En vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine…

…en douceur ! On va se faire de violence, non plus ?

Bon lundi !

Ubuntu Phone : du buzz et rien d’autre pour le moment ?

Un nouvel arrivant dans le monde des OS pour smartphones. Outre les géants Android et iOS (Apple), on peut penser à Windows Phone, SailfishOS (dérivé de Meego), ou le projet de la Fondation Mozilla, FirefoxOS qui doit pointer le bout de son nez cette année.

Notre ami Canonical propose son Ubuntu Phone.

C’est un OS pour téléphone, proposant l’interface Unity déjà prosposée sur ubuntu. La page officielle est assez sèche coté détails, spécialement sur sa base technique. Base androïd ? Faite maison ?

On sait que les applications seront soit en HTML5 (coucou FirefoxOS) ou avec le toolkit QML.

Coté disponibilité ? C’est le flou. Quel appareil ? Flou idem.

L’article sur OMG Ubuntu qui reprend l’annonce officielle n’apporte pas grand chose de plus. Le point le plus inquiétant, c’est la date prévue avec des modèles prééquipés : la fin de l’année 2013. Je cite :

So when can you get one? Sadly not just yet. Although talks are taking place no major vendor has yet signed up to ship the device.

But there is hope.

Canonical are ‘confident’ a major manufacturer will ship Ubuntu for Android this year; that will be the first step. But the first pure Ubuntu Phone devices will appear towards the end of the year.

Donc, en gros, on nous annonce un OS dont personne ou presque n’a été capable de voir en fonctionnement, apparemment ce serait pour le CES 2013 pour le voir en vrai. Et dont la disponibilité pour le grand public est minimum dans un an…

Pas que je sois dubitatif, mais comment un OS qui est annoncé pour sortir dans un an en prééquipement – quelle proportion des utilisateurs de mobiles « roote » son téléphone pour le mettre à jour avec des OS non officiels du genre cyanogen mod ? – je ne donne pas cher de sa capacité à s’imposer sur le marché.

Celui-ci est déjà phagocyté par le duo Android / iOS. Windows Phone ramasse les miettes, et FirefoxOS, même s’il n’est pas sorti, va souffrir sûrement pour se faire une place au soleil.

Donc au lieu de m’exciter comme une puce saoûle sur ce projet, j’attends pour voir ce que sera vraiment cet OS en réel. Mais je ne suis pas très optimiste sur sa capacité à se faire une place au soleil.

J’espère cependant me tromper. Mais un tel départ n’augure rien de bon.

En vrac’ rapide et libre de début d’année.

Avant toute chose, tous mes voeux pour 2013 aux personnes qui lisent mon blog 😉

Et pour commencer en douceur cette année 2013, un petit en’vrac rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui.

Fedora Linux 18, plus c’est long, plus c’est bon ? ;)

La Fedora Linux 18, la Duke4Ever de la série – uniquement 2 mois de retard sur la feuille de route initialement prévue – sortira le 8 janvier prochain.

Pour avoir une idée de la version finale, sans passer par une version béta que j’aurais mis à jour, je suis allé sur la page des « Nightly live composes » qui permet de récupérer les dernières préversions de la future Fedora Linux 18 en ISO installable.

J’ai récupéré la dernière ISO en date, en version « desktop » et 64 bits, la 20121225.12 au moment où je rédige cet article.

Elle pèse environ 960 Mo, ce qui est une rupture avec la sacro-sainte taille des 700 Mo. L’image est hybride, et peut être copiée sur une clé USB avec un simple dd en ligne de commande. Et pourquoi une telle taille ? L’intégration par défaut d’un certain LibreOffice doit y être pour quelque chose 😉

J’ai ensuite créé une machine virtuelle VirtualBox pour tester l’ensemble.

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En vrac’ rapide et libre de la Trève des Confiseurs.

Après l’orgie culinaire du 24 au soir, et avant de préparer celle du 31 au soir, profitons de la trève de Confiseurs.

C’est tout pour aujourd’hui, je vous quitte, j’ai « Reverie/Harlequin Forest » d’Opeth qui m’appelle 😀

CinnArch 2012.12.21 : cadeau de Noël pour les fans de Cinnamon ?

Alors que la très bonne Manjaro Linux sort en version 0.8.3, j’avais envie de parler d’un autre projet dérivée d’Archlinux, la Cinnarch. J’avais déjà parler de sa version « alpha » en août dernier.

Contrairement à la Manjaro Linux qui a pris un « instantané » des dépots ArchLinux, et les fusionnent à intervalle régulier, CinnArch a fait un autre choix : prendre une ArchLinux « pure » et lui rajouter les dépots nécessaires à l’installation de l’environnement Cinnamon.

La sortie de la version 2012.12.21 (oui, le jour du bug du calendrier Maya) est l’occasion révée. Et coté logiciel, c’est assez frais : Noyau Linux 3.6.10, Xorg 1.13.1, Gnome 3.6.2, Cinnamon 1.6.7. A noter la présence de l’outil PacmanXG pour gérer en graphique les logiciels installés.

Après avoir récupéré l’ISO 64 bits via la page du site officiel, j’ai créé la machine virtuelle habituelle VirtualBox.

