Vieux Geek, épisode 216 : Sam Coupé, l’ordinateur 8 bits arrivé trop tard.

Les ordinateurs 8 bits ont été les premiers à vouloir démocratiser l’informatique personnelle dans les années 1980. Il y a eu Commodore (Vic 20, C64/128/Plus 16, etc…), Thomson (TO et MO), Amstrad (CPC 464/664/6128 et les Plus), Sinclair (ZX80/81 et Spectrum),  Tangerine (Oric), Atari (modèles 400  et 800), etc…

Ajout à 9 h 30 : Ludovic Hurliman m’a fait remarqué que j’ai oublié le « big three » de 1977, à savoir l’Apple II, le Commodore Pet et le TRS 80.

Je pense ne pas avoir oublié de grands noms dans la liste. Mais lancer une machine 8 bits en 1989, alors qu’Atari avec ses ST et Commodore avec son Amiga 500 taillent des croupières dans la génération précédente, c’est un peu ballot.

C’est cependant le pari fou dans lequel va se lancer MGT (Miles Gordon Technology). Pour s’assurer une bonne logithèque de départ, les fondateurs décident de proposer une compatibilité avec le ZX Spectrum (qui est un succès monstrueux au Royaume-Uni) tout en proposant un ordinateur 8 bits piqué aux hormones.

Entre autres choses, on a un Z80 à 6 Mhz, 256 Ko de mémoire vive (avec l’option de monter à 512 Ko), des modes graphiques digne d’un ST ou d’un Amiga, un circuit son Philips digne de Paula, le circuit son de l’Amiga.

Cependant, son arrivée tardive ne l’aidera pas à se faire sa place au Soleil. Si on va sur le site Sam World, on voit qu’il doit y avoir quelque chose comme 250 ou 300 logiciels disponibles. Pas si mal pour une machine qui n’a existé que de 1989 à 1992.

Ajout à 9 h 30 : Quazar m’a fait remonter deux coquilles dans un commentaire.

La vente s’est arrêtée en 1999. Et la logithèque est un plus importante que je le pensais. Je vous renvoie à son site : http://www.samcoupe.com/

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Après Planet-X3, au tour de Planet-X2 :)

Je dois dire que j’ai mis du temps à me procurer le père de l’excellent RTS « Planet-X3 » que j’ai déjà évoqué dans un article du 13 juin 2020. Puis je me suis dit, pourquoi ne pas proposer quelques longplays pour faire connaitre ce jeu sorti début 2019 ? C’est ainsi que je me suis lancé dans cette tâche, désormais terminée et dont les 2 derniers paraitront d’ici au 8 juillet 2020.

Mais, rassurez-vous, il n’y aura aucune série de longplays comme pour Planet-X3 en ce qui concerne Planet-X2. Pour plusieurs raisons :

  1. L’obligation de passer par Vice, qui respecte malheureusement – sauf à fouiller les options avancées – la lenteur irritante du lecteur de disquette 1541 du Commodore 64.
  2. Le jeu est largement plus dur, car on ne peut gérer que 10 unités mobiles, les usines sont « bêtes », les ponts doivent être construits pièce après pièce. Pour tout dire, sur les 13 cartes (dont les 3 cartes bonus sorties en novembre 2018), j’en ai vaincu 4… Ça donne une idée du niveau de difficulté de l’ensemble.
  3. Les Protoids dans cette version sont plus brutaux que dans la suite, et ils sont d’autant plus vaches !
  4. J’ai tendance à me mélanger les raccourcis claviers entre les deux jeux. Ce qui peut être rapidement ennuyeux.

Cependant, je me suis dit que vous montrer ce qu’est arrivé à faire David Murray en 2016-2017 pour le Commodore 64 laissait présager une suite de très bonne qualité dont j’ai dépassé les 30 à 35 heures de jeu le soir pour me détendre 🙂

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En vrac’ de fin de semaine

Un court billet rédigé en pleine insomnie, ça arrive 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ? Rien cette semaine.

Dans la série, « on continue la longue quête des longplays pour Planet-X3 » déjà évoquée dans cet article, en voici deux autres, même si ceux-ci n’attire plus trop les vues.

La carte « North Pole » :

La carte « Rocky River » :

Ce qui en fait 9 sur les 11 que je compte publier. Ouf 🙂

Bon week-end 🙂

PCEm, le compagnon de route de DOSBox / DOSBox-X.

Quand on veut se plonger dans les jeux rétros, il y a deux options qui se présentent :

  1. Avoir un ordinateur d’origine, parfois aidé d’un lecteur de carte SD pour charger plus facilement et de manière plus fiable les jeux. Mais ça prend de la place…
  2. Utiliser un émulateur dédié. C’est ce que je fais personnellement.

Dans le domaine des jeux pour MS-DOS (et il y en a une sacrée tétrachiée), le roi incontesté, c’est DOSBox ou son fork amélioré DOSBox-X. Cependant, il peut être intéressant pour avoir certains rendus graphiques d’avoir un autre outil. Ou simplement, avoir un émulateur qui ne va pas trop vite pour le jeu codé à l’origine pour une machine qui avait un processeur qui tournait au grand maximum à 15 voire 20 Mhz.

PCEm est l’outil qui colle le mieux. On peut émuler des dizaines de modèles, allant du premier PC, l’IBM 5150 à une machine équipée d’un K6-3, en passant par les PC d’Amstrad ou encore la mythique gamme Tandy, comme le Tandy 1000 présentée par David Murray, alias « The 8-Bit Guy ».

Après avoir récupéré l’émulateur et le paquet de ROMs copiées à l’endroit qui va bien, on peut se faire des vieilles machines. C’est parfois un peu long, mais voir démarrer GEM dans un Amstrad PC1512 ou encore le Tandy DeskMate 2 sur un Tandy 1000HX (ou EX, j’ai un doute), c’est toujours plaisant.

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 27 : DosEmu 2

Si je vous dis émulation pour MS-DOS sous Linux, vous allez me répondre DOSBox ou encore DOSBox-X (sa version améliorée) et je serai partiellement d’accord. Car il existe la reprise de l’ancestral Dosemu du doux nom de DosEmu 2… Pourquoi se compliquer la vie ? 🙂

DosEmu fut historiquement le premier émulateur pour MS-DOS, ce qui était plus qu’important quand Linux est né en 1993. La dernière version du projet DosEmu est la 1.4.0 sorti en 2012.

Quelques années plus tard, des développeurs ont décidé de reprendre l’outil, en utilisant un coeur FreeDOS, pour proposer DosEmu 2. Au moment où j’écris cet article, le 2 juillet 2020, la version en date est une 2.0-pre8, sortie en novembre 2017.

Après avoir récupéré la version git sur AUR et l’avoir fait compilé, j’ai voulu voir ce que donnait ce projet. Pour rajouter des logiciels, il faut aller dans ~./dosemu/drive_c/ et y copier ce qu’on veut lancer.

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