sa feuille de route prévisionnelle. Et pour le titre, j’ai honte d’avouer que c’est lié au nom de code de la Fedora Linux 19, le chat de Schrödinger.

En avril dernier, je parlais de la version alpha. J’ai donc voulu voir à quoi ressemblait la version presque finale, en partant d’une version 19 béta et en appliquant les mises à jour.

L’installateur étant strictement le même que celui de l’article d’avril dernier, je passerais dessus en vitesse, en rappelant un point précis : inutile de créer un utilisateur si on a pris l’ISO avec Gnome intégré. Un assistant s’occupe de la création d’un utilisateur au premier démarrage.

Pas de grandes révolutions sur ce plan précis. Cf les quelques captures d’écran ci-après.

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Les distributions GNU/Linux basées sur les sources : en dehors du duo/duel gentoo-funtoo, point d’espoir ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, il existe deux grandes familles : les distributions proposant des paquets prêts à l’emploi (qui doit représenter 99% des distributions existantes ou ayant existées), et les distributions dites « sources » qui partent d’une base minimale, et où l’ensemble des outils tiers est compilé lors de l’installation et des mises à jour.

Pour info, la compilation d’une suite bureautique comme LibreOffice 4.0 demande environ 3 heures et demie sur mon ArchLinux avec comme machine un ordinateur avec un processeur Athlon II X2 215 (vitesse de pointe à 2800 Mhz, produit à partir de septembre 2009), 4 go de mémoire vive. Juste pour donner un ordre d’idée du temps qu’on peut passer à faire recompiler un logiciel.

Le but des distributions sources étant de proposer des logiciels prenant en compte les spécificités matérielles, et dont potentiellement plus réactives que des distributions GNU/linux à paquets prêt à l’emploi.

Les principales sont :

Pour les soeurs Gentoo Linux et Funtoo Linux, elles sont d’une vigueur incroyable, servant de base à des projets comme Sabayon Linux ou encore SystemRescueCD. Même si Funtoo Linux ne propose pas d’ISO d’installation, ses dépots sont mis à jour régulièrement.

Des ISOs d’installation pour la Gentoo Linux sont régulièrement proposées. Il suffit d’aller sur http://distfiles.gentoo.org/releases/amd64/current-iso/ (en remplaçant amd64 par x86 pour du PC 32 bits) pour s’en convaincre.

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0linux : le retour de la distribution francophone confidentielle qui est loin d’être nulle !

J’ai parlé dans mon précédent en vrac’ de la sortie d’une image ISO datée du 18 juin. Hier, j’ai pu faire mumuse avec, et j’ai rapporté des bugs auprès de son créateur. Ce qui a entrainé la sortie d’une ISO daté du 19 juin. Elle est récupérable à l’adresse suivante : http://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/iso/

Il n’est pas impossible que des versions plus récentes apparaissent par la suite. Si on en croit la page d’accueil du site de la distribution, elle est désormais uniquement en 64 bits. En tout cas, le chemin d’accès au paquets laisse peu de doute…

0linux compte plus de 1300 paquets disponibles. L’intégralité des applications supplémentaires installables se trouvent ici : http://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/paquets/x86_64/apps/

Si vous trouvez les scripts d’installation d’ArchLinux hermétiques, dans ce cas, ne téléchargez pas l’ISO de la 0linux. 🙂

C’est du plus pur format texte, donc destiné aux utilisateurs qui n’ont pas peur de la ligne de commande. Pour les geeks fous furieux de mon engeance, c’est un plaisir de fin gourmet de l’utiliser. J’ai utilisé VirtualBox (plus rapide que Qemu pour ce genre de distribution) pour vous montrer la distribution 0Linux en action.

Une fois l’ISO lancée, on peut configurer le clavier à utiliser, puis on peut passer à l’installation proprement dite. L’installateur conseille d’avoir une deuxième session textuelle ouverte. Et pour cause, c’est dans celle-ci que les parties techniques seront appliquées.

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En vrac’ rapide et libre de milieu de semaine.

Mon emploi du temps étant assez chargé en ce moment, je fais un en vrac’ rapide et libre pour éviter de tomber sur une semaine presque blanche coté article 😉

C’est tout pour le moment, je retourne tester l’ISO de la 0linux 🙂

Bon anniversaire, Mozilla Firefox 3.0… 5 ans déjà :)

Nous sommes le 17 juin 2008. Vous vous souvenez de ce jour précis ? Moi non plus, mais pour Mozilla Firefox, c’est un jour important.

Il signe la sortie de la quatrième version majeure du logiciel, après ses versions 1.0 (9 novembre 2004), 1.5 (29 novembre 2005) et 2.0 (24 octobre 2006).

Le développement a été assez long (8 versions alpha, 5 versions béta et 3 versions Release Candidate). Le record ne sera battu que pour la version 4.0 qui eut 5 versions alpha, 12 versions béta et 2 release Candidate.

Cette version apportait pas mal de nouveautés à l’époque, comme la vérification automatique des modules complémentaires, l’enregistrement des onglets ouverts en cas de fermeture du navigateurs, l’ajout de marques pages en cliquant sur une icone au lieu du simple ctrl + D, et plein d’autres choses qui sont maintenant monnaie courantes pour les navigateurs internet.

Pour me replonger dans l’ambiance de juin 2008, j’ai récupéré la Slackware Linux de l’époque, la 12.1, sortie en mai 2008.

Pour rester en thème, j’ai utiisé le Xfce de l’époque, à savoir une version 4.4.x… Ca ne rajeunit personne. J’aurais pu prendre une Ubuntu 8.04 LTS, mais j’avais envie d’une distribution légère… Et surtout j’avais envie de faire mumuse avec une Slackware Linux 😉

j’ai utilisé Qemu pour lancer une Slackware Linux de 2008. Et ensuite, j’ai voulu voir ce que donnais de nos jours un navigateur vieux de 5 ans 😉

[fred@fredo-arch ~]$ cd Téléchargements/ISO\ à\ tester/
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom slackware-12.1-install-d1.iso -boot order=cd &

J’ai récupéré une version française pour les distributiosn GNU/Linux en 32 bits à l’adresse suivante : http://ftp.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/releases/3.0/linux-i686/fr/

Et j’ai modifié le lanceur dans la barre de lancement de Xfce pour qu’il pointe sur le Mozilla Firefox 3.0 que j’avais téléchargé préalablement.

En 5 années, on voit les progrès effectués, et il n’y a pas à dire, ils sont franchement énormes… A quoi ressemblera Mozilla Firefox dans 5 ans s’il existe encore ? Seul l’avenir nous le dira 😉

Bridge Linux : si vous n’êtes pas anglophone, passez votre chemin ?

Il y a 6 mois, je parlais en termes acerbes de la Bridge Linux, une Archlinux simplifiée avec Xfce. Dans les défauts que j’avais dû déplorer à l’époque :

  1. Impossible de démarrer avec une partition /boot séparée.
  2. LibreOffice uniquement en anglais
  3. Le fuseau horaire mal configuré
  4. L’utilisation de la version non-libre de java


Des images ISO de tests sont disponibles sur la page de téléchargement
. J’ai donc pris la dernière ISO en date, celle de début juin histoire de voir si des progrès ont été faits entre temps.

J’ai donc utilisé VirtualBox avec l’ensemble d’émulation habituel : 2 Go de mémoire dédié, un disque virtuel de 128Go.

L’installateur est le même. Avec ses défauts et ses qualités. Semi-graphique avec un ensemble de menus.

Parmi les défauts : une prise en charge médiocre de systemd, surtout si on regarde les informations de configuration du wiki officiel d’Archlinux.

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