Une fois la langue choisie, on démarre. L’os démarré, un écran d’accueil apparait, bien que l’option de l’installation graphique soit indisponible. L’installateur semi-graphique est apparamment celui de l’ISO archboot, légèrement revampée.

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Mes prédictions pour 2013.

Avec une journée de retard sur la date prévue (normalement, je comptais faire ce billet le 22 décembre), voici donc mes prédictions pour l’année 2013.

C’est rangé par ordre de pagaille – comme disait une de mes collègues – désolé.

Commençons par l’occasion manquée de l’année sur le bureau Linux, j’ai nommé la LinuxMint. Elle avait tout cette année pour prendre son envol, en proposant une vraie distribution à publication en flux continu avec son interface Cinnamon par dessus. La LinuxMint Debian Edition est un fiasco, avec des « services pack » réguliers qui est tout sauf de la publication en flux continu.

Dommage pour la LinuxMint, qui finira par rester comme une Ubuntu « multimédia-isée » et un environnement graphique maison. C’est le genre d’occasion manquée dont on se mord les doigts rapidement.

Toujours dans le domaine des distributions Linux, je pense que Mageïa va prendre de l’assurance, et séduire de plus en plus. Quant à OpenMandriva, je suis pour l’euthanasie dans les cas désespérés comme celui-ci.

Ce qui sera – à mon très humble avis de vieil utilisateur linuxien – une tendance pour l’année 2013, ce sera la présence croissante de distributions plus ou moins dérivée d’Archlinux.

Même si en février dernier, je ne donnais pas cher de la Manjaro Linux, la sortie de sa version 0.8.0 a changé la donne. Et je pense qu’elle se fera une sacrée place au soleil en 2013.

Toujours dans le domaine des distributions basées sur Archlinux, une distribution qui a bien évolué, c’est la CinnArch. Même si sa version alpha en août dernier ne m’avait pas emballé, les dernières versions sorties sont largement plus intéressantes.

Je lui consacrerais un article dès que possible.

Coté projet qui vont passer l’arme à gauche en 2013, je pense qu’on peut prendre le fork d’udev développé par Gentoo – pour « combattre » systemd, eudev. A force de vouloir réinventer la roue. Et je pense que Mate sera sur la pente descendante, un mode « gnome historique » étant prévu pour Gnome 3.8.

Sur le plan du matériel, je pense que l’année 2013 sera celle qui verra exploser les tablettes à moins de 100 € : pourquoi dépenser l’équivalent du prix d’un ordinateur pour un appareil qui n’a ni clavier, ni souris ni lecteur optique ?

Dans le secteur de la téléphonie mobile, je pense qu’on verra disparaître un ou deux MVNOs, comme jadis la concentration a eu lieu dans le domaine de la connexion à internet. Seuls ont survécu ceux qui avaient du réseau réel. Et la poudre aux yeux qu’est la 4G pour environ 80% de la population métropolitaine continuera de faire parler d’elle.

Voila, j’avoue que je ne suis pas trop inspiré par 2013. On fera un premier point en mars 2013 🙂

Logiciel libre : Les choses à faire pour éviter de se ronger les nerfs.

Il y a plusieurs choses à éviter dans le petit monde du logiciel libre, sinon, on se ronge les nerfs. Voici mon top 3.

En première position : essayer de mettre à jour une distribution GNU/Linux dans les deux jours qui suivent la sortie d’une mise à jour majeure. Par exemple, avec une tentative de mise à jour vers l’update 6 d’une Linux Mint Debian Edition, dans les 24 heures qui suivent l’annonce :

Mise à jour de la Linux Mint Debian EditionOui, 3 heures pour récupérer 198 Mo… Et encore, c’est du rapide… Et dire que ma connexion me permet en vitesse de point dans les 1,6 à 1,8 Mo/s !

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Linux BBQ : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Basée comme la Siduction, l’Aptosid et Ubuntu sur Debian GNU/Linux Sid, la Linux BBQ est une distribution qui propose à l’utilisateur une floppée d’environnement clé-en-main. La distribution prend ses racines, outre la Debian GNU/Linux sid dans la Siduction (noyau, dépots), la LinuxMint et la grml, dixit sa page de présentation.

En contrepartie, c’est un vrai bazar pour choisir la version qui convient le mieux à ses préférences. A croire que les auteurs ont fait un stage chez un opérateur de téléphonie français. Il y a des versions en 32 et 64 bits, avec Xfce, Mate ou encore Openbox. Mais certaines versions sont uniquement 32 bits, d’autres uniquement 64 bits, sans oublier les éditions « spéciales ! ». Je n’ai pas compter, mais on doit dépasser la dizaine de versions disponible au bas mot.

J’ai pris la premier ISO pour Xfce que j’ai pu trouver, en 64 bits, nom de code Kielbasa. Et j’ai lancé mon ami qemu pour voir ce que la distribution a dans le ventre.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom linuxbbq-rc1-xfce64.iso -boot order=cd &

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En vrac’ rapide et libre.

A quatre jours de la fin du monde du bug du calendrier Maya, un petit en vrac’ rapide et plus ou moins libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.