En vrac’ en direct du confinement, épisode 1

Un petit en vrac’ pour un confinement qui est bien parti pour durer au moins 6 semaines.

Côté informatique et internet ?

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui. Bon courage !

Vieux Geek, épisode 184 : MS-Windows 3.0, le premier à rencontrer du succès.

Nous sommes en mai 1990. Microsoft joue gros. Alors qu’il continue de collaborer avec IBM sur le projet OS/2 qui durera jusqu’à une version 1.30 d’OS/2 (comme je l’avais raconté dans l’épisode 83 de la série vieux geek) – il veut que son MS-Windows soit couronné de succès. Il faut dire que la version 1.0 inergonomique au possible et la version 2.0 à peine mieux finie lui ont laissé un goût amer dans la bouche.

Avec une interface qui fait penser à celle du Presentation Manager d’OS/2 1.x, Microsoft sait qu’elle plaira, car elle est plus facile et plus esthétique que celle des précédents MS-Windows. Mais sous le capot, il y a pas mal de petites choses : trois modes de fonctionnement : le réel, le standard et le 386 étendu.

Ce qui permet de faire fonctionner MS-Windows 3.0 en partant du 8086 (pour le mode réel), en passant par les 286 (pour le mode standard) et le mode 386 pour les processeurs 386 et 486. Pour mémoire, le processeur 486 d’Intel est sorti en 1989. Ce dernier permettant d’avoir accès à une plus grande quantité de mémoire vive, 4 Go… Quand à l’époque 4 Mo était une quantité énorme de mémoire, 4 Go tenait de la science fiction.

L’installation tenait sur 7 disquettes… Et pour installer l’ensemble, vous allez devoir jongler avec le jeu de disquettes. Mais une fois installé, vous êtes tranquille 🙂

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Vieux Geek, épisode 183 : DosShell, l’interface graphique pour MS-DOS 4 et 5 de Microsoft.

En 1988, Microsoft qui n’est pas encore le géant que nous connaissons de nos jours vient de se prendre deux fiascos monumentaux dans le domaine des interfaces graphiques utilisateurs.

Après le mochissime MS-Windows 1.x, évoqué dans l’épisode 144 de la série vieux geek et sa version 2.0 qui n’est guère mieux, Microsoft se reconcentre sur son produit phare, MS-DOS.

En juin 1988, la version 4.0 de l’OS en ligne de commande de Microsoft sort. La loi des séries continue et c’est une version franchement plantogène qui sort et qui souffre de problème de compatibilité. Une version 4.0.1 un peu plus stable sort, mais le mal est fait.

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Vieux Geek, épisode 182 : Applixware, la suite bureautique pour Unix de l’an 2000.

L’univers des suites bureautiques pour les Unix en général et pour Linux en particulier est marqué par une histoire de monopoles successifs. Depuis sa sortie, LibreOffice est devenu le standard de facto dans ce domaine. Avant lui, c’était OpenOffice.org. Il y a eu Corel WordPerfect dont j’ai parlé dans l’épisode 179 de la série vieux geek. Mais auparavant ? Il n’y avait pas grand chose à part la suite payante Applixware.

J’ai connu et acheté Applixware en même temps que j’avais acheté un exemplaire de la Red Hat Linux 5.0 alias Hurricane début 1998. Comme aucune suite bureautique n’était fourni et que je pensais pouvoir migrer vers la Red Hat, je me suis équipé de la version d’Applixware de l’époque. Apparemment une version 4.3.7 si j’en crois ce communiqué de presse de décembre 1997.

Comme vous pouvez vous en douter, ce n’était pas franchement la joie même si des efforts énormes avaient mis en place. Je me suis souvenu de l’existence de cette suite bureautique alors que je jettais un oeil à la liste des CD-Rom du magazine Login sur le site Abandonware-Magazine, le numéro 74 de juin 2000 offrant le duo Caldera OpenLinux 2.4 et une démo de l’Applixware 5.0.

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Ah, le vendredi 13… :D

Le vendredi 13 est un jour comme les autres en ce qui me concerne. Dans mon recueil de textes « Allez sans rancunes », publiées sur Amazon, voici un extrait en ce qui concerne le vendredi 13 :

[…]
En vieillissant, j’ai fini par abandonner toutes ces croyances m’ayant pourri la vie étant môme, même les croyances plus classiques, mais j’y reviendrais plus tard. Il y a cependant une croyance qui continue de me pourrir la vie et qui permet aux entreprises peu scrupuleuses de se faire des testicules en or massif : J’ai nommé le vendredi 13. Pour les paraskevidékatriaphobes, c’est un jour qui est synonyme de malheur.

Pour moi, c’est juste un jour où la crédulité bat son plein, et que les organismes de jeux légaux des différents pays utilisant le calendrier grégorien s’en mettent plein les poches. Il y a toujours des cagnottes à la somme faramineuse qui attirent les personnes ayant l’espoir que la chance, cette maîtresse infidèle, leur fera un petit cadeau.
[…]

J’ai eu un vendredi 13 des plus intéressants… Surtout sur le plan informatique.

En février 2018, un généreux donateur me fit cadeau d’une configuration informatique neuve : Ryzen3 2200G, 8 Go de mémoire, 2 To de disque avec un graveur de DVD. S’en suivirent 8 mois de galère pour que le GPU intégré soit 100% supporté, comme je l’expliquais en octobre 2018.

Il restait deux limites sur la configuration en question, déjà bien équipée : l’absence de SSD / Nvme pour le système – mais je n’avais pas encore assez de recul sur ce point pour envisager une migration en toute tranquillité – et la taille de la mémoire vive. Même si 8 Go, c’est déjà bien, avec le GPU qui en mange une partie, ça devient limite parfois.

